15 vues • Il y a 1 an
Le 20 septembre 2018. Face au Houëlmont, sur le point de commencer une exploration qui me transformera. À la découverte de moi-même.
Je décide aujourd’hui de commencer à publier les photos d’une des expériences les plus enrichissantes de toute ma vie ! Mon année en Guadeloupe passée entre mer, océan, volcan, cascades, sources naturellement chaudes, et jungle. Et surtout. SURTOUT. Dans le bain d’une culture encore en train de cicatriser de l’esclavage. D’une histoire qui nous semble à nous, sur le continent européen, si abstraite. Mais qui là bas est encore à vif.
J’arrivais sur les terres d’une population autrefois oppressée par mes supposés ancêtres. Moi qui suis pourtant d’origines vietnamiennes, petit enfant d’immigré. Mais blanc de peau, n’ayant jusque là évolué que sur les terres du capitalisme, sans ne jamais pouvoir éprouver la sordide origine de son développement mondial : L’esclavage.
J’y ai appris que tout comme la famille, il y a la culture dans laquelle on nait et celle que l’on choisit.
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Le 20 novembre 2017.
Comme tous les soirs, le soleil embrassait la mer.
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Le 08 janvier 2019.
Le bleu de la mer des Caraïbes.
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Le 18 janvier 2019.
J'écrivais.
Entre la mer et l’étang, le courant de mes pensées allait et venait au rythme des vagues.
Sous ce soleil à la chaleur rassurante, je me demandais où pouvait bien mener cette plage. Mes pieds s’enfonçant dans le sable brûlant, je savourais cet instant d’errance hasardeuse.
N’est ce pas là le but de la vie ? Explorer sans trop savoir où nous nous aventurons ? Sommes-nous voués à essayer de tout maîtriser ? Où vaut-il mieux accepter que finalement seul le hasard est maître de demain ?
Je ne peux pas décider de comment réagira le moindre grain de sable, la moindre goutte d’eau, ou la moindre feuille qui composent ma vie. Alors que faire ?
Mes pieds dans le sable brûlant, entre la mer et l’étang, j’aire.
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Le 28 janvier 2019.
J'écrivais.
Je ne me lasse pas de ces plages sauvages.
Le pire, c’est que je suis certain que les plages de la métropole devaient être magnifiques avant que nous ne les enterions sous le béton.
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Le 07 février 2019.
Un coucher de soleil guadeloupéen classique.
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Le 10 janvier 2019.
Et puis d’un coup, la magie opère.
8 vues • Il y a 9 mois
Le 14 mars 2019.
J'écrivais.
Vous l’aurez remarqué, je peine à me remettre à Instagram. Bien que j’ai programmé de quitter -en partie- la plate-forme d’ici quelques semaines, je dois avouer qu’il me tarde plus que je ne le pensais.
Marre de son algorithme qui nous éloigne de plus en plus au fil des jours. Marre de l’ambiance désertique qui en incombe.
Je m’intéresse beaucoup aux réseaux décentralisés du type Pixelfed, Mastodon et Peertube. Et je suis en train d’apprendre à mettre en place des instances pour enfin retrouver ma liberté de publication que j’ai perdu ici.
Vous imaginez ? J’ai arrêté de regarder la télévision il y a 14 ans car je ne supportais pas de ne pas contrôler ce que je regardais, et les principales plateformes sociales sont devenues pires avec leurs algorithmes mal-intentionnés. .
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Bref. Mes derniers jours en Guadeloupe vont être intenses. Je suis reparti pour essayer 3 nouvelles voitures de Sixt afin d’explorer la Grande-Terre et le Nord de la Basse-Terre.
14 vues • Il y a 1 an
Le 13 octobre 2018.
Je posais mes pieds pour la première fois sur le sol rocheux de la Pointe des Châteaux. Lieu où mer de Caraïbes et océan Atlantique se rencontrent.
Et quelle énergie ! Des vagues de plusieurs mètres de haut s’abattent sur la plage dans un ronronnement permanent.
