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01:38
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2 vues • Il y a 7 mois
A fire in my little town mobilized the firefighters and an Air Tractor AT-802F aircraft. To these guys : congratulation for your work! Filmed in slow motion with my Sony A7S II. You might like : https://raph.tv/play/db-544jXaw2L **Music by Tony Anderson :** https://soundcloud.com/23violins **Follow me :** https://raph.tv/links **My gears :** Camera (Sony A7SII) : http://bit.ly/29B4v07 Drone (DJI Phantom 3 Professionnal) : http://bit.ly/29FvkR0 Microphone (Shure VP83) : http://bit.ly/29McW8A Wide angle lens (Sony 16-35mm) : http://bit.ly/29y08zr Zoom lens (Canon 70-300mm) : http://bit.ly/29MbbYY Adapter ring Canon/Sony : http://bit.ly/2a5ctwX Tripode (Gorillapod) : http://bit.ly/29uqO5B Drone bag (Manfrotto Aviator) : http://bit.ly/29EeEKx
Raph
A fire in my little town mobilized the firefighters and an Air Tractor AT-802F aircraft. To these guys : congratulation for your work! Filmed in slow motion with my Sony A7S II. You might like : https://raph.tv/play/db-544jXaw2L **Music by Tony Anderson :** https://soundcloud.com/23violins **Follow me :** https://raph.tv/links **My gears :** Camera (Sony A7SII) : http://bit.ly/29B4v07 Drone (DJI Phantom 3 Professionnal) : http://bit.ly/29FvkR0 Microphone (Shure VP83) : http://bit.ly/29McW8A Wide angle lens (Sony 16-35mm) : http://bit.ly/29y08zr Zoom lens (Canon 70-300mm) : http://bit.ly/29MbbYY Adapter ring Canon/Sony : http://bit.ly/2a5ctwX Tripode (Gorillapod) : http://bit.ly/29uqO5B Drone bag (Manfrotto Aviator) : http://bit.ly/29EeEKx
07:21
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0 vues • Il y a 7 mois
**1M1D #5 :** Cette semaine a été assez particulière puisqu’elle a été ponctuée par une de mes dernières prestation vidéo pour un festival. Réaliser des vidéos pour d’autres personnes est monopolisant, fatiguant, stressant, et limite très rapidement la créativité. Ce 1 Minute 1 Day est donc un peu différent des précédents! Épisode précédent : https://raph.tv/play/9n8shPOwBtj1 **Musique par :** Mounika. : https://soundcloud.com/mounika-beat & Avionics. : https://soundcloud.com/avionicsmusic & Stephan Bodzin : https://soundcloud.com/stephanbodzin **Me suivre :** https://raph.tv/links **Me soutenir :** https://www.patreon.com/raphgilles **Mon matériel (liens affiliés) :** Caméra (Sony A7SII) : https://amzn.to/3QR7K7C Drone (DJI Phantom 3 Professionnal) : http://bit.ly/29FvkR0 Micro (Shure VP83) : http://bit.ly/29McW8A Objectif grand angle (Sony 16-35mm) : http://bit.ly/29y08zr Objectif zoom (Canon 70-300mm) : https://amzn.to/3UPyuqn Bague d’adaptation Canon/Sony : http://bit.ly/2a5ctwX Trépied articulé (Gorillapod) : https://amzn.to/4ao4bwQ Sac drone (Manfrotto Aviator) : http://bit.ly/29EeEKx
Raph
**1M1D #5 :** Cette semaine a été assez particulière puisqu’elle a été ponctuée par une de mes dernières prestation vidéo pour un festival. Réaliser des vidéos pour d’autres personnes est monopolisant, fatiguant, stressant, et limite très rapidement la créativité. Ce 1 Minute 1 Day est donc un peu différent des précédents! Épisode précédent : https://raph.tv/play/9n8shPOwBtj1 **Musique par :** Mounika. : https://soundcloud.com/mounika-beat & Avionics. : https://soundcloud.com/avionicsmusic & Stephan Bodzin : https://soundcloud.com/stephanbodzin **Me suivre :** https://raph.tv/links **Me soutenir :** https://www.patreon.com/raphgilles **Mon matériel (liens affiliés) :** Caméra (Sony A7SII) : https://amzn.to/3QR7K7C Drone (DJI Phantom 3 Professionnal) : http://bit.ly/29FvkR0 Micro (Shure VP83) : http://bit.ly/29McW8A Objectif grand angle (Sony 16-35mm) : http://bit.ly/29y08zr Objectif zoom (Canon 70-300mm) : https://amzn.to/3UPyuqn Bague d’adaptation Canon/Sony : http://bit.ly/2a5ctwX Trépied articulé (Gorillapod) : https://amzn.to/4ao4bwQ Sac drone (Manfrotto Aviator) : http://bit.ly/29EeEKx
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Raph
16 vues • Il y a 1 an
Le 24 septembre 2018. Ce jour ci, nous avions loué une voiture pour commencer notre exploration de l’ile de Basse-Terre. Après une journée à en prendre plein les yeux, la nature nous offrait un bouquet final à couper le souffle : En face de nous un coucher de soleil comme rarement j’en ai vu, derrière nous un double arc-en-ciel. Le phare de la pointe du Vieux-Fort, visible sur cette photo, est le point le plus au Sud de la Guadeloupe.
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Raph
3 vues • Il y a 11 mois
Le 16 janvier 2019. J'écrivais. En vous voyant dans cette forêt, j’aurais pu continuer ma route comme je me suis habitué à le faire. Toujours avec un sentiment de culpabilité, mais les animaux errants sont si nombreux en Guadeloupe... que puis-je y faire ? Pourtant ce jour là je suis incapable d’expliquer ce qui m’a fait m’arrêter, mais je l’ai fait. Sans hésiter vous êtes venues à ma rencontre. Vous, si peureuses au quotidien, vous m’avez accordé votre confiance dès les premières secondes. Je me suis alors porté garant de votre avenir. Et comme si nous avions signé un pacte, vous vous êtes portées garantes de ma bonne humeur. Tout dans notre rencontre n’est dû qu’au hasard. À une succession de hasards qui pour une fois nous ont emmené à une belle aventure. Finalement, votre vie ne commence pas si mal !
