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02:19
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0 vues • Il y a 7 mois
A short test of the High Frame Rate mode of my all new Sony A7S II. We can now film very beautiful slow motion in 1080p! Filmed in Montpellier. Lenses : Sigma 35mm f1.4 ART + Canon 70-300 f4.5-5.6 IS USM II My review (in french) : http://www.raph.tv/reviews/sony-a7s-ii-test.html Realisation by Raphaël GILLES : http://www.raph.tv/ https://instagram.com/raphgilles https://www.facebook.com/raphgillesfilms Music by Tony Anderson : The Gift of Life.
Raph
A short test of the High Frame Rate mode of my all new Sony A7S II. We can now film very beautiful slow motion in 1080p! Filmed in Montpellier. Lenses : Sigma 35mm f1.4 ART + Canon 70-300 f4.5-5.6 IS USM II My review (in french) : http://www.raph.tv/reviews/sony-a7s-ii-test.html Realisation by Raphaël GILLES : http://www.raph.tv/ https://instagram.com/raphgilles https://www.facebook.com/raphgillesfilms Music by Tony Anderson : The Gift of Life.
02:11
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1 vues • Il y a 7 mois
J’ai une annonce à vous faire : 2015 ayant été la pire année de ma vie (problèmes de santé, financiers, et moral au plus bas) j’ai décidé de reprendre ma vie en main depuis quelques mois. C’est dans cette démarche que je décide de me lancer dans le vlogging. Le but étant simplement de retrouver une vie fun et intéressante, et de partager ces journées avec vous. Ce ne sera pas journalier, mais je tenterais déjà de sortir une vidéo par semaine. Le plus possible en tous cas. P.S. Ma caméra n’avait plus de batterie lorsque j’ai décidé d’enregistrer cette vidéo, j’ai donc énormément abrégé mais ça me laisse l’occasion de vous en dire plus dans les vidéos futures :) Vous pouvez me suivre : https://www.instagram.com/raphgilles https://twitter.com/raphgilles Fuck Facebook! Musique par Thovobeats : https://soundcloud.com/thomas-vos-2 J’ai besoin de tracks! N’hésitez pas à me proposer les vôtres, style hip-hop ou chill à contact@raph.tv Caméra utilisée : Sony A7S II
Raph
J’ai une annonce à vous faire : 2015 ayant été la pire année de ma vie (problèmes de santé, financiers, et moral au plus bas) j’ai décidé de reprendre ma vie en main depuis quelques mois. C’est dans cette démarche que je décide de me lancer dans le vlogging. Le but étant simplement de retrouver une vie fun et intéressante, et de partager ces journées avec vous. Ce ne sera pas journalier, mais je tenterais déjà de sortir une vidéo par semaine. Le plus possible en tous cas. P.S. Ma caméra n’avait plus de batterie lorsque j’ai décidé d’enregistrer cette vidéo, j’ai donc énormément abrégé mais ça me laisse l’occasion de vous en dire plus dans les vidéos futures :) Vous pouvez me suivre : https://www.instagram.com/raphgilles https://twitter.com/raphgilles Fuck Facebook! Musique par Thovobeats : https://soundcloud.com/thomas-vos-2 J’ai besoin de tracks! N’hésitez pas à me proposer les vôtres, style hip-hop ou chill à contact@raph.tv Caméra utilisée : Sony A7S II
06:54
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1 vues • Il y a 7 mois
Vlog_012 : Me voici en route pour Vitrolles avec Jorian Ponomareff pour tourner une de ses vidéos. Là bas nous y retrouvons Thomas Sagnier (alias Blade) pour une super session. Il n’y a pas vraiment de fin à cette vidéo et je m’en excuse! Il était difficile de prévoir que toutes mes batteries seraient à plat en fin de journée. Musique par Joakim Karud : https://soundcloud.com/joakimkarud Voir la vidéo de Jorian : https://www.youtube.com/watch?v=t3pXOBkW-lM Vignette par Vincent Lepeigneul : https://www.facebook.com/LepeigneulVincent/ Plans supplémentaires par Julien Lepeigneul : https://www.facebook.com/Julien-lepeigneul-1588321701385888/ Me suivre : https://twitter.com/raphgilles https://www.instagram.com/raphgilles Snapchat : raphgilles Filmé avec un Sony A7SII, une GoPro 3 Black Edition & un DJI Phantom 3 Professionnal.
Raph
Vlog_012 : Me voici en route pour Vitrolles avec Jorian Ponomareff pour tourner une de ses vidéos. Là bas nous y retrouvons Thomas Sagnier (alias Blade) pour une super session. Il n’y a pas vraiment de fin à cette vidéo et je m’en excuse! Il était difficile de prévoir que toutes mes batteries seraient à plat en fin de journée. Musique par Joakim Karud : https://soundcloud.com/joakimkarud Voir la vidéo de Jorian : https://www.youtube.com/watch?v=t3pXOBkW-lM Vignette par Vincent Lepeigneul : https://www.facebook.com/LepeigneulVincent/ Plans supplémentaires par Julien Lepeigneul : https://www.facebook.com/Julien-lepeigneul-1588321701385888/ Me suivre : https://twitter.com/raphgilles https://www.instagram.com/raphgilles Snapchat : raphgilles Filmé avec un Sony A7SII, une GoPro 3 Black Edition & un DJI Phantom 3 Professionnal.
07:21
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1M1D #3 : Cette semaine je passe du temps avec mes proches (de Montpellier à Carcassonne). Pas de voyage cette fois-ci mais je vous l’assure, la 4ème semaine sera certainement la plus chargée de l’année! Épisode précédent : https://youtu.be/LaYcMbNApKg Musique par Moow : https://soundcloud.com/moow-beatmaker & SAFAKASH : https://soundcloud.com/safakash Me suivre : https://twitter.com/raphgilles https://www.instagram.com/raphgilles https://www.facebook.com/raphgillesfilms Snapchat : raphgilles Filmé avec un Sony A7SII & un DJI Phantom 3 Professionnal.
Raph
1M1D #3 : Cette semaine je passe du temps avec mes proches (de Montpellier à Carcassonne). Pas de voyage cette fois-ci mais je vous l’assure, la 4ème semaine sera certainement la plus chargée de l’année! Épisode précédent : https://youtu.be/LaYcMbNApKg Musique par Moow : https://soundcloud.com/moow-beatmaker & SAFAKASH : https://soundcloud.com/safakash Me suivre : https://twitter.com/raphgilles https://www.instagram.com/raphgilles https://www.facebook.com/raphgillesfilms Snapchat : raphgilles Filmé avec un Sony A7SII & un DJI Phantom 3 Professionnal.