Les sens en éveil, j’admirais les rouleaux défiler les uns après les autres.
7 vues • Il y a 1 an
Le 20 octobre 2018.
Lors d’une soirée avec des personnes fraichement rencontrées sur l’archipel guadeloupéen, je m’isolais pour observer le ciel étoilé.
Isolée entre mer des Caraïbes et océan Atlantique, la pollution lumineuse est bien moins marquée en Guadeloupe qu’en métropole. La nuit, les astres y brillent avec une vigueur qu’il est impossible de connaitre dans l’hexagone.
Loin du tumulte de la soirée, je profitais de ce moment unique et savourais la chance que j’avais d’être le témoin d’un spectacle de plus en plus rare.
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Le 30 octobre 2018.
Un coucher de soleil sur la mer des Caraïbes depuis le sommet de la Soufrière.
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Le 20 novembre 2018.
Cette rivière s’appelle « Grande Rivière des Vieux-Habitants » et est la deuxième plus grande de Guadeloupe avec ses 18,9 kilomètres de long !
Elle se jette dans la mer des Caraïbes.
Cet endroit me tient à cœur car c’est la bas que j’ai trouvé les deux chiots que j’ai sauvés.
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Le 23 décembre 2018.
J’écrivais.
En arrivant à la Anse Bertrand, il saute aux yeux que cet endroit a des airs de Bretagne. Composée de grandes falaises formées vague après vague par l’érosion, on oublierait presque être sur une ile des Caraïbes!
Paysage grandiose et revigorant, quelques taches viennent malgré tout gâcher ce tableau et faire se poser des questions quand à son avenir.
Il faut en effet savoir que la Guadeloupe est envahie par les sargasses. Algues flottantes, qui dégagent un gaz malodorant et toxique, et qui viennent s’échouer sur le rivage. La raison? Une déforestation trop importante le long des fleuves d’Amérique du Sud.
Le mode de vie des humains a un impact fort sur la planète. Nous voudrions tous faire quelque chose mais les quelques personnes qui se partagent le pouvoir et les richesses comptent bien continuer à tout détruire. Et bien que je déteste la violence, la seule façon d’obtenir un changement sera malheureusement sanglante.
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Le 23 décembre 2018.
J’écrivais.
Il paraît que le 31 décembre est un jour de rétrospective. L’occasion de faire le point.
Exercice très difficile pour moi qui, exposant mon quotidien sur les réseaux sociaux, tombe comme tout le monde dans un optimisme hypocrite. « La vie est belle sous le soleil des Caraïbes. »
Non.
Je viens de vivre une des années les plus éprouvantes de mon existence. Peut être la plus difficile. M’écroulant peu à peu sous le poids de tous mes échecs, avec très peu (aucune) de réussite pour m’aider à tenir encore debout.
Sur Instagram on lit des textes qui font rêver à longueur de timeline. Nous serions maîtres de notre destin disent-ils. Mais non. Nous ne sommes maîtres de rien. Tout comme il est impossible de prévoir les mouvements de l’eau dans l’océan, il est impossible de prévoir ce que nous réserve la vie. Si aujourd’hui je suis en pleine noyade, peut être que demain un courant me fera remonter à la surface. Rien n’est prévisible et rien n’est sous contrôle.
Entre remises en question et psychothérapie j’en arrive donc à cette conclusion : il n’y a rien que je puisse faire. Dans les abysses, à bout de forces d’essayer de retenir mon souffle, j’attends qu’un courant ascendant vienne à mon secours. Si j’ai de la chance.
Allez. Bonne année.
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Le 05 janvier 2019.
Vu de ma fenêtre, un coucher de soleil sur la mer des Caraïbes.
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Le 21 février 2019.
J'écrivais.
Prendre de la hauteur avec mon drone me permet parfois de trouver des endroits que je n’aurais jamais eu l’idée d’explorer avant ! Ici non-loin de Matouba, avec cette vue extraordinaire sur les monts Caraïbes !