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Raph
9 vues • Il y a 10 mois
Le 28 janvier 2019. J'écrivais. Je vous raconte dans ma story le premier jour que j’ai passé au volant de la Dacia Duster de Sixt Antilles. Vous savez quand on aime explorer, que nous ayons l’âme écolo ou non, il y a bien un élément crucial pour se rendre à destination : le véhicule. Ça peut être le train, ou beaucoup plus rarement l’avion et le bateau. Mais la plupart du temps ce sera la voiture qui me déplacera. J’avoue que c’est un de mes vices. Je roule sans trop réfléchir à la planète. Déjà parce que j’adore être sur la route. Ce sont toujours des moments qui me permettent de me recentrer sur moi-même, de m’évader. Au volant d’une voiture je passe souvent des moments privilégiés avec moi-même. Sur les grandes lignes droites, mes pensées vont et viennent. Sur les routes plus sportives, alors elles s’échappent et laissent la place à une concentration sans faille. J’aime la conduite et la sensation de glisse que ça me procure. Voir les paysages défiler à l’infini et, des fois, faire un détour quand au loin je sens que je vais trouver une pépite. J’adore être sur la route mais aussi, plus bêtement, il serait compliqué de faire autant de découvertes sans utiliser la voiture. C’est donc un élément central de ma vie. Et c’est tout naturellement que lorsque Sixt m’a proposé ce partenariat, j’ai accepté avec grand plaisir ! Si au quotidien c’est une vieille Clio qui m’aide à parcourir la Guadeloupe, pourquoi se priver d’un confort supplémentaire durant quelques jours ? Car si la Dacia Duster reste une entrée de gamme, elle est plus haute, plus spacieuse, et plus puissante. Et puis c’est aussi l’occasion pour moi d’essayer une nouvelle voiture ! 😙 C’est ainsi que durant 3 jours je vous embarque avec moi dans cette expérience. Et j’espère que vous apprécierez autant que moi !

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16 vues • Il y a 5 ans
Cela fait maintenant quelques mois que je suis de retour en France. J’avais lu moults articles relatant la difficulté de revenir après un long voyage. Je savais. Pourtant j’ai vécu de plein fouet ce que certains appellent “le blues du voyageur”. A la différence que je ne me sentais déjà pas chez moi dans l’hexagone avant mon départ, et qu’en plus de vivre un manque et un décalage par rapport à mes proches, j’ai la confirmation certaine que ma place est ailleurs. Je le ressentais avant et en ai eu la confirmation lorsque, comme pour faire un état des lieux, j’ai commencé à photographier la nature et les paysages. Les pays néolibéraux dépensent toute leur énergie à faire la guerre au vivant. De ce fait, après des décennies d’objetisation de la vie, il est devenu extrêmement difficile en France de trouver un paysage non affecté par l’activité humaine. Que ce soient des lignes à haute tension, des routes, des maisons, des tranchées, des villes, ou encore des monocultures, seuls les lieux les plus arides résistent face à notre avancée mortifère. A titre d’illustration il est bon de savoir que 9m2 de nature disparaissent sous le béton chaque seconde. Soit l’équivalent de la surface de 1 à 3 départements par décennie. Bien entendu cela va en s’accélérant. Et ce fut un choc lorsqu’à mon retour, pour la première fois depuis 6 mois, j’apercevais le paysage français par le hublot de mon avion. Bien que les monocultures existaient également en Guadeloupe elles étaient bien moins invasives. C’est ainsi qu’après avoir évolué si longtemps au milieu d’une nature intacte, dense, et épanouie, observer toute cette étendue bétonnée, brûlée, et rasée m’a profondément bouleversé. Tout ce qui défilait sous mes yeux n’était que mort et désolation. Alors que les larmes me venaient, je me suis fait la promesse de continuer à résister et d’intensifier ma lutte contre ce système nauséabond.
Nous ne saccageons pas seulement notre environnement. Nous en faisons de même avec notre intérieur. Vous pensiez disposer librement de vos corps et de vos esprits ? Au risque de vous décevoir, non. Comment, alors que l’État impose le programme et la méthode d’éducation de nos jeunes aux écoles, peut-on encore croire développer notre propre pensée ? Comment, alors que 90% des médias appartiennent à une poignée de milliardaires (les 10% restants étant publics mais gérés par des lobbyistes), peut-on encore imaginer disposer d’un libre arbitre ? Bien sûr la réalité est terriblement plus sombre et tout est mis en œuvre, dès notre plus jeune âge et jusqu’à notre mort, pour nous priver de nos émotions et nous plonger dans une concurrence féroce. Le malheur des uns fait le bonheur des autres, parait-il. Et nous devrions nous contenter de ceci. Et nos corps ? Quelques lignes suffiront à démontrer que nous n’en n’avons pas la pleine propriété, la plupart d’entre-nous s’en dépossédant la majeure partie de leur temps réveillé en échange de peu de sous. Bien souvent pour effectuer des tâches que l’esprit n’a pas envie de faire, soit dit en passant. Mais s’ils se détournent de la location de leurs corps à la société, comment peuvent-ils espérer survivre ? Alors si nous n’avons pas la liberté de faire ce que nous voulons, comme nous le voulons, quand nous le voulons, pouvons-nous toujours défendre l’idée que nous sommes libres de disposer de nos corps ? Un exemple concret pour illustrer tous mes précédents propos est le suivant : Tout le monde est malheureux d’être responsable de la sixième extinction de masse des espèces. Pourtant personne ne pense avoir la liberté de changer de mode vie. Traduisez ces deux phrases par : Le système néolibéral détruit le vivant. Le système néolibéral asservit les humains pour en faire ses outils de destruction. Pourtant un autre monde est possible. L’humanité ne traverse pas sa première crise ni son premier changement de régime. La liberté suivant toujours son cours et étant aussi maitrisable que les éléments. C’est à dire pas du tout. Si Rome ne s’est pas faite en un jour, son déclin non plus. Pourtant lorsque les Wisigoths s’emparèrent de la ville, les peuples crièrent à la fin du monde. C’est ainsi que Jérôme de Palestine écrivit « *Avec une ville et une seule, est mort le monde entier* ». C’était en 410. Et en effet, après presque 1000 ans sous le régime de l’Empire Romain, il devait être bien difficile d’imaginer comment continuer d’exister. Pourtant nous nous en sommes sortis, et nous sommes là, à faire les timides face à un changement drastique (mais très excitant) de système après seulement un siècle d’égarement ! Bien que s’en soit une, je n’aime pas parler de révolution. C’est un mot que j’utilise très peu. Très certainement parce que la révolution française fut violente et menée par des privilégiés. Et sans surprise la société actuelle est basée sur ce modèle dans lequel les plus aisés conservent et assurent leurs acquis par la force. Non. Pour partir sur des bases saines, le changement doit être universel et s’effectuer de façon sereine. Il est temps pour l’humanité de s’appuyer sur ses savoirs, ses expériences, son histoire pour construire et reconstruire ce qu’elle a saccagé. Il est temps qu’elle fasse la paix avec la nature, donc avec elle-même. Nous devons reconnaitre et accepter nos erreurs. Ne pas nous en vouloir. Car il est vrai que ce dernier siècle fut stimulant ! Nous avons fait plus de découvertes que jamais les autres civilisations réunies n’en ont faites. Nous avons créé la voiture, l’avion, la fusée, le satellite, avons inventé la télévision, internet, avons développé l’eau courante, l’électricité, les soins, avons pris conscience du droit des femmes et des LGBT… Si bien des combats restent à mener, il y a malgré tout vraiment de quoi s’enorgueillir ! Et si maintenant, nous mettions toute cette connaissance et tout ce savoir faire au service de notre environnement ? C’est sans doute le défit le plus exaltant de l’histoire de l’humanité, bien loin devant la conquête de l’espace ! Parce que s’atteler à le faire démontrera à quel point l’humain est un être ambitieux et sait rester solide face à la difficulté. Mais surtout parce qu’enfin nous aurons l’opportunité de mettre en application toutes nos valeurs positives comme l’amour, l’entraide, l’empathie, le respect ou encore le partage. Nous pourrons revaloriser la croissance intellectuelle, la connaissance, et la science. Et enfin nous aurons la chance de reconstruire, en nous basant sur toutes les richesses précédemment citées, un monde dans lequel nous serons en symbiose. Dans lequel nous remplacerons la destruction contre de l’harmonie, dans lequel l’objet sera moins intéressant que le vivant, dans lequel la domination fera place à la résilience. Alors nous lirons l’histoire d’aujourd’hui et comme nous en avons la sensation pour bien d’autres périodes, la considérerons comme extrêmement sombre, mais surtout très absurde. Et nous pourrons être fiers d’avoir fait preuve d’un fantastique courage collectif et de nous être opposés à l’horreur du néolibéralisme. Oui, ma place est ailleurs. Dans cet autre monde que nous allons construire. Le pouvoir est entre nos mains.