05:18
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0 vues • Il y a 7 mois
Nous voici sur le départ pour Limoux. Sac de 16kg sur le dos, nous retrouvons nos familles dans l’Aude. J’annonce également le nom du gagnant du clavier. S’il passe par là, qu’il se manifeste en MP sur Twitter ou Facebook! **Musique par Dj Quads :** https://soundcloud.com/djquads **Me suivre :** https://raph.tv/links **Me soutenir :** https://www.patreon.com/raphgilles **Mon matériel (liens affiliés) :** Caméra principale (Sony A7SII) : http://bit.ly/29B4v07 Caméra de poche (Sony RX100 V) : http://bit.ly/2hVLzu8 GoPro 5 Black : http://bit.ly/2dGjnPy Drone (DJI Phantom 3 Professionnal) : http://bit.ly/29FvkR0 Micro (Shure VP83) : http://bit.ly/2gTa8eH Objectif grand angle (Sony 16-35mm) : http://bit.ly/29y08zr Objectif zoom (Canon 70-300mm) : http://bit.ly/2gDtDrh Bague d’adaptation Canon-Sony : http://bit.ly/2a5ctwX Trépied articulé (Gorillapod Focus) : http://bit.ly/29uqO5B Sac drone (Manfrotto Aviator) : http://bit.ly/29EeEKx
Raph
Nous voici sur le départ pour Limoux. Sac de 16kg sur le dos, nous retrouvons nos familles dans l’Aude. J’annonce également le nom du gagnant du clavier. S’il passe par là, qu’il se manifeste en MP sur Twitter ou Facebook! **Musique par Dj Quads :** https://soundcloud.com/djquads **Me suivre :** https://raph.tv/links **Me soutenir :** https://www.patreon.com/raphgilles **Mon matériel (liens affiliés) :** Caméra principale (Sony A7SII) : http://bit.ly/29B4v07 Caméra de poche (Sony RX100 V) : http://bit.ly/2hVLzu8 GoPro 5 Black : http://bit.ly/2dGjnPy Drone (DJI Phantom 3 Professionnal) : http://bit.ly/29FvkR0 Micro (Shure VP83) : http://bit.ly/2gTa8eH Objectif grand angle (Sony 16-35mm) : http://bit.ly/29y08zr Objectif zoom (Canon 70-300mm) : http://bit.ly/2gDtDrh Bague d’adaptation Canon-Sony : http://bit.ly/2a5ctwX Trépied articulé (Gorillapod Focus) : http://bit.ly/29uqO5B Sac drone (Manfrotto Aviator) : http://bit.ly/29EeEKx
01:00
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3 vues • Il y a 7 mois
La Guadeloupe regorge de nombreux trésors à explorer. Particulièrement en Basse-Terre où la nature est dense et riche en diversité. Durant 3 jours j’ai exploré quelques-unes de ses routes, sentiers, rivières, montagnes et plages. Cette vidéo réalisée en partenariat (non rémunéré) avec Sixt Antilles qui m’a laissé conduire sa Dacia Duster pour explorer la Basse-Terre. Vous pouvez y apercevoir : - Le Fort Louis Delgrès, symbole de résistance et de liberté. Ce fut un lieu important pour la lutte contre l’esclavage. - La Anse à la Barque qui est un port naturel. Deux corvettes napoléoniennes reposent dans ses profondeurs. - La trace de la Grande Pointe. Une promenade formidable avec vue sur les Saintes et où la rivière "La Coulisse" se jette dans la mer après un enchainement de cascades. - La Bassin Paradise, dans lequel on peut se baigner et plonger. C’est un lieu incroyable, comme suspendu hors du temps. - Bananier qui est une plage de sable noir magnétique, mais avant tout un spot de surf très connu en Guadeloupe. - Et globalement les alentours de Trois-Rivières. Je remercie encore Sixt Antilles de m’avoir apporté son aide dans ma découverte de l’archipel guadeloupéen ! **Suivre Sixt Antilles :** https://www.facebook.com/SixtAntilles/ https://www.instagram.com/sixtantilles/ **Me suivre :** https://raph.tv/links **Me soutenir :** https://www.patreon.com/raphgilles **Mon matériel (liens affiliés) :** DJI Mavic Pro - https://amzn.to/2E6QLYK Sony RX100 V - https://amzn.to/2BNckgX GoPro Hero 6 Black - https://amzn.to/2Nk6LLe Sony A7S II - https://amzn.to/2NmNZTF Sigma 35mm f/1.4 ART - https://amzn.to/2VdisWP Sony 16-36mm f/4.0 - https://amzn.to/2NmYGWi Canon 80-200mm f/2.8 L #guadeloupe #voyage #drone
Raph
La Guadeloupe regorge de nombreux trésors à explorer. Particulièrement en Basse-Terre où la nature est dense et riche en diversité. Durant 3 jours j’ai exploré quelques-unes de ses routes, sentiers, rivières, montagnes et plages. Cette vidéo réalisée en partenariat (non rémunéré) avec Sixt Antilles qui m’a laissé conduire sa Dacia Duster pour explorer la Basse-Terre. Vous pouvez y apercevoir : - Le Fort Louis Delgrès, symbole de résistance et de liberté. Ce fut un lieu important pour la lutte contre l’esclavage. - La Anse à la Barque qui est un port naturel. Deux corvettes napoléoniennes reposent dans ses profondeurs. - La trace de la Grande Pointe. Une promenade formidable avec vue sur les Saintes et où la rivière "La Coulisse" se jette dans la mer après un enchainement de cascades. - La Bassin Paradise, dans lequel on peut se baigner et plonger. C’est un lieu incroyable, comme suspendu hors du temps. - Bananier qui est une plage de sable noir magnétique, mais avant tout un spot de surf très connu en Guadeloupe. - Et globalement les alentours de Trois-Rivières. Je remercie encore Sixt Antilles de m’avoir apporté son aide dans ma découverte de l’archipel guadeloupéen ! **Suivre Sixt Antilles :** https://www.facebook.com/SixtAntilles/ https://www.instagram.com/sixtantilles/ **Me suivre :** https://raph.tv/links **Me soutenir :** https://www.patreon.com/raphgilles **Mon matériel (liens affiliés) :** DJI Mavic Pro - https://amzn.to/2E6QLYK Sony RX100 V - https://amzn.to/2BNckgX GoPro Hero 6 Black - https://amzn.to/2Nk6LLe Sony A7S II - https://amzn.to/2NmNZTF Sigma 35mm f/1.4 ART - https://amzn.to/2VdisWP Sony 16-36mm f/4.0 - https://amzn.to/2NmYGWi Canon 80-200mm f/2.8 L #guadeloupe #voyage #drone
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5 vues • Il y a 6 ans
