Search : paysage

02:11
Videos
1 vues • Il y a 5 mois
J’ai une annonce à vous faire : 2015 ayant été la pire année de ma vie (problèmes de santé, financiers, et moral au plus bas) j’ai décidé de reprendre ma vie en main depuis quelques mois. C’est dans cette démarche que je décide de me lancer dans le vlogging. Le but étant simplement de retrouver une vie fun et intéressante, et de partager ces journées avec vous. Ce ne sera pas journalier, mais je tenterais déjà de sortir une vidéo par semaine. Le plus possible en tous cas. P.S. Ma caméra n’avait plus de batterie lorsque j’ai décidé d’enregistrer cette vidéo, j’ai donc énormément abrégé mais ça me laisse l’occasion de vous en dire plus dans les vidéos futures :) Vous pouvez me suivre : https://www.instagram.com/raphgilles https://twitter.com/raphgilles Fuck Facebook! Musique par Thovobeats : https://soundcloud.com/thomas-vos-2 J’ai besoin de tracks! N’hésitez pas à me proposer les vôtres, style hip-hop ou chill à contact@raph.tv Caméra utilisée : Sony A7S II
Raph
J’ai une annonce à vous faire : 2015 ayant été la pire année de ma vie (problèmes de santé, financiers, et moral au plus bas) j’ai décidé de reprendre ma vie en main depuis quelques mois. C’est dans cette démarche que je décide de me lancer dans le vlogging. Le but étant simplement de retrouver une vie fun et intéressante, et de partager ces journées avec vous. Ce ne sera pas journalier, mais je tenterais déjà de sortir une vidéo par semaine. Le plus possible en tous cas. P.S. Ma caméra n’avait plus de batterie lorsque j’ai décidé d’enregistrer cette vidéo, j’ai donc énormément abrégé mais ça me laisse l’occasion de vous en dire plus dans les vidéos futures :) Vous pouvez me suivre : https://www.instagram.com/raphgilles https://twitter.com/raphgilles Fuck Facebook! Musique par Thovobeats : https://soundcloud.com/thomas-vos-2 J’ai besoin de tracks! N’hésitez pas à me proposer les vôtres, style hip-hop ou chill à contact@raph.tv Caméra utilisée : Sony A7S II
09:42
Videos
0 vues • Il y a 5 mois
C’est donc à l’étang de Soulcem que je fais mes premiers pas en Ariège. Un paysage qui coupe le souffle par sa grandeur! Pour le reste... Je vous explique pourquoi voter c’est bien, et pourquoi le terrorisme c’est mal. **Musique par :** Obi : https://soundcloud.com/obiofficial & Dj Grumble : https://soundcloud.com/gbeats **Me suivre :** https://raph.tv/links **Me soutenir :** https://www.patreon.com/raphgilles **Mon matériel (liens affiliés) :** Caméra principale (Sony A7SII) : http://bit.ly/29B4v07 Caméra de poche (Sony RX100 V) : http://bit.ly/2hVLzu8 GoPro 5 Black : http://bit.ly/2dGjnPy Drone (DJI Phantom 3 Professionnal) : http://bit.ly/29FvkR0 Micro (Shure VP83) : http://bit.ly/2gTa8eH Objectif grand angle (Sony 16-35mm) : http://bit.ly/29y08zr Objectif zoom (Canon 70-300mm) : http://bit.ly/2gDtDrh Bague d’adaptation Canon-Sony : http://bit.ly/2a5ctwX Trépied articulé (Gorillapod Focus) : http://bit.ly/29uqO5B Sac drone (Manfrotto Aviator) : http://bit.ly/29EeEKx
Raph
C’est donc à l’étang de Soulcem que je fais mes premiers pas en Ariège. Un paysage qui coupe le souffle par sa grandeur! Pour le reste... Je vous explique pourquoi voter c’est bien, et pourquoi le terrorisme c’est mal. **Musique par :** Obi : https://soundcloud.com/obiofficial & Dj Grumble : https://soundcloud.com/gbeats **Me suivre :** https://raph.tv/links **Me soutenir :** https://www.patreon.com/raphgilles **Mon matériel (liens affiliés) :** Caméra principale (Sony A7SII) : http://bit.ly/29B4v07 Caméra de poche (Sony RX100 V) : http://bit.ly/2hVLzu8 GoPro 5 Black : http://bit.ly/2dGjnPy Drone (DJI Phantom 3 Professionnal) : http://bit.ly/29FvkR0 Micro (Shure VP83) : http://bit.ly/2gTa8eH Objectif grand angle (Sony 16-35mm) : http://bit.ly/29y08zr Objectif zoom (Canon 70-300mm) : http://bit.ly/2gDtDrh Bague d’adaptation Canon-Sony : http://bit.ly/2a5ctwX Trépied articulé (Gorillapod Focus) : http://bit.ly/29uqO5B Sac drone (Manfrotto Aviator) : http://bit.ly/29EeEKx