Raph
Cela fait maintenant quelques mois que je suis de retour en France. J’avais lu moults articles relatant la difficulté de revenir après un long voyage. Je savais. Pourtant j’ai vécu de plein fouet ce que certains appellent “le blues du voyageur”. A la différence que je ne me sentais déjà pas chez moi dans l’hexagone avant mon départ, et qu’en plus de vivre un manque et un décalage par rapport à mes proches, j’ai la confirmation certaine que ma place est ailleurs. Je le ressentais avant et en ai eu la confirmation lorsque, comme pour faire un état des lieux, j’ai commencé à photographier la nature et les paysages. Les pays néolibéraux dépensent toute leur énergie à faire la guerre au vivant. De ce fait, après des décennies d’objetisation de la vie, il est devenu extrêmement difficile en France de trouver un paysage non affecté par l’activité humaine. Que ce soient des lignes à haute tension, des routes, des maisons, des tranchées, des villes, ou encore des monocultures, seuls les lieux les plus arides résistent face à notre avancée mortifère. A titre d’illustration il est bon de savoir que 9m2 de nature disparaissent sous le béton chaque seconde. Soit l’équivalent de la surface de 1 à 3 départements par décennie. Bien entendu cela va en s’accélérant. Et ce fut un choc lorsqu’à mon retour, pour la première fois depuis 6 mois, j’apercevais le paysage français par le hublot de mon avion. Bien que les monocultures existaient également en Guadeloupe elles étaient bien moins invasives. C’est ainsi qu’après avoir évolué si longtemps au milieu d’une nature intacte, dense, et épanouie, observer toute cette étendue bétonnée, brûlée, et rasée m’a profondément bouleversé. Tout ce qui défilait sous mes yeux n’était que mort et désolation. Alors que les larmes me venaient, je me suis fait la promesse de continuer à résister et d’intensifier ma lutte contre ce système nauséabond.
Nous ne saccageons pas seulement notre environnement. Nous en faisons de même avec notre intérieur. Vous pensiez disposer librement de vos corps et de vos esprits ? Au risque de vous décevoir, non. Comment, alors que l’État impose le programme et la méthode d’éducation de nos jeunes aux écoles, peut-on encore croire développer notre propre pensée ? Comment, alors que 90% des médias appartiennent à une poignée de milliardaires (les 10% restants étant publics mais gérés par des lobbyistes), peut-on encore imaginer disposer d’un libre arbitre ? Bien sûr la réalité est terriblement plus sombre et tout est mis en œuvre, dès notre plus jeune âge et jusqu’à notre mort, pour nous priver de nos émotions et nous plonger dans une concurrence féroce. Le malheur des uns fait le bonheur des autres, parait-il. Et nous devrions nous contenter de ceci. Et nos corps ? Quelques lignes suffiront à démontrer que nous n’en n’avons pas la pleine propriété, la plupart d’entre-nous s’en dépossédant la majeure partie de leur temps réveillé en échange de peu de sous. Bien souvent pour effectuer des tâches que l’esprit n’a pas envie de faire, soit dit en passant. Mais s’ils se détournent de la location de leurs corps à la société, comment peuvent-ils espérer survivre ? Alors si nous n’avons pas la liberté de faire ce que nous voulons, comme nous le voulons, quand nous le voulons, pouvons-nous toujours défendre l’idée que nous sommes libres de disposer de nos corps ? Un exemple concret pour illustrer tous mes précédents propos est le suivant : Tout le monde est malheureux d’être responsable de la sixième extinction de masse des espèces. Pourtant personne ne pense avoir la liberté de changer de mode vie. Traduisez ces deux phrases par : Le système néolibéral détruit le vivant. Le système néolibéral asservit les humains pour en faire ses outils de destruction. Pourtant un autre monde est possible. L’humanité ne traverse pas sa première crise ni son premier changement de régime. La liberté suivant toujours son cours et étant aussi maitrisable que les éléments. C’est à dire pas du tout. Si Rome ne s’est pas faite en un jour, son déclin non plus. Pourtant lorsque les Wisigoths s’emparèrent de la ville, les peuples crièrent à la fin du monde. C’est ainsi que Jérôme de Palestine écrivit « *Avec une ville et une seule, est mort le monde entier* ». C’était en 410. Et en effet, après presque 1000 ans sous le régime de l’Empire Romain, il devait être bien difficile d’imaginer comment continuer d’exister. Pourtant nous nous en sommes sortis, et nous sommes là, à faire les timides face à un changement drastique (mais très excitant) de système après seulement un siècle d’égarement ! Bien que s’en soit une, je n’aime pas parler de révolution. C’est un mot que j’utilise très peu. Très certainement parce que la révolution française fut violente et menée par des privilégiés. Et sans surprise la société actuelle est basée sur ce modèle dans lequel les plus aisés conservent et assurent leurs acquis par la force. Non. Pour partir sur des bases saines, le changement doit être universel et s’effectuer de façon sereine. Il est temps pour l’humanité de s’appuyer sur ses savoirs, ses expériences, son histoire pour construire et reconstruire ce qu’elle a saccagé. Il est temps qu’elle fasse la paix avec la nature, donc avec elle-même. Nous devons reconnaitre et accepter nos erreurs. Ne pas nous en vouloir. Car il est vrai que ce dernier siècle fut stimulant ! Nous avons fait plus de découvertes que jamais les autres civilisations réunies n’en ont faites. Nous avons créé la voiture, l’avion, la fusée, le satellite, avons inventé la télévision, internet, avons développé l’eau courante, l’électricité, les soins, avons pris conscience du droit des femmes et des LGBT… Si bien des combats restent à mener, il y a malgré tout vraiment de quoi s’enorgueillir ! Et si maintenant, nous mettions toute cette connaissance et tout ce savoir faire au service de notre environnement ? C’est sans doute le défit le plus exaltant de l’histoire de l’humanité, bien loin devant la conquête de l’espace ! Parce que s’atteler à le faire démontrera à quel point l’humain est un être ambitieux et sait rester solide face à la difficulté. Mais surtout parce qu’enfin nous aurons l’opportunité de mettre en application toutes nos valeurs positives comme l’amour, l’entraide, l’empathie, le respect ou encore le partage. Nous pourrons revaloriser la croissance intellectuelle, la connaissance, et la science. Et enfin nous aurons la chance de reconstruire, en nous basant sur toutes les richesses précédemment citées, un monde dans lequel nous serons en symbiose. Dans lequel nous remplacerons la destruction contre de l’harmonie, dans lequel l’objet sera moins intéressant que le vivant, dans lequel la domination fera place à la résilience. Alors nous lirons l’histoire d’aujourd’hui et comme nous en avons la sensation pour bien d’autres périodes, la considérerons comme extrêmement sombre, mais surtout très absurde. Et nous pourrons être fiers d’avoir fait preuve d’un fantastique courage collectif et de nous être opposés à l’horreur du néolibéralisme. Oui, ma place est ailleurs. Dans cet autre monde que nous allons construire. Le pouvoir est entre nos mains.