Très souvent les articles dotés d’un titre proche de celui-ci tendent à expliquer que les réseaux sociaux sont nocifs pour le bien être mental, que ce qui y est publié ne correspond pas à la vraie vie, ou encore que par respect de notre vie privée il est bon de s’en détacher. Ce ne sera pas le cas aujourd’hui. Car dans cet article je vais vous expliquer pourquoi les géants des réseaux sociaux, et en particulier Facebook et Instagram, se transforment peu à peu en médias sociaux. Et pourquoi le terme social ne reste pertinent que parce qu’on peut y ajouter des contacts. Ainsi vous comprendrez pourquoi en tant que créateur de contenu, j’ai décidé de me détacher de ces médias. ## La portée et l’engagement Sur les réseaux sociaux, la portée et l’engagement sont les nerfs de la guerre. Le but est d’y toucher un maximum de monde (la portée) qui interagira un maximum avec vos publications (l’engagement). Pour y parvenir il faut se créer une communauté. La faire grandir, et lui proposer un contenu attrayant. Jusqu’ici tout parait logique et applicable. Seulement non. Facebook (et Instagram qui lui appartient) bride les publications. Même si les profils bénéficient de plus de portée que les pages, on touchera au mieux 10% de nos amis. Concernant les pages ça devient beaucoup plus compliqué puisque les publications les plus intéressantes parviendront difficilement à atteindre 1% de portée pour un engagement quasi-nul. Officiellement Facebook fait ça pour proposer un contenu plus pertinent aux utilisateurs en triant ce qui l’intéressera et ce qui ne l’intéressera pas. La méthode est simple : en abandonnant le fil d’actualité chronologique, le site propose un contenu sélectionné par un algorithme à ses utilisateurs. Mais soyons francs : qui n’a jamais été frustré de ne plus voir les publications de telle ou telle personne? On commence alors à comprendre que non, l’interêt de ce mode d’affichage n’est pas pour l’utilisateur. Donc, de façon moins informelle ça leur permet surtout de générer beaucoup plus de bénéfice en obligeant les pages à mettre la main au porte monnaie pour mettre en avant leurs publications. Pendant longtemps j’ai pensé que mon contenu ne plaisait plus. Que j’avais régressé, ou que mon style était trop en décalage avec une attente globale peu hétérogène. Pour une communauté de 23000 personnes, mes publications n’en touchaient que 800-1000 pour 10-15 likes, aucun partage ni aucun commentaire. Je perdais même des abonnés au goûte à goûte. L’angoisse. Alors j’ai réalisé quelques tests en sponsorisant la quasi-totalité de mes publications à hauteur de 5 à 10€ chacune. Et bien entendu les résultats ne furent pas surprenants : Je suis arrivé à des portées allant de 4000 à 10000 personnes atteintes, pour 500 à 800 likes, quelques partages et pas mal de commentaires. J’ai aussi gagné des abonnés par centaines. ET l’intégralité de ma page a été impacté par chaque publication sponsorisée. Ce qui me choque en premier dans ces chiffres c’est la différence de taux d’engagement entre les deux cas de figure. 1,5% pour une publication simple contre 9% en payant. De façon logique il devrait pourtant être proche : mes photos ne plaisant pas moins si je ne paye pas. J’ai alors compris que, au delà de brider la portée, Facebook bride également le taux d’engagement en ne proposant pas notre contenu aux personnes les plus intéressées si on ne le booste pas. Ce qui à la longue donne cette sensation très désagréable de mal faire son travail et d’être inintéressant. ## Le respect des créateurs est mort Le problème étant que construire une communauté prend du temps. Beaucoup de temps. Ça demande à mettre en place des stratégies, à suivre une ligne éditoriale solide, et à être constant. Et Facebook comme Instagram ont adopté une méthode traitre : ne rien brider au départ pour attirer les créateurs de contenu qui y trouvaient une audience, puis petit à petit restreindre la portée et l’engagement les obligeant à payer pour maintenir difficilement cette même audience. Seulement voilà… Que seraient ces sites sans créateurs de contenu? Qu’il s’agisse des sites d’information, des artistes, des blogueurs, des sportifs, ect… Le principal contenu donnant une valeur ajoutée à nos fils d’actualité proviennent de tous ces acteurs. Je comprend parfaitement qu’une telle stratégie vise principalement les grandes entreprises, mais que deviennent tous ces créateurs indépendants qui n’ont pas les moyens de financer des centaines d’euros par mois en publicité? On les oublie et les oblige à rester ou retomber dans l’anonymat. Et fait vicieux : le fil d’actualité nous présente ainsi des publications peu attrayantes mélangées à des publicités, rendant Facebook et Instagram de moins en moins intéressants pour les utilisateurs. Injustice notable : les deux sites bénéficient d’un quasi-monopole, les rendant malgré tout indispensables. Vous noterez que je n’ai pas parlé de Twitter qui reste selon moi le seul vrai réseau social existant aujourd’hui, mais dont le nombre d’utilisateurs actifs est trop faible pour s’y construire une véritable communauté. Ni de YouTube dont le fonctionnement est très différent, mais pourtant très injuste également. ## Réseaux sociaux, médias sociaux, médias… tout court? À l’origine des réseaux sociaux, des gens qui s’ajoutaient en amis pour échanger entre eux. On parlait de réseaux car un contact pouvait en apporter un autre en fonction de son interaction avec vous. Ainsi par arborescence, on pouvait toucher énormément de personnes avec une publication intéressante. De là est né le phénomène de viralité, dont on ne parle d’ailleurs presque plus aujourd’hui. Puis, la portée et l’engagement ayant été bridés, les réseaux sociaux ne sont plus devenus que des médias sociaux. De simple sites où on échangeait du contenu avec des contacts sans même être sûr de les atteindre. Et bien entendu, nous ne pensions même plus à atteindre les amis de nos amis : la portée des partages étant devenue quasi-nulle. Aujourd’hui, la bride se resserrant sans cesse, nos pages deviennent petit à petit des portfolios. On en arrive au stade de simples médias sur lesquels on publie en priant de toutes nos forces pour que quelqu’un tombe dessus un jour. ## Alors… Que faire? Pour ma part je fais un bon en arrière dans le temps et décide de reprendre le contrôle sur ma communauté. Comment? En créant mon propre site de contenu pour y publier mes humeurs, mes photographies et peut-être (si je m’y remet) mes vidéos. ~~Avec un retour non-anécdotique à la newsletter. Ainsi je suis certain que chaque abonné recevra mon actualité dans sa boite mail et que mon travail ne sera plus vain. D’ailleurs je vous invite à me rejoindre en vous abonnant via le formulaire ci-dessous 🙂~~ EDIT : La newsletter n’ayant pas eu le succès qu’elle méritait, je préfère désormais passer via Twitter pour partager les liens de mes articles. Aussi, [avec l’arrivée de uTip](http://raph.tv/notes/utip) est apparu un nouveau mode de partage pour les créateurs. Je vous invite à m’y suivre et à m’y soutenir !