06:46
Videos
0 vues • Il y a 5 mois
On y est enfin! Me voici en Bretagne où j’explore un maximum d’endroits en trop peu de temps. Aujourd’hui je vous emmène ainsi en haut de la montagne St Michel où j’ai découvert la chapelle du même nom, qui surplombe un paysage à couper le souffle. À tout juste 1/2 heure de route de ce point culminant de la Bretagne se situe le bourg de Sibiril en bord de mer. Là bas, par le plus grand des hasards, nous avons assisté à la marée d’équinoxe qui est la plus importe de l’année. Et pour terminer cette magnifique journée de découverte nous nous sommes rendu à Plouescat pour savourer le coucher de soleil. Épisode précédent : https://raph.tv/play/fCQcFRCwtKrN **Musique par Petit Biscuit :** https://soundcloud.com/petitbiscuit **Me suivre :** https://raph.tv/links **Me soutenir :** https://www.patreon.com/raphgilles **Mon matériel (liens affiliés) :** Caméra (Sony A7SII) : http://bit.ly/29B4v07 GoPro 5 Black : http://bit.ly/2dGjnPy Drone (DJI Phantom 3 Professionnal) : http://bit.ly/29FvkR0 Micro (Shure VP83) : http://bit.ly/29McW8A Objectif grand angle (Sony 16-35mm) : http://bit.ly/29y08zr Objectif zoom (Canon 70-300mm) : http://bit.ly/29MbbYY Bague d’adaptation Canon/Sony : http://bit.ly/2a5ctwX Trépied articulé (Gorillapod) : http://bit.ly/29uqO5B Sac drone (Manfrotto Aviator) : http://bit.ly/29EeEKx
Raph
On y est enfin! Me voici en Bretagne où j’explore un maximum d’endroits en trop peu de temps. Aujourd’hui je vous emmène ainsi en haut de la montagne St Michel où j’ai découvert la chapelle du même nom, qui surplombe un paysage à couper le souffle. À tout juste 1/2 heure de route de ce point culminant de la Bretagne se situe le bourg de Sibiril en bord de mer. Là bas, par le plus grand des hasards, nous avons assisté à la marée d’équinoxe qui est la plus importe de l’année. Et pour terminer cette magnifique journée de découverte nous nous sommes rendu à Plouescat pour savourer le coucher de soleil. Épisode précédent : https://raph.tv/play/fCQcFRCwtKrN **Musique par Petit Biscuit :** https://soundcloud.com/petitbiscuit **Me suivre :** https://raph.tv/links **Me soutenir :** https://www.patreon.com/raphgilles **Mon matériel (liens affiliés) :** Caméra (Sony A7SII) : http://bit.ly/29B4v07 GoPro 5 Black : http://bit.ly/2dGjnPy Drone (DJI Phantom 3 Professionnal) : http://bit.ly/29FvkR0 Micro (Shure VP83) : http://bit.ly/29McW8A Objectif grand angle (Sony 16-35mm) : http://bit.ly/29y08zr Objectif zoom (Canon 70-300mm) : http://bit.ly/29MbbYY Bague d’adaptation Canon/Sony : http://bit.ly/2a5ctwX Trépied articulé (Gorillapod) : http://bit.ly/29uqO5B Sac drone (Manfrotto Aviator) : http://bit.ly/29EeEKx
Images
Raph
2 vues • Il y a 11 mois
Le 24 novembre 2018. Pour la deuxième fois, je montais au sommet de la Soufrière. J’empruntais un autre chemin. En me retournant, j’admirais cette vue que j’affectionnais tant sur le Houëlmont. Au loin, il semblait être le bout du monde.
Images
Raph
2 vues • Il y a 7 mois
Le 21 février 2019. J'écrivais. Prendre de la hauteur avec mon drone me permet parfois de trouver des endroits que je n’aurais jamais eu l’idée d’explorer avant ! Ici non-loin de Matouba, avec cette vue extraordinaire sur les monts Caraïbes !
Images
Raph
5 vues • Il y a 7 mois
Le 10 mars 2019. De la verdure à perte de vue. Aussi improbable que cela puisse sembler, c’est quelque part dans le paysage de cette photo que j’ai rencontré Cheyenne !
Images
Raph
37 vues • Il y a 6 mois
Cette semaine, je me suis pris à rêver. J'ai trouvé une grange à vendre sur ce sommet. 22000€. Si peu. Mais tellement trop pour moi. Malgré tout je l'ai cherchée. Et après des heures d'exploration, un échec, et plus de 20 kilomètres parcourus hors sentiers... Je l'ai trouvée. Le cadre est époustouflant. L'endroit est incroyablement paisible. Mais non. À part en me mettant dans le mal pour 10 ans, c'est trop pour moi. L'avantage de cette aventure, c'est que j'ai appris que depuis mon habitation actuelle, je