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80 vues • Il y a 1 an
Voici maintenant un certain nombre d’années que j’ai publié deux articles en rapport avec le partage sur le web. Le premier vous expliquant que je quittais Facebook, autrefois plateforme suprême du partage de liens entre personnes. Le deuxième questionnant le modèle de la plateforme uTip, et rappelant surtout les effets néfastes qu’ont eu les algorithmes discriminants pour le partage. J’avais baissé les bras lorsque j’ai trouvé LA plateforme, qui est plutôt un protocole, ultime et sur laquelle aucune société privée ne pourra mettre en place d’algorithmes privateurs de visibilité au bénéfice de la publicité : Mastodon. Mais également PeerTube et Pixelfed. Les trois plateformes étant interconnectées car utilisant un protocole commun portant le doux nom de Fediverse. ## 2010, la fin de l’ère du web du partage Lorsque le web s’est démocratisé dans les années 2000, c’était avant tout car il favorisait l’échange entre humains. Que ce soit par le biais de forums de discussion, de tchats, de sites persos, de blogs… Tout était prétexte à échanger, à communiquer, et le partage allait de bon train. Et puis les premières plateformes centralisées sont arrivées. Toutes proposant des services qui, au départ, allaient dans le sens du partage. YouTube et Dailymotion qui permettaient de diffuser des vidéos plus facilement, Facebook et Twitter qui permettaient de partager des liens ou du textes, Instagram qui permettait de partager des photos. *L'interface de YouTube en 2008* Ainsi, il était possible de publier une vidéo sur YouTube et de partager son lien sur Facebook. Et si le contenu était qualitatif, alors on pouvait espérer un effet boule de neige et voir son travail récompensé par une audience digne de ce nom. C’était l’âge d’or du partage sur le web. Et la promesse de tous les possibles. Et puis aux alentours de 2010, toutes ces entreprises sont passées en bourse, devant adopter par la même occasion des modèles économiques féroces afin de répondre aux exigences de leurs investisseurs. La stratégie fut la même partout : Mettre en place des algorithmes privateurs de visibilité en faveur de la publicité. Ainsi le contenu original et qualitatif a été remplacé par du contenu “choc”. Captant notre attention et encadrant des espaces publicitaires. Ces plateformes qui étaient au départ d’incroyables outils de partage s’étaient ainsi transformées en panneaux publicitaires. Exit les créateurs de contenu. Exit la mise en lien, essence d’internet, entre humains. Nous venions d’entamer **l’ère de la marchandisation du web**. ## L’ère de la marchandisation du web : La traversée du désert Tout site ayant pour modèle économique la publicité a une priorité absolue : capter notre attention. Plus nous leur consacrons du temps, plus nous sommes exposés à de la publicité, plus ils font des bénéfices. Que nous soyons sur Facebook, Instagram, Twitter, ou YouTube, le contenu auquel nous y sommes exposés nous y est imposé. Si le système d’abonnements nous donne l’illusion du choix et du contrôle, il n’en est rien. Les algorithmes nous sont vendus comme nous facilitant la vie, là où en réalité ils compliquent l’accès au contenu qui nous intéresse le plus. *“Reaching people on the internet”* *Crédit : [The Oatmeal](https://theoatmeal.com/comics/reaching_people)* De ce fait, l’ère de la marchandisation du web est celle dans laquelle l’utilisateur aire, devenu totalement passif. Il suffit d’essayer TikTok une heure pour en faire l’expérience. Nous qui pensions nous émanciper de la télévision où le programme nous était imposé… nous sommes laissés piégés par les GAFAMs qui reproduisent exactement le même schéma infantilisant. Côté créateurs de contenu ce fut la débandade. Alors que Facebook permettait de générer un effet de viralité des publications et ainsi d’assurer une visibilité conséquente à tout travail bien léché, qu’Instagram permettait de toucher des centaines de milliers d’utilisateurs, ou que YouTube ouvrait la possibilité de toucher un revenu tout en garder sa créativité intacte… Tout est devenu extrêmement vaporeux et précarisant lorsque les algorithmes se sont durcis. Là où le modèle de base récompensait la qualité, le nouveau modèle récompensait… nous ne savons pas. Et nous ne saurons jamais. Dans tous les cas la traversée du désert était bel et bien entamée pour les personnes qui, comme moi, utilisaient le web pour partager leurs œuvres avec le reste du monde. C’est ce moment que j’ai choisi pour quitter Facebook. Quelques temps plus tard j’arrêtais de faire des vidéos. Et depuis, je ne poste des photos qu’au compte goute lorsque le cœur m’en dit. Mais… ## Des médias sociaux éthiques existent Alors que tout semblait définitivement acquis à la loi du plus riche, de nouveaux médias sociaux ont pointé le bout de leur nez. Ou de leur trompe. J’ai découvert Mastodon fin 2018. Et ce fut un coup de cœur immédiat. Pas d’algorithme autre qu’antéchronologique, pas de société propriétaire multimilliardaire dont l’unique objectif est d’être rentable, un état d’esprit globalement bienveillant, des échanges toujours très intéressants. Et un peu à l’instar des forums de discussion chacun peut créer son propre serveur avec ses propres règles. *Source : [joinmastodon.org](https://joinmastodon.org/fr/servers)* Et si la surprise était déjà excellente, je découvrais dans le même temps la mécanique et les autres plateformes du Fediverse, protocole utilisé par Mastodon pour que chaque serveur puisse communiquer. Vous savez ? C’est exactement comme le sms ou le mail. On peut envoyer un sms depuis un iPhone à un ami qui possède un Android et les deux téléphones sont capables d’interpréter votre échange. La mise en page diffère cependant selon le modèle de smartphone. Pour le Fediverse c’est le même principe. Un message peut prendre la forme d’un texte, à l’instar de Twitter. Ou d’une vidéo, à l’instar de YouTube. Ou d’une image, à l’instar d’Instagram. Et devinez quoi ? Il existe différentes plateformes plutôt orientées texte, vidéo ou photo et capables de toutes communiquer entre-elles. Il s’agit de Mastodon que j’ai déjà évoqué, PeerTube, et Pixelfed. Puisque les 3 plateformes utilisent le même protocole -le Fediverse- il est possible de suivre un compte Pixelfed depuis Mastodon, un compte PeerTube depuis Mastodon, un compte Mastodon depuis Pixelfed… Et de commenter les publications directement depuis sa plateforme favorite. Imaginez pouvoir commenter une vidéo YouTube avec un compte Twitter, ou un tweet depuis votre compte Instagram… C’est ce que permet le Fediverse. *Exemple d’une publication sur PeerTube. Si l’affichage diffère selon si on est sur PeerTube ou Mastodon, il ne s’agit pourtant que d’une seule et même publication.