Raph
Très souvent les articles dotés d’un titre proche de celui-ci tendent à expliquer que les réseaux sociaux sont nocifs pour le bien être mental, que ce qui y est publié ne correspond pas à la vraie vie, ou encore que par respect de notre vie privée il est bon de s’en détacher. Ce ne sera pas le cas aujourd’hui. Car dans cet article je vais vous expliquer pourquoi les géants des réseaux sociaux, et en particulier Facebook et Instagram, se transforment peu à peu en médias sociaux. Et pourquoi le terme social ne reste pertinent que parce qu’on peut y ajouter des contacts. Ainsi vous comprendrez pourquoi en tant que créateur de contenu, j’ai décidé de me détacher de ces médias. ## La portée et l’engagement Sur les réseaux sociaux, la portée et l’engagement sont les nerfs de la guerre. Le but est d’y toucher un maximum de monde (la portée) qui interagira un maximum avec vos publications (l’engagement). Pour y parvenir il faut se créer une communauté. La faire grandir, et lui proposer un contenu attrayant. Jusqu’ici tout parait logique et applicable. Seulement non. Facebook (et Instagram qui lui appartient) bride les publications. Même si les profils bénéficient de plus de portée que les pages, on touchera au mieux 10% de nos amis. Concernant les pages ça devient beaucoup plus compliqué puisque les publications les plus intéressantes parviendront difficilement à atteindre 1% de portée pour un engagement quasi-nul. Officiellement Facebook fait ça pour proposer un contenu plus pertinent aux utilisateurs en triant ce qui l’intéressera et ce qui ne l’intéressera pas. La méthode est simple : en abandonnant le fil d’actualité chronologique, le site propose un contenu sélectionné par un algorithme à ses utilisateurs. Mais soyons francs : qui n’a jamais été frustré de ne plus voir les publications de telle ou telle personne? On commence alors à comprendre que non, l’interêt de ce mode d’affichage n’est pas pour l’utilisateur. Donc, de façon moins informelle ça leur permet surtout de générer beaucoup plus de bénéfice en obligeant les pages à mettre la main au porte monnaie pour mettre en avant leurs publications. Pendant longtemps j’ai pensé que mon contenu ne plaisait plus. Que j’avais régressé, ou que mon style était trop en décalage avec une attente globale peu hétérogène. Pour une communauté de 23000 personnes, mes publications n’en touchaient que 800-1000 pour 10-15 likes, aucun partage ni aucun commentaire. Je perdais même des abonnés au goûte à goûte. L’angoisse. Alors j’ai réalisé quelques tests en sponsorisant la quasi-totalité de mes publications à hauteur de 5 à 10€ chacune. Et bien entendu les résultats ne furent pas surprenants : Je suis arrivé à des portées allant de 4000 à 10000 personnes atteintes, pour 500 à 800 likes, quelques partages et pas mal de commentaires. J’ai aussi gagné des abonnés par centaines. ET l’intégralité de ma page a été impacté par chaque publication sponsorisée. Ce qui me choque en premier dans ces chiffres c’est la différence de taux d’engagement entre les deux cas de figure. 1,5% pour une publication simple contre 9% en payant. De façon logique il devrait pourtant être proche : mes photos ne plaisant pas moins si je ne paye pas. J’ai alors compris que, au delà de brider la portée, Facebook bride également le taux d’engagement en ne proposant pas notre contenu aux personnes les plus intéressées si on ne le booste pas. Ce qui à la longue donne cette sensation très désagréable de mal faire son travail et d’être inintéressant. ## Le respect des créateurs est mort Le problème étant que construire une communauté prend du temps. Beaucoup de temps. Ça demande à mettre en place des stratégies, à suivre une ligne éditoriale solide, et à être constant. Et Facebook comme Instagram ont adopté une méthode traitre : ne rien brider au départ pour attirer les créateurs de contenu qui y trouvaient une audience, puis petit à petit restreindre la portée et l’engagement les obligeant à payer pour maintenir difficilement cette même audience. Seulement voilà… Que seraient ces sites sans créateurs de contenu? Qu’il s’agisse des sites d’information, des artistes, des blogueurs, des sportifs, ect… Le principal contenu donnant une valeur ajoutée à nos fils d’actualité proviennent de tous ces acteurs. Je comprend parfaitement qu’une telle stratégie vise principalement les grandes entreprises, mais que deviennent tous ces créateurs indépendants qui n’ont pas les moyens de financer des centaines d’euros par mois en publicité? On les oublie et les oblige à rester ou retomber dans l’anonymat. Et fait vicieux : le fil d’actualité nous présente ainsi des publications peu attrayantes mélangées à des publicités, rendant Facebook et Instagram de moins en moins intéressants pour les utilisateurs. Injustice notable : les deux sites bénéficient d’un quasi-monopole, les rendant malgré tout indispensables. Vous noterez que je n’ai pas parlé de Twitter qui reste selon moi le seul vrai réseau social existant aujourd’hui, mais dont le nombre d’utilisateurs actifs est trop faible pour s’y construire une véritable communauté. Ni de YouTube dont le fonctionnement est très différent, mais pourtant très injuste également. ## Réseaux sociaux, médias sociaux, médias… tout court? À l’origine des réseaux sociaux, des gens qui s’ajoutaient en amis pour échanger entre eux. On parlait de réseaux car un contact pouvait en apporter un autre en fonction de son interaction avec vous. Ainsi par arborescence, on pouvait toucher énormément de personnes avec une publication intéressante. De là est né le phénomène de viralité, dont on ne parle d’ailleurs presque plus aujourd’hui. Puis, la portée et l’engagement ayant été bridés, les réseaux sociaux ne sont plus devenus que des médias sociaux. De simple sites où on échangeait du contenu avec des contacts sans même être sûr de les atteindre. Et bien entendu, nous ne pensions même plus à atteindre les amis de nos amis : la portée des partages étant devenue quasi-nulle. Aujourd’hui, la bride se resserrant sans cesse, nos pages deviennent petit à petit des portfolios. On en arrive au stade de simples médias sur lesquels on publie en priant de toutes nos forces pour que quelqu’un tombe dessus un jour. ## Alors… Que faire? Pour ma part je fais un bon en arrière dans le temps et décide de reprendre le contrôle sur ma communauté. Comment? En créant mon propre site de contenu pour y publier mes humeurs, mes photographies et peut-être (si je m’y remet) mes vidéos. ~~Avec un retour non-anécdotique à la newsletter. 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10 vues • Il y a 5 ans
Il se passe en France et ailleurs dans le monde quelque chose d’inédit. Les pays dans lesquels l’ingérence américaine se fait la plus forte voient les voiles du fascisme se gonfler d’un grand vent néolibéral. En réponse à cette montée en puissance de ces régimes, [des insurrections éclatent partout sur la planète](https://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/liban/liban-chili-hong-kong-soudan-pourquoi-le-monde-est-il-en-train-de-se-soulever_3672025.html). C’est dans ce genre de situation que l’histoire se fait criante. Aujourd’hui elle nous rappelle que toujours dans les périodes les plus sombres des derniers siècles, le capitalisme était quelque part à l’œuvre. Ces trois dernières années en France nous ont fait entrer dans cette aire. Pas que les précédents gouvernements n’aient fait preuve de fascisme, mais toujours avec plus de pudeur. Seulement nous arrivons à une période charnière de l’existence humaine et c’est notre environnement qui nous y emmène : les limites de la croissance commencent à se faire ressentir, remettant en question la raison d’exister du système capitaliste. Et il ne faut pas tomber dans le piège du discours de nos actuels “représentants” lorsque ceux-ci proclament que nous pourrons toujours miser sur la croissance des liens. Le sous-entendu est flagrant : ils souhaitent monétiser la famille, l’amitié, l’amour après les avoir détruit. Tout ce qui fait de nous des êtres de société. C’est déjà observable au travers des réseaux des GAFAM qui décident à notre place de qui et quoi nous allons pouvoir jouir. L’algorithme de Facebook décide avec qui nous gardons des liens d’amitié, celui de Tinder de qui nous allons tomber amoureux, ceux de YouTube et Netflix de quelle culture va s’afficher sur nos écrans, ect ect. Avec une variable constante : plus on est riche, plus l’accès à cette mise en réseau est complète. Il faut bien comprendre que le capitalisme fait ce qu’il a à faire : il fait tourner son moteur (la croissance) quel que soit le secteur à rendre rentable. Ce n’était pas un problème lorsqu’au début du XXème siècle une machine pouvait prendre la place de plusieurs dizaines d’Hommes tout en conservant une forte croissance. C’est ce qui permis l’accumulation, non sans batailles, de grandes avancées sociales : obtention des congés payés, réduction du nombre d’heures travaillées chaque semaine, départ à la retraite de plus en plus tôt, ect ect… Tout tendait d’apparence vers le mieux. C’était sans compter sur les limites de la soutenabilité par le système Terre de notre épanouissement croissant. Les signes d’affaiblissement de la croissance se font de plus en plus visibles. Et avec l’anéantissement de la biodiversité, du crime climatique, ou encore de l’appauvrissement culturel, la globalisation du fascisme partout dans le monde est l’un des signaux d’alarme que nous devrions écouter. Car désormais, pour ceux qui s’en font les garants, tout est acceptable tant que c’est fait au nom de la croissance. Comme par exemple éborgner des dizaines d’humains qui ne voulaient qu’exprimer toute la difficulté de leurs vies, en mutiler d’autres, diaboliser toute forme d’opposition politique, ou encore faire passer une réforme de force malgré le désaccord de la majorité des citoyens et ce dans des conditions incroyablement anti-démocratiques.