* ## Des milliers de propriétaires : L’ère de la (re)décentralisation Au départ, aller sur le web était synonyme de diversité. Nous avions une multitude de sites à aller surveiller quotidiennement. C’était un enrichissement permanent. Pas tant par la foison de sites qui se proposaient à nous, mais surtout parce que nous étions investis dans la recherche du contenu. Google a d’ailleurs tiré son épingle du jeu à ce moment précis. Faire des recherches et découvrir des pépites étant le but du jeu. Le web était alors décentralisé. Chaque sujet avait son forum de discussions. Beaucoup de monde tenait également son site, ou son blog, pour partager son expérience avec les autres. C’était à la fois riche, mais difficile à suivre. C’est en offrant une réponse à cette difficulté que Facebook a pris de l’ampleur. Sur ce seul site nous pouvions nous exprimer, partager des photos, des moments de vie, des conseils, des vidéos… Le tout sans avoir à jongler savamment entre différents sites. C’est le symbole de la centralisation du web. Le Fediverse allie les forces de la centralisations ainsi que celles de la décentralisation. Une seule plateforme, des milliers de serveurs tous connectés les uns aux autres. Si la plateforme est la même, chaque administrateur applique la politique qu’il souhaite sur son serveur. Si cette proximité retrouvée avec l’administrateur peut au départ intimider, le fait est que ce modèle permet d’éviter que toutes les dérives observées chez les GAFAMs se reproduisent. La plupart des serveurs sont soit directement financés par leurs administrateurs, soit autofinancés par leurs communautés. Ainsi, la publicité et les algorithmes qui vont avec, n’ont pas leur place sur le réseau. Et pour être administrateur de trois serveurs je peux vous assurer que lorsqu’on propose des services de communication à des personnes, on se sent responsables de la sécurité de leurs données. Car oui. Pour en revenir à mon sinueux parcours, j’en suis là. Lorsque j’ai découvert Mastodon, j’ai d’abord expérimenté l’outil sur de gros serveurs, pour très vite ressentir la nécessité de prendre mon autonomie et d’avoir les miens. Autrefois administrateur de deux gros forums, j’étais à l’aise avec les notions d’administration et de modération. Et je trouve qu’il est toujours plus agréable et sécurisant d’être “chez soi”. Autant d’invités puis-je avoir. Si j’administre [tooter‧social](https://tooter.social/), [peertube‧stream](https://peertube.stream/) et [pixelfed.fr](https://pixelfed.fr/) ce n’est pas seulement pour le loisir. C’est aussi par convictions. Car j’ai retrouvé avec le Fediverse l’essence même du web : du lien, du partage, de l’ouverture, de l’enrichissement, de l’humanité. Tout l’inverse de l’expérience que nous proposent désormais les GAFAMs. C’est pour toutes ces raisons que le Fediverse est devenu mon principal outil de partage sur le web. C’est également pour toutes ces raisons que mes instances sont ouvertes à tous : pour permettre à d’autres de profiter de cette fenêtre sur le monde. Si l’ère de sa marchandisation est loin d’être terminée, le Fediverse et ses 9 millions d’utilisateurs redonnent toute sa grâce à la raison d’exister du web : Le partage. L’ère du web du partage est terminée. Vive l’ère du web partage !
Raph
Voici maintenant un certain nombre d’années que j’ai publié deux articles en rapport avec le partage sur le web. Le premier vous expliquant que je quittais Facebook, autrefois plateforme suprême du partage de liens entre personnes. Le deuxième questionnant le modèle de la plateforme uTip, et rappelant surtout les effets néfastes qu’ont eu les algorithmes discriminants pour le partage. J’avais baissé les bras lorsque j’ai trouvé LA plateforme, qui est plutôt un protocole, ultime et sur laquelle aucune société privée ne pourra mettre en place d’algorithmes privateurs de visibilité au bénéfice de la publicité : Mastodon. Mais également PeerTube et Pixelfed. Les trois plateformes étant interconnectées car utilisant un protocole commun portant le doux nom de Fediverse. ## 2010, la fin de l’ère du web du partage Lorsque le web s’est démocratisé dans les années 2000, c’était avant tout car il favorisait l’échange entre humains. Que ce soit par le biais de forums de discussion, de tchats, de sites persos, de blogs… Tout était prétexte à échanger, à communiquer, et le partage allait de bon train. Et puis les premières plateformes centralisées sont arrivées. Toutes proposant des services qui, au départ, allaient dans le sens du partage. YouTube et Dailymotion qui permettaient de diffuser des vidéos plus facilement, Facebook et Twitter qui permettaient de partager des liens ou du textes, Instagram qui permettait de partager des photos. *L'interface de YouTube en 2008* Ainsi, il était possible de publier une vidéo sur YouTube et de partager son lien sur Facebook. Et si le contenu était qualitatif, alors on pouvait espérer un effet boule de neige et voir son travail récompensé par une audience digne de ce nom. C’était l’âge d’or du partage sur le web. Et la promesse de tous les possibles. Et puis aux alentours de 2010, toutes ces entreprises sont passées en bourse, devant adopter par la même occasion des modèles économiques féroces afin de répondre aux exigences de leurs investisseurs. La stratégie fut la même partout : Mettre en place des algorithmes privateurs de visibilité en faveur de la publicité. Ainsi le contenu original et qualitatif a été remplacé par du contenu “choc”. Captant notre attention et encadrant des espaces publicitaires. Ces plateformes qui étaient au départ d’incroyables outils de partage s’étaient ainsi transformées en panneaux publicitaires. Exit les créateurs de contenu. Exit la mise en lien, essence d’internet, entre humains. Nous venions d’entamer **l’ère de la marchandisation du web**. ## L’ère de la marchandisation du web : La traversée du désert Tout site ayant pour modèle économique la publicité a une priorité absolue : capter notre attention. Plus nous leur consacrons du temps, plus nous sommes exposés à de la publicité, plus ils font des bénéfices. Que nous soyons sur Facebook, Instagram, Twitter, ou YouTube, le contenu auquel nous y sommes exposés nous y est imposé. Si le système d’abonnements nous donne l’illusion du choix et du contrôle, il n’en est rien. Les algorithmes nous sont vendus comme nous facilitant la vie, là où en réalité ils compliquent l’accès au contenu qui nous intéresse le plus. *“Reaching people on the internet”* *Crédit : [The Oatmeal](https://theoatmeal.com/comics/reaching_people)* De ce fait, l’ère de la marchandisation du web est celle dans laquelle l’utilisateur aire, devenu totalement passif. Il suffit d’essayer TikTok une heure pour en faire l’expérience. Nous qui pensions nous émanciper de la télévision où le programme nous était imposé… nous sommes laissés piégés par les GAFAMs qui reproduisent exactement le même schéma infantilisant. Côté créateurs de contenu ce fut la débandade. Alors que Facebook permettait de générer un effet de viralité des publications et ainsi d’assurer une visibilité conséquente à tout travail bien léché, qu’Instagram permettait de toucher des centaines de milliers d’utilisateurs, ou que YouTube ouvrait la possibilité de toucher un revenu tout en garder sa créativité intacte… Tout est devenu extrêmement vaporeux et précarisant lorsque les algorithmes se sont durcis. Là où le modèle de base récompensait la qualité, le nouveau modèle récompensait… nous ne savons pas. Et nous ne saurons jamais. Dans tous les cas la traversée du désert était bel et bien entamée pour les personnes qui, comme moi, utilisaient le web pour partager leurs œuvres avec le reste du monde. C’est ce moment que j’ai choisi pour quitter Facebook. Quelques temps plus tard j’arrêtais de faire des vidéos. Et depuis, je ne poste des photos qu’au compte goute lorsque le cœur m’en dit. Mais… ## Des médias sociaux éthiques existent Alors que tout semblait définitivement acquis à la loi du plus riche, de nouveaux médias sociaux ont pointé le bout de leur nez. Ou de leur trompe. J’ai découvert Mastodon fin 2018. Et ce fut un coup de cœur immédiat. Pas d’algorithme autre qu’antéchronologique, pas de société propriétaire multimilliardaire dont l’unique objectif est d’être rentable, un état d’esprit globalement bienveillant, des échanges toujours très intéressants. Et un peu à l’instar des forums de discussion chacun peut créer son propre serveur avec ses propres règles. *Source : [joinmastodon.org](https://joinmastodon.org/fr/servers)* Et si la surprise était déjà excellente, je découvrais dans le même temps la mécanique et les autres plateformes du Fediverse, protocole utilisé par Mastodon pour que chaque serveur puisse communiquer. Vous savez ? C’est exactement comme le sms ou le mail. On peut envoyer un sms depuis un iPhone à un ami qui possède un Android et les deux téléphones sont capables d’interpréter votre échange. La mise en page diffère cependant selon le modèle de smartphone. Pour le Fediverse c’est le même principe. Un message peut prendre la forme d’un texte, à l’instar de Twitter. Ou d’une vidéo, à l’instar de YouTube. Ou d’une image, à l’instar d’Instagram. Et devinez quoi ? Il existe différentes plateformes plutôt orientées texte, vidéo ou photo et capables de toutes communiquer entre-elles. Il s’agit de Mastodon que j’ai déjà évoqué, PeerTube, et Pixelfed. Puisque les 3 plateformes utilisent le même protocole -le Fediverse- il est possible de suivre un compte Pixelfed depuis Mastodon, un compte PeerTube depuis Mastodon, un compte Mastodon depuis Pixelfed… Et de commenter les publications directement depuis sa plateforme favorite. Imaginez pouvoir commenter une vidéo YouTube avec un compte Twitter, ou un tweet depuis votre compte Instagram… C’est ce que permet le Fediverse. *Exemple d’une publication sur PeerTube. Si l’affichage diffère selon si on est sur PeerTube ou Mastodon, il ne s’agit pourtant que d’une seule et même publication.* ## Des milliers de propriétaires : L’ère de la (re)décentralisation Au départ, aller sur le web était synonyme de diversité. Nous avions une multitude de sites à aller surveiller quotidiennement. C’était un enrichissement permanent. Pas tant par la foison de sites qui se proposaient à nous, mais surtout parce que nous étions investis dans la recherche du contenu. Google a d’ailleurs tiré son épingle du jeu à ce moment précis. Faire des recherches et découvrir des pépites étant le but du jeu. Le web était alors décentralisé. Chaque sujet avait son forum de discussions. Beaucoup de monde tenait également son site, ou son blog, pour partager son expérience avec les autres. C’était à la fois riche, mais difficile à suivre. C’est en offrant une réponse à cette difficulté que Facebook a pris de l’ampleur. Sur ce seul site nous pouvions nous exprimer, partager des photos, des moments de vie, des conseils, des vidéos… Le tout sans avoir à jongler savamment entre différents sites. C’est le symbole de la centralisation du web. Le Fediverse allie les forces de la centralisations ainsi que celles de la décentralisation. Une seule plateforme, des milliers de serveurs tous connectés les uns aux autres. Si la plateforme est la même, chaque administrateur applique la politique qu’il souhaite sur son serveur. Si cette proximité retrouvée avec l’administrateur peut au départ intimider, le fait est que ce modèle permet d’éviter que toutes les dérives observées chez les GAFAMs se reproduisent. La plupart des serveurs sont soit directement financés par leurs administrateurs, soit autofinancés par leurs communautés. Ainsi, la publicité et les algorithmes qui vont avec, n’ont pas leur place sur le réseau. Et pour être administrateur de trois serveurs je peux vous assurer que lorsqu’on propose des services de communication à des personnes, on se sent responsables de la sécurité de leurs données. Car oui. Pour en revenir à mon sinueux parcours, j’en suis là. Lorsque j’ai découvert Mastodon, j’ai d’abord expérimenté l’outil sur de gros serveurs, pour très vite ressentir la nécessité de prendre mon autonomie et d’avoir les miens. Autrefois administrateur de deux gros forums, j’étais à l’aise avec les notions d’administration et de modération. Et je trouve qu’il est toujours plus agréable et sécurisant d’être “chez soi”. Autant d’invités puis-je avoir. Si j’administre [tooter‧social](https://tooter.social/), [peertube‧stream](https://peertube.stream/) et [pixelfed.fr](https://pixelfed.fr/) ce n’est pas seulement pour le loisir. C’est aussi par convictions. Car j’ai retrouvé avec le Fediverse l’essence même du web : du lien, du partage, de l’ouverture, de l’enrichissement, de l’humanité. Tout l’inverse de l’expérience que nous proposent désormais les GAFAMs. C’est pour toutes ces raisons que le Fediverse est devenu mon principal outil de partage sur le web. C’est également pour toutes ces raisons que mes instances sont ouvertes à tous : pour permettre à d’autres de profiter de cette fenêtre sur le monde. Si l’ère de sa marchandisation est loin d’être terminée, le Fediverse et ses 9 millions d’utilisateurs redonnent toute sa grâce à la raison d’exister du web : Le partage. L’ère du web du partage est terminée. Vive l’ère du web partage !