Cette réforme du système des retraites en précède d’autres du même acabit comme [la diminution drastique du droit d’accès au chômage](https://peertube.club/videos/watch/439217a9-95b0-43ec-a9aa-fc7e4a390532). Comme un acharnement sur le temps passé à travailler. Mais pourquoi ? Si ça reste à démontrer, je pressens que ça pourrait être le symptôme du ralentissement de notre avancée technique et technologique. De ce fait les machines remplaceraient de moins en moins d’Hommes, poussant ces derniers à travailler plus pour conserver la sacre-sainte croissance. Ça s’observe déjà dans notre quotidien : les caisses automatiques ne remplacent que 3 à 5 personnes, les bornes d’autoroutes qu’une seule. Même Amazon peine à réduire la main d’œuvre dans ses entrepôts ! // Il est évident que ces affirmations s’inscrivent dans le cadre néolibéral, et que je ne promeus pas la mécanisation qui engendre bien des malheurs pour ceux qui se font prendre leur travail. Je suis pour le salaire à vie ([façon Bernard Friot](https://invidio.us/watch?v=tqC1fQSsxr0)) et la reconnaissance du droit à l’oisiveté qui doit aller de pair avec le droit au travail. Car si on ne reconnait que le droit au travail, alors ce n’est plus un droit mais une obligation. C’est ainsi que le travail devient un outil d’asservissement. // Mais c’est sur l’avenir que nous devrions nous concentrer. Car lorsqu’une société se laisse tenter par le fascisme, ce sont toujours les derniers à avoir acquis des droits qui les perdent. Mais aussi les plus faibles, ceux qui ne peuvent pas produire autant de richesse que les autres et qui sont bien souvent sans défense. Et je crains pour toutes ces communautés qui ont lutté durant des décennies pour enfin gagner en sérénité. Ne laissons pas l’espoir d’une égalité disparaitre au bénéfice d’une hypothétique sécurité. Gardons la tête haute. Car lorsque certains font le pire, ils donnent raison aux autres. Nous sommes ces autres. Et désaveu de démocratie après désaveu de démocratie, les néolibéraux nous préparent la victoire. Non pas parce que nous sommes les plus forts. Mais parce que ça ne peut se passer autrement. Car plus personne ne croit en leur monde qui s’effondre. Nous allons vaincre. Pour qu’enfin la solidarité, la fraternité, la liberté, et la bienveillance brillent à nouveau.
Raph
Il se passe en France et ailleurs dans le monde quelque chose d’inédit. Les pays dans lesquels l’ingérence américaine se fait la plus forte voient les voiles du fascisme se gonfler d’un grand vent néolibéral. En réponse à cette montée en puissance de ces régimes, [des insurrections éclatent partout sur la planète](https://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/liban/liban-chili-hong-kong-soudan-pourquoi-le-monde-est-il-en-train-de-se-soulever_3672025.html). C’est dans ce genre de situation que l’histoire se fait criante. Aujourd’hui elle nous rappelle que toujours dans les périodes les plus sombres des derniers siècles, le capitalisme était quelque part à l’œuvre. Ces trois dernières années en France nous ont fait entrer dans cette aire. Pas que les précédents gouvernements n’aient fait preuve de fascisme, mais toujours avec plus de pudeur. Seulement nous arrivons à une période charnière de l’existence humaine et c’est notre environnement qui nous y emmène : les limites de la croissance commencent à se faire ressentir, remettant en question la raison d’exister du système capitaliste. Et il ne faut pas tomber dans le piège du discours de nos actuels “représentants” lorsque ceux-ci proclament que nous pourrons toujours miser sur la croissance des liens. Le sous-entendu est flagrant : ils souhaitent monétiser la famille, l’amitié, l’amour après les avoir détruit. Tout ce qui fait de nous des êtres de société. C’est déjà observable au travers des réseaux des GAFAM qui décident à notre place de qui et quoi nous allons pouvoir jouir. L’algorithme de Facebook décide avec qui nous gardons des liens d’amitié, celui de Tinder de qui nous allons tomber amoureux, ceux de YouTube et Netflix de quelle culture va s’afficher sur nos écrans, ect ect. Avec une variable constante : plus on est riche, plus l’accès à cette mise en réseau est complète. Il faut bien comprendre que le capitalisme fait ce qu’il a à faire : il fait tourner son moteur (la croissance) quel que soit le secteur à rendre rentable. Ce n’était pas un problème lorsqu’au début du XXème siècle une machine pouvait prendre la place de plusieurs dizaines d’Hommes tout en conservant une forte croissance. C’est ce qui permis l’accumulation, non sans batailles, de grandes avancées sociales : obtention des congés payés, réduction du nombre d’heures travaillées chaque semaine, départ à la retraite de plus en plus tôt, ect ect… Tout tendait d’apparence vers le mieux. C’était sans compter sur les limites de la soutenabilité par le système Terre de notre épanouissement croissant. Les signes d’affaiblissement de la croissance se font de plus en plus visibles. Et avec l’anéantissement de la biodiversité, du crime climatique, ou encore de l’appauvrissement culturel, la globalisation du fascisme partout dans le monde est l’un des signaux d’alarme que nous devrions écouter. Car désormais, pour ceux qui s’en font les garants, tout est acceptable tant que c’est fait au nom de la croissance. Comme par exemple éborgner des dizaines d’humains qui ne voulaient qu’exprimer toute la difficulté de leurs vies, en mutiler d’autres, diaboliser toute forme d’opposition politique, ou encore faire passer une réforme de force malgré le désaccord de la majorité des citoyens et ce dans des conditions incroyablement anti-démocratiques.