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64 vues • Il y a 6 ans
Jamais je n'aurais imaginé rentrer de Guadeloupe avec un chien. C'est pourtant ce qui m'est arrivé, et ce qui arrive finalement à pas mal de personnes qui une fois arrivées sur l'archipel se retrouvent confrontées à une réalité qui attriste : les chiens errants y sont extrêmement nombreux, résultat d'un rapport antillais / chiens très particulier. Souvent j'ai détourné le regard, ne sachant que faire face à cette forme de misère. Si les plus forts et les plus futés s'en sortent bien, d'autres meurent de faim ou rongés par des parasites. Et c'est souvent lors de leurs premiers mois d'existence que tout se joue. ## Ma rencontre avec Tya et Cheyenne Ce jour là, j'avais décidé de faire le tour de l'île de Basse-Terre. En passant par les plages et chemins de Deshaies, Bouillante, et puis finalement Vieux Habitants où j'ai décidé de remonter la Grand Rivière. Sur la route j'esquive de justesse un chiot mort, certainement percuté par une autre voiture. Un peu secoué, je continue de m'enfoncer dans la forêt. C'est alors que, seulement quelques minutes plus tard, les cris de deux chiots m'interpellent : du coin de l'oeil j'arrive à percevoir qu'un des deux porte un collier. Ici, loin de toute forme de vie humaine. Comprenant de suite qu'ils avaient lâchement été abandonnés loin des regards, je décide de m'arrêter au moins pour lui retirer le collier et ainsi lui éviter de mourrir étouffé par sa propre croissance. *Vidéo enregistrée à l'instant de ma rencontre avec Tya et Cheyenne.* Mais ce qui devait arriver arriva et j'ai baissé ma garde. J'ai donc décidé de les prendre en charge et de leur trouver une famille. C'est une connaissance assistante-vétérinaire qui m'a conseillé de m'orienter vers l'association "[Les Loulous de Gwada](https://www.lesloulousdegwada.com/)" qui s'occupe de trouver des familles d'accueil aux chiens et de les rapatrier en France s'ils trouvent un adoptant. Aussi ils prennent en charge les frais de vétérinaire, ce dont les deux chiots avaient grandement besoin. C'est ainsi que Tya et Cheyenne sont entrées dans ma vie. De jours en jours, de semaines en semaines, j'ai fait leur éducation. Nous avons fait des promenades inoubliables ensemble. Et finalement Tya a été adoptée et son départ a été un véritable choc qui m'a poussé à adopter Cheyenne. Si j'ai toujours côtoyés des chiens, je ne pensais vraiment pas être prêt à en adopter un dans cette période de ma vie. Et pourtant... ## Partir en Guadeloupe pour sauver un chien... C'est un fait qui donne le vertige et qui souligne à quel point acheter en élevage est un non-sens. Voyager en Guadeloupe une semaine revient approximativement à 700-800 euros par personne... vol, hotel, et nourriture inclus. Un chien d'élevage coûte souvent entre 800 et 1200 euros. Il est donc plus avantageux de s'offrir un voyage sur cet archipel merveilleux et d'en repartir avec un chien que vous aurez sauvé et des souvenirs plein la tête, que d'en acheter un en métropole. En prime vous aurez la fierté d'avoir sauvé une vie. Trouver un chien en Guadeloupe est plus simple que de trouver un restaurant. Il y en a absolument partout et de tous âges. Dans la nature, au bord des routes, en ville... C'est très déroutant au départ, mais après quelques semaines ça fait partie du décor. Malgré tout j'ai vite pris la décision de nourrir ceux que je croisais lorsque je promenais Cheyenne. Et c'était en même temps l'occasion de l'habituer aux autres chiens ! Petite précision importante si vous décidez de faire ça : il faudra absolument passer voir un vétérinaire pour obtenir un certificat de bonne santé nécessaire pour faire prendre l'avion à un chien. Aussi, pensez à choisir un lieu de résidence où il sera admis de venir avec un animal. ## .. Ou rester en métropole et passer par une association Les associations qui proposent l'adoption avec rapatriement sont nombreuses. Je ne connais que la SPA et [Les Loulous de Gwada](https://www.lesloulousdegwada.com/), mais si vous cherchez vous en trouverez d'autres. Il faut toutefois participer aux frais (soins, nourriture, ect...) qui avoisinent la plupart du temps les 200 euros. Pour avoir des nouvelles de Tya très régulièrement, je peux affirmer que c'est aussi une excellente façon d'adopter un chien guadeloupéen ! Je vous encourage d'ailleurs à jeter un oeil à la page des Loulous de Gwada qui recense tous les chiens actuellement à l'adoption 🙂 ## Le Berger Créole En Guadeloupe et partout dans les Antilles, la race la plus répandue est celle du Berger Créole. Et pour cause : elle s'est formée au fil du temps par le mélange de centaines de générations de chiens errants. Petit à petit ce mélange est devenu homogène, formant cette nouvelle race primitive.   Pour ceux qui ne savent pas ce qu'est un chien primitif, il s'agit à la base des races très peu modifiées par l'Homme. On y retrouve par exemple le Husky de Sibérie et le Shiba Inu pour ne citer que les plus célèbres. Ce sont des chiens très proches de leur instinct de survie, et de ce fait très intelligents. Même si chaque individu reste unique, ils ont pour la plupart un tempérament bien trempé et une personnalité vraiment marquée. Ils sont aussi très communicatifs. Et je vous le dis avec quelques mois d'expérience, mais vivre avec un chien primitif demande un grand sang-froid. Éduquer ce type de chien m'a fait apprendre beaucoup sur moi-même et m'a fait passer par de nombreuses remises en question. Ce ne sont pas des chiens avec lesquels il faut créer un rapport de force, mais au contraire il faut devenir leurs partenaires. Les laisser venir à vous, et leur laisser croire que les décisions viennent d'eux. Ça demande d'apprendre à les connaitre et de parler le même langage qu'eux.
Pour en revenir au Berger Créole, c'est un chien réputé pour être un bon gardien. Et je l'ai constaté avec Cheyenne : elle intimide tout ce qui ressemble à une menace mais n'attaque jamais. Là aussi, ça demande beaucoup de maitrise de soit : difficile de ne pas s'énerver quand elle s'en prend à un enfant en vélo deux fois plus petit qu'elle ! Ce sont des chiens robustes, chasseurs, endurants, joueurs, et qui s'adaptent à toute situation. Mais surtout ce sont des chiens incroyablement intelligents. Lorsque j'ai réussi à créer "le" lien avec Cheyenne, elle a commencé à assimiler tout ce que je tentais de lui apprendre en seulement quelques jours. Et pour finir, je ne sais pas si c'est propre à elle, mais elle me voue une confiance aveugle. Si je lui demande de traverser une rivière dont le courant est trop fort ou de descendre un mur trop haut, elle se lancera sans hésiter. ## Foncez ! Voici donc un résumé assez complet de mon expérience sur l'adoption d'un chien en Guadeloupe. Bien sûr adopter même en métropole revient dans tous les cas à sauver une vie, mais l'archipel guadeloupéen connait une véritable situation de crise. Le chien étant pour la plupart des gens très mal vu, et considéré encore comme un objet pour ceux qui en possèdent, très peu sont stérilisés et les chiots sont jetés dans la rue (s'ils n'y sont pas nés) une foi sevrés. C'est pour cette raison que je vous encourage pleinement à suivre la même démarche que moi et de contribuer à l'amélioration des conditions de vie des chiens de l'archipel. Si vous hésitez, réfléchissez-y ! Et s'il s'agit d'une de vos connaissances faites-lui passer l'information.
Raph
Jamais je n'aurais imaginé rentrer de Guadeloupe avec un chien. C'est pourtant ce qui m'est arrivé, et ce qui arrive finalement à pas mal de personnes qui une fois arrivées sur l'archipel se retrouvent confrontées à une réalité qui attriste : les chiens errants y sont extrêmement nombreux, résultat d'un rapport antillais / chiens très particulier. Souvent j'ai détourné le regard, ne sachant que faire face à cette forme de misère. Si les plus forts et les plus futés s'en sortent bien, d'autres meurent de faim ou rongés par des parasites. Et c'est souvent lors de leurs premiers mois d'existence que tout se joue. ## Ma rencontre avec Tya et Cheyenne Ce jour là, j'avais décidé de faire le tour de l'île de Basse-Terre. En passant par les plages et chemins de Deshaies, Bouillante, et puis finalement Vieux Habitants où j'ai décidé de remonter la Grand Rivière. Sur la route j'esquive de justesse un chiot mort, certainement percuté par une autre voiture. Un peu secoué, je continue de m'enfoncer dans la forêt. C'est alors que, seulement quelques minutes plus tard, les cris de deux chiots m'interpellent : du coin de l'oeil j'arrive à percevoir qu'un des deux porte un collier. Ici, loin de toute forme de vie humaine. Comprenant de suite qu'ils avaient lâchement été abandonnés loin des regards, je décide de m'arrêter au moins pour lui retirer le collier et ainsi lui éviter de mourrir étouffé par sa propre croissance. *Vidéo enregistrée à l'instant de ma rencontre avec Tya et Cheyenne.* Mais ce qui devait arriver arriva et j'ai baissé ma garde. J'ai donc décidé de les prendre en charge et de leur trouver une famille. C'est une connaissance assistante-vétérinaire qui m'a conseillé de m'orienter vers l'association "[Les Loulous de Gwada](https://www.lesloulousdegwada.com/)" qui s'occupe de trouver des familles d'accueil aux chiens et de les rapatrier en France s'ils trouvent un adoptant. Aussi ils prennent en charge les frais de vétérinaire, ce dont les deux chiots avaient grandement besoin. C'est ainsi que Tya et Cheyenne sont entrées dans ma vie. De jours en jours, de semaines en semaines, j'ai fait leur éducation. Nous avons fait des promenades inoubliables ensemble. Et finalement Tya a été adoptée et son départ a été un véritable choc qui m'a poussé à adopter Cheyenne. Si j'ai toujours côtoyés des chiens, je ne pensais vraiment pas être prêt à en adopter un dans cette période de ma vie. Et pourtant... ## Partir en Guadeloupe pour sauver un chien... C'est un fait qui donne le vertige et qui souligne à quel point acheter en élevage est un non-sens. Voyager en Guadeloupe une semaine revient approximativement à 700-800 euros par personne... vol, hotel, et nourriture inclus. Un chien d'élevage coûte souvent entre 800 et 1200 euros. Il est donc plus avantageux de s'offrir un voyage sur cet archipel merveilleux et d'en repartir avec un chien que vous aurez sauvé et des souvenirs plein la tête, que d'en acheter un en métropole. En prime vous aurez la fierté d'avoir sauvé une vie. Trouver un chien en Guadeloupe est plus simple que de trouver un restaurant. Il y en a absolument partout et de tous âges. Dans la nature, au bord des routes, en ville... C'est très déroutant au départ, mais après quelques semaines ça fait partie du décor. Malgré tout j'ai vite pris la décision de nourrir ceux que je croisais lorsque je promenais Cheyenne. Et c'était en même temps l'occasion de l'habituer aux autres chiens ! Petite précision importante si vous décidez de faire ça : il faudra absolument passer voir un vétérinaire pour obtenir un certificat de bonne santé nécessaire pour faire prendre l'avion à un chien. Aussi, pensez à choisir un lieu de résidence où il sera admis de venir avec un animal. ## .. Ou rester en métropole et passer par une association Les associations qui proposent l'adoption avec rapatriement sont nombreuses. Je ne connais que la SPA et [Les Loulous de Gwada](https://www.lesloulousdegwada.com/), mais si vous cherchez vous en trouverez d'autres. Il faut toutefois participer aux frais (soins, nourriture, ect...) qui avoisinent la plupart du temps les 200 euros. Pour avoir des nouvelles de Tya très régulièrement, je peux affirmer que c'est aussi une excellente façon d'adopter un chien guadeloupéen ! Je vous encourage d'ailleurs à jeter un oeil à la page des Loulous de Gwada qui recense tous les chiens actuellement à l'adoption 🙂 ## Le Berger Créole En Guadeloupe et partout dans les Antilles, la race la plus répandue est celle du Berger Créole. Et pour cause : elle s'est formée au fil du temps par le mélange de centaines de générations de chiens errants. Petit à petit ce mélange est devenu homogène, formant cette nouvelle race primitive.   Pour ceux qui ne savent pas ce qu'est un chien primitif, il s'agit à la base des races très peu modifiées par l'Homme. On y retrouve par exemple le Husky de Sibérie et le Shiba Inu pour ne citer que les plus célèbres. Ce sont des chiens très proches de leur instinct de survie, et de ce fait très intelligents. Même si chaque individu reste unique, ils ont pour la plupart un tempérament bien trempé et une personnalité vraiment marquée. Ils sont aussi très communicatifs. Et je vous le dis avec quelques mois d'expérience, mais vivre avec un chien primitif demande un grand sang-froid. Éduquer ce type de chien m'a fait apprendre beaucoup sur moi-même et m'a fait passer par de nombreuses remises en question. Ce ne sont pas des chiens avec lesquels il faut créer un rapport de force, mais au contraire il faut devenir leurs partenaires. Les laisser venir à vous, et leur laisser croire que les décisions viennent d'eux. Ça demande d'apprendre à les connaitre et de parler le même langage qu'eux.
Pour en revenir au Berger Créole, c'est un chien réputé pour être un bon gardien. Et je l'ai constaté avec Cheyenne : elle intimide tout ce qui ressemble à une menace mais n'attaque jamais. Là aussi, ça demande beaucoup de maitrise de soit : difficile de ne pas s'énerver quand elle s'en prend à un enfant en vélo deux fois plus petit qu'elle ! Ce sont des chiens robustes, chasseurs, endurants, joueurs, et qui s'adaptent à toute situation. Mais surtout ce sont des chiens incroyablement intelligents. Lorsque j'ai réussi à créer "le" lien avec Cheyenne, elle a commencé à assimiler tout ce que je tentais de lui apprendre en seulement quelques jours. Et pour finir, je ne sais pas si c'est propre à elle, mais elle me voue une confiance aveugle. Si je lui demande de traverser une rivière dont le courant est trop fort ou de descendre un mur trop haut, elle se lancera sans hésiter. ## Foncez ! Voici donc un résumé assez complet de mon expérience sur l'adoption d'un chien en Guadeloupe. Bien sûr adopter même en métropole revient dans tous les cas à sauver une vie, mais l'archipel guadeloupéen connait une véritable situation de crise. Le chien étant pour la plupart des gens très mal vu, et considéré encore comme un objet pour ceux qui en possèdent, très peu sont stérilisés et les chiots sont jetés dans la rue (s'ils n'y sont pas nés) une foi sevrés. C'est pour cette raison que je vous encourage pleinement à suivre la même démarche que moi et de contribuer à l'amélioration des conditions de vie des chiens de l'archipel. Si vous hésitez, réfléchissez-y ! Et s'il s'agit d'une de vos connaissances faites-lui passer l'information.