Cette réforme du système des retraites en précède d’autres du même acabit comme [la diminution drastique du droit d’accès au chômage](https://peertube.club/videos/watch/439217a9-95b0-43ec-a9aa-fc7e4a390532). Comme un acharnement sur le temps passé à travailler. Mais pourquoi ? Si ça reste à démontrer, je pressens que ça pourrait être le symptôme du ralentissement de notre avancée technique et technologique. De ce fait les machines remplaceraient de moins en moins d’Hommes, poussant ces derniers à travailler plus pour conserver la sacre-sainte croissance. Ça s’observe déjà dans notre quotidien : les caisses automatiques ne remplacent que 3 à 5 personnes, les bornes d’autoroutes qu’une seule. Même Amazon peine à réduire la main d’œuvre dans ses entrepôts ! // Il est évident que ces affirmations s’inscrivent dans le cadre néolibéral, et que je ne promeus pas la mécanisation qui engendre bien des malheurs pour ceux qui se font prendre leur travail. Je suis pour le salaire à vie ([façon Bernard Friot](https://invidio.us/watch?v=tqC1fQSsxr0)) et la reconnaissance du droit à l’oisiveté qui doit aller de pair avec le droit au travail. Car si on ne reconnait que le droit au travail, alors ce n’est plus un droit mais une obligation. C’est ainsi que le travail devient un outil d’asservissement. // Mais c’est sur l’avenir que nous devrions nous concentrer. Car lorsqu’une société se laisse tenter par le fascisme, ce sont toujours les derniers à avoir acquis des droits qui les perdent. Mais aussi les plus faibles, ceux qui ne peuvent pas produire autant de richesse que les autres et qui sont bien souvent sans défense. Et je crains pour toutes ces communautés qui ont lutté durant des décennies pour enfin gagner en sérénité. Ne laissons pas l’espoir d’une égalité disparaitre au bénéfice d’une hypothétique sécurité. Gardons la tête haute. Car lorsque certains font le pire, ils donnent raison aux autres. Nous sommes ces autres. Et désaveu de démocratie après désaveu de démocratie, les néolibéraux nous préparent la victoire. Non pas parce que nous sommes les plus forts. Mais parce que ça ne peut se passer autrement. Car plus personne ne croit en leur monde qui s’effondre. Nous allons vaincre. Pour qu’enfin la solidarité, la fraternité, la liberté, et la bienveillance brillent à nouveau.
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Voici maintenant un certain nombre d’années que j’ai publié deux articles en rapport avec le partage sur le web. Le premier vous expliquant que je quittais Facebook, autrefois plateforme suprême du partage de liens entre personnes. Le deuxième questionnant le modèle de la plateforme uTip, et rappelant surtout les effets néfastes qu’ont eu les algorithmes discriminants pour le partage. J’avais baissé les bras lorsque j’ai trouvé LA plateforme, qui est plutôt un protocole, ultime et sur laquelle aucune société privée ne pourra mettre en place d’algorithmes privateurs de visibilité au bénéfice de la publicité : Mastodon. Mais également PeerTube et Pixelfed. Les trois plateformes étant interconnectées car utilisant un protocole commun portant le doux nom de Fediverse. ## 2010, la fin de l’ère du web du partage Lorsque le web s’est démocratisé dans les années 2000, c’était avant tout car il favorisait l’échange entre humains. Que ce soit par le biais de forums de discussion, de tchats, de sites persos, de blogs… Tout était prétexte à échanger, à communiquer, et le partage allait de bon train. Et puis les premières plateformes centralisées sont arrivées. Toutes proposant des services qui, au départ, allaient dans le sens du partage. YouTube et Dailymotion qui permettaient de diffuser des vidéos plus facilement, Facebook et Twitter qui permettaient de partager des liens ou du textes, Instagram qui permettait de partager des photos. *L'interface de YouTube en 2008* Ainsi, il était possible de publier une vidéo sur YouTube et de partager son lien sur Facebook. Et si le contenu était qualitatif, alors on pouvait espérer un effet boule de neige et voir son travail récompensé par une audience digne de ce nom. C’était l’âge d’or du partage sur le web. Et la promesse de tous les possibles. Et puis aux alentours de 2010, toutes ces entreprises sont passées en bourse, devant adopter par la même occasion des modèles économiques féroces afin de répondre aux exigences de leurs investisseurs. La stratégie fut la même partout : Mettre en place des algorithmes privateurs de visibilité en faveur de la publicité. Ainsi le contenu original et qualitatif a été remplacé par du contenu “choc”. Captant notre attention et encadrant des espaces publicitaires. Ces plateformes qui étaient au départ d’incroyables outils de partage s’étaient ainsi transformées en panneaux publicitaires. Exit les créateurs de contenu. Exit la mise en lien, essence d’internet, entre humains. Nous venions d’entamer **l’ère de la marchandisation du web**. ## L’ère de la marchandisation du web : La traversée du désert Tout site ayant pour modèle économique la publicité a une priorité absolue : capter notre attention. Plus nous leur consacrons du temps, plus nous sommes exposés à de la publicité, plus ils font des bénéfices. Que nous soyons sur Facebook, Instagram, Twitter, ou YouTube, le contenu auquel nous y sommes exposés nous y est imposé. Si le système d’abonnements nous donne l’illusion du choix et du contrôle, il n’en est rien. Les algorithmes nous sont vendus comme nous facilitant la vie, là où en réalité ils compliquent l’accès au contenu qui nous intéresse le plus. *“Reaching people on the internet”* *Crédit : [The Oatmeal](https://theoatmeal.com/comics/reaching_people)* De ce fait, l’ère de la marchandisation du web est celle dans laquelle l’utilisateur aire, devenu totalement passif. Il suffit d’essayer TikTok une heure pour en faire l’expérience. Nous qui pensions nous émanciper de la télévision où le programme nous était imposé… nous sommes laissés piégés par les GAFAMs qui reproduisent exactement le même schéma infantilisant. Côté créateurs de contenu ce fut la débandade. Alors que Facebook permettait de générer un effet de viralité des publications et ainsi d’assurer une visibilité conséquente à tout travail bien léché, qu’Instagram permettait de toucher des centaines de milliers d’utilisateurs, ou que YouTube ouvrait la possibilité de toucher un revenu tout en garder sa créativité intacte… Tout est devenu extrêmement vaporeux et précarisant lorsque les algorithmes se sont durcis. Là où le modèle de base récompensait la qualité, le nouveau modèle récompensait… nous ne savons pas. Et nous ne saurons jamais. Dans tous les cas la traversée du désert était bel et bien entamée pour les personnes qui, comme moi, utilisaient le web pour partager leurs œuvres avec le reste du monde. C’est ce moment que j’ai choisi pour quitter Facebook. Quelques temps plus tard j’arrêtais de faire des vidéos. Et depuis, je ne poste des photos qu’au compte goute lorsque le cœur m’en dit. Mais… ## Des médias sociaux éthiques existent Alors que tout semblait définitivement acquis à la loi du plus riche, de nouveaux médias sociaux ont pointé le bout de leur nez. Ou de leur trompe. J’ai découvert Mastodon fin 2018. Et ce fut un coup de cœur immédiat. Pas d’algorithme autre qu’antéchronologique, pas de société propriétaire multimilliardaire dont l’unique objectif est d’être rentable, un état d’esprit globalement bienveillant, des échanges toujours très intéressants. Et un peu à l’instar des forums de discussion chacun peut créer son propre serveur avec ses propres règles. *Source : [joinmastodon.org](https://joinmastodon.org/fr/servers)* Et si la surprise était déjà excellente, je découvrais dans le même temps la mécanique et les autres plateformes du Fediverse, protocole utilisé par Mastodon pour que chaque serveur puisse communiquer. Vous savez ? C’est exactement comme le sms ou le mail. On peut envoyer un sms depuis un iPhone à un ami qui possède un Android et les deux téléphones sont capables d’interpréter votre échange. La mise en page diffère cependant selon le modèle de smartphone. Pour le Fediverse c’est le même principe. Un message peut prendre la forme d’un texte, à l’instar de Twitter. Ou d’une vidéo, à l’instar de YouTube. Ou d’une image, à l’instar d’Instagram. Et devinez quoi ? Il existe différentes plateformes plutôt orientées texte, vidéo ou photo et capables de toutes communiquer entre-elles. Il s’agit de Mastodon que j’ai déjà évoqué, PeerTube, et Pixelfed. Puisque les 3 plateformes utilisent le même protocole -le Fediverse- il est possible de suivre un compte Pixelfed depuis Mastodon, un compte PeerTube depuis Mastodon, un compte Mastodon depuis Pixelfed… Et de commenter les publications directement depuis sa plateforme favorite. Imaginez pouvoir commenter une vidéo YouTube avec un compte Twitter, ou un tweet depuis votre compte Instagram… C’est ce que permet le Fediverse. *Exemple d’une publication sur PeerTube. Si l’affichage diffère selon si on est sur PeerTube ou Mastodon, il ne s’agit pourtant que d’une seule et même publication.* ## Des milliers de propriétaires : L’ère de la (re)décentralisation Au départ, aller sur le web était synonyme de diversité. Nous avions une multitude de sites à aller surveiller quotidiennement. C’était un enrichissement permanent. Pas tant par la foison de sites qui se proposaient à nous, mais surtout parce que nous étions investis dans la recherche du contenu. Google a d’ailleurs tiré son épingle du jeu à ce moment précis. Faire des recherches et découvrir des pépites étant le but du jeu. Le web était alors décentralisé. Chaque sujet avait son forum de discussions. Beaucoup de monde tenait également son site, ou son blog, pour partager son expérience avec les autres. C’était à la fois riche, mais difficile à suivre. C’est en offrant une réponse à cette difficulté que Facebook a pris de l’ampleur. Sur ce seul site nous pouvions nous exprimer, partager des photos, des moments de vie, des conseils, des vidéos… Le tout sans avoir à jongler savamment entre différents sites. C’est le symbole de la centralisation du web. Le Fediverse allie les forces de la centralisations ainsi que celles de la décentralisation. Une seule plateforme, des milliers de serveurs tous connectés les uns aux autres. Si la plateforme est la même, chaque administrateur applique la politique qu’il souhaite sur son serveur. Si cette proximité retrouvée avec l’administrateur peut au départ intimider, le fait est que ce modèle permet d’éviter que toutes les dérives observées chez les GAFAMs se reproduisent. La plupart des serveurs sont soit directement financés par leurs administrateurs, soit autofinancés par leurs communautés. Ainsi, la publicité et les algorithmes qui vont avec, n’ont pas leur place sur le réseau. Et pour être administrateur de trois serveurs je peux vous assurer que lorsqu’on propose des services de communication à des personnes, on se sent responsables de la sécurité de leurs données. Car oui. Pour en revenir à mon sinueux parcours, j’en suis là. Lorsque j’ai découvert Mastodon, j’ai d’abord expérimenté l’outil sur de gros serveurs, pour très vite ressentir la nécessité de prendre mon autonomie et d’avoir les miens. Autrefois administrateur de deux gros forums, j’étais à l’aise avec les notions d’administration et de modération. Et je trouve qu’il est toujours plus agréable et sécurisant d’être “chez soi”. Autant d’invités puis-je avoir. Si j’administre [tooter‧social](https://tooter.social/), [peertube‧stream](https://peertube.stream/) et [pixelfed.fr](https://pixelfed.fr/) ce n’est pas seulement pour le loisir. C’est aussi par convictions. Car j’ai retrouvé avec le Fediverse l’essence même du web : du lien, du partage, de l’ouverture, de l’enrichissement, de l’humanité. Tout l’inverse de l’expérience que nous proposent désormais les GAFAMs. C’est pour toutes ces raisons que le Fediverse est devenu mon principal outil de partage sur le web. C’est également pour toutes ces raisons que mes instances sont ouvertes à tous : pour permettre à d’autres de profiter de cette fenêtre sur le monde. Si l’ère de sa marchandisation est loin d’être terminée, le Fediverse et ses 9 millions d’utilisateurs redonnent toute sa grâce à la raison d’exister du web : Le partage. L’ère du web du partage est terminée. Vive l’ère du web partage !
Raph
Voici maintenant un certain nombre d’années que j’ai publié deux articles en rapport avec le partage sur le web. Le premier vous expliquant que je quittais Facebook, autrefois plateforme suprême du partage de liens entre personnes. Le deuxième questionnant le modèle de la plateforme uTip, et rappelant surtout les effets néfastes qu’ont eu les algorithmes discriminants pour le partage. J’avais baissé les bras lorsque j’ai trouvé LA plateforme, qui est plutôt un protocole, ultime et sur laquelle aucune société privée ne pourra mettre en place d’algorithmes privateurs de visibilité au bénéfice de la publicité : Mastodon. Mais également PeerTube et Pixelfed. Les trois plateformes étant interconnectées car utilisant un protocole commun portant le doux nom de Fediverse. ## 2010, la fin de l’ère du web du partage Lorsque le web s’est démocratisé dans les années 2000, c’était avant tout car il favorisait l’échange entre humains. Que ce soit par le biais de forums de discussion, de tchats, de sites persos, de blogs… Tout était prétexte à échanger, à communiquer, et le partage allait de bon train. Et puis les premières plateformes centralisées sont arrivées. Toutes proposant des services qui, au départ, allaient dans le sens du partage. YouTube et Dailymotion qui permettaient de diffuser des vidéos plus facilement, Facebook et Twitter qui permettaient de partager des liens ou du textes, Instagram qui permettait de partager des photos. *L'interface de YouTube en 2008* Ainsi, il était possible de publier une vidéo sur YouTube et de partager son lien sur Facebook. Et si le contenu était qualitatif, alors on pouvait espérer un effet boule de neige et voir son travail récompensé par une audience digne de ce nom. C’était l’âge d’or du partage sur le web. Et la promesse de tous les possibles. Et puis aux alentours de 2010, toutes ces entreprises sont passées en bourse, devant adopter par la même occasion des modèles économiques féroces afin de répondre aux exigences de leurs investisseurs. La stratégie fut la même partout : Mettre en place des algorithmes privateurs de visibilité en faveur de la publicité. Ainsi le contenu original et qualitatif a été remplacé par du contenu “choc”. Captant notre attention et encadrant des espaces publicitaires. Ces plateformes qui étaient au départ d’incroyables outils de partage s’étaient ainsi transformées en panneaux publicitaires. Exit les créateurs de contenu. Exit la mise en lien, essence d’internet, entre humains. Nous venions d’entamer **l’ère de la marchandisation du web**. ## L’ère de la marchandisation du web : La traversée du désert Tout site ayant pour modèle économique la publicité a une priorité absolue : capter notre attention. Plus nous leur consacrons du temps, plus nous sommes exposés à de la publicité, plus ils font des bénéfices. Que nous soyons sur Facebook, Instagram, Twitter, ou YouTube, le contenu auquel nous y sommes exposés nous y est imposé. Si le système d’abonnements nous donne l’illusion du choix et du contrôle, il n’en est rien. Les algorithmes nous sont vendus comme nous facilitant la vie, là où en réalité ils compliquent l’accès au contenu qui nous intéresse le plus. *“Reaching people on the internet”* *Crédit : [The Oatmeal](https://theoatmeal.com/comics/reaching_people)* De ce fait, l’ère de la marchandisation du web est celle dans laquelle l’utilisateur aire, devenu totalement passif. Il suffit d’essayer TikTok une heure pour en faire l’expérience. Nous qui pensions nous émanciper de la télévision où le programme nous était imposé… nous sommes laissés piégés par les GAFAMs qui reproduisent exactement le même schéma infantilisant. Côté créateurs de contenu ce fut la débandade. Alors que Facebook permettait de générer un effet de viralité des publications et ainsi d’assurer une visibilité conséquente à tout travail bien léché, qu’Instagram permettait de toucher des centaines de milliers d’utilisateurs, ou que YouTube ouvrait la possibilité de toucher un revenu tout en garder sa créativité intacte… Tout est devenu extrêmement vaporeux et précarisant lorsque les algorithmes se sont durcis. Là où le modèle de base récompensait la qualité, le nouveau modèle récompensait… nous ne savons pas. Et nous ne saurons jamais. Dans tous les cas la traversée du désert était bel et bien entamée pour les personnes qui, comme moi, utilisaient le web pour partager leurs œuvres avec le reste du monde. C’est ce moment que j’ai choisi pour quitter Facebook. Quelques temps plus tard j’arrêtais de faire des vidéos. Et depuis, je ne poste des photos qu’au compte goute lorsque le cœur m’en dit. Mais… ## Des médias sociaux éthiques existent Alors que tout semblait définitivement acquis à la loi du plus riche, de nouveaux médias sociaux ont pointé le bout de leur nez. Ou de leur trompe. J’ai découvert Mastodon fin 2018. Et ce fut un coup de cœur immédiat. Pas d’algorithme autre qu’antéchronologique, pas de société propriétaire multimilliardaire dont l’unique objectif est d’être rentable, un état d’esprit globalement bienveillant, des échanges toujours très intéressants. Et un peu à l’instar des forums de discussion chacun peut créer son propre serveur avec ses propres règles. *Source : [joinmastodon.org](https://joinmastodon.org/fr/servers)* Et si la surprise était déjà excellente, je découvrais dans le même temps la mécanique et les autres plateformes du Fediverse, protocole utilisé par Mastodon pour que chaque serveur puisse communiquer. Vous savez ? C’est exactement comme le sms ou le mail. On peut envoyer un sms depuis un iPhone à un ami qui possède un Android et les deux téléphones sont capables d’interpréter votre échange. La mise en page diffère cependant selon le modèle de smartphone. Pour le Fediverse c’est le même principe. Un message peut prendre la forme d’un texte, à l’instar de Twitter. Ou d’une vidéo, à l’instar de YouTube. Ou d’une image, à l’instar d’Instagram. Et devinez quoi ? Il existe différentes plateformes plutôt orientées texte, vidéo ou photo et capables de toutes communiquer entre-elles. Il s’agit de Mastodon que j’ai déjà évoqué, PeerTube, et Pixelfed. Puisque les 3 plateformes utilisent le même protocole -le Fediverse- il est possible de suivre un compte Pixelfed depuis Mastodon, un compte PeerTube depuis Mastodon, un compte Mastodon depuis Pixelfed… Et de commenter les publications directement depuis sa plateforme favorite. Imaginez pouvoir commenter une vidéo YouTube avec un compte Twitter, ou un tweet depuis votre compte Instagram… C’est ce que permet le Fediverse. *Exemple d’une publication sur PeerTube. Si l’affichage diffère selon si on est sur PeerTube ou Mastodon, il ne s’agit pourtant que d’une seule et même publication.* ## Des milliers de propriétaires : L’ère de la (re)décentralisation Au départ, aller sur le web était synonyme de diversité. Nous avions une multitude de sites à aller surveiller quotidiennement. C’était un enrichissement permanent. Pas tant par la foison de sites qui se proposaient à nous, mais surtout parce que nous étions investis dans la recherche du contenu. Google a d’ailleurs tiré son épingle du jeu à ce moment précis. Faire des recherches et découvrir des pépites étant le but du jeu. Le web était alors décentralisé. Chaque sujet avait son forum de discussions. Beaucoup de monde tenait également son site, ou son blog, pour partager son expérience avec les autres. C’était à la fois riche, mais difficile à suivre. C’est en offrant une réponse à cette difficulté que Facebook a pris de l’ampleur. Sur ce seul site nous pouvions nous exprimer, partager des photos, des moments de vie, des conseils, des vidéos… Le tout sans avoir à jongler savamment entre différents sites. C’est le symbole de la centralisation du web. Le Fediverse allie les forces de la centralisations ainsi que celles de la décentralisation. Une seule plateforme, des milliers de serveurs tous connectés les uns aux autres. Si la plateforme est la même, chaque administrateur applique la politique qu’il souhaite sur son serveur. Si cette proximité retrouvée avec l’administrateur peut au départ intimider, le fait est que ce modèle permet d’éviter que toutes les dérives observées chez les GAFAMs se reproduisent. La plupart des serveurs sont soit directement financés par leurs administrateurs, soit autofinancés par leurs communautés. Ainsi, la publicité et les algorithmes qui vont avec, n’ont pas leur place sur le réseau. Et pour être administrateur de trois serveurs je peux vous assurer que lorsqu’on propose des services de communication à des personnes, on se sent responsables de la sécurité de leurs données. Car oui. Pour en revenir à mon sinueux parcours, j’en suis là. Lorsque j’ai découvert Mastodon, j’ai d’abord expérimenté l’outil sur de gros serveurs, pour très vite ressentir la nécessité de prendre mon autonomie et d’avoir les miens. Autrefois administrateur de deux gros forums, j’étais à l’aise avec les notions d’administration et de modération. Et je trouve qu’il est toujours plus agréable et sécurisant d’être “chez soi”. Autant d’invités puis-je avoir. Si j’administre [tooter‧social](https://tooter.social/), [peertube‧stream](https://peertube.stream/) et [pixelfed.fr](https://pixelfed.fr/) ce n’est pas seulement pour le loisir. C’est aussi par convictions. Car j’ai retrouvé avec le Fediverse l’essence même du web : du lien, du partage, de l’ouverture, de l’enrichissement, de l’humanité. Tout l’inverse de l’expérience que nous proposent désormais les GAFAMs. C’est pour toutes ces raisons que le Fediverse est devenu mon principal outil de partage sur le web. C’est également pour toutes ces raisons que mes instances sont ouvertes à tous : pour permettre à d’autres de profiter de cette fenêtre sur le monde. Si l’ère de sa marchandisation est loin d’être terminée, le Fediverse et ses 9 millions d’utilisateurs redonnent toute sa grâce à la raison d’exister du web : Le partage. L’ère du web du partage est terminée. Vive l’ère du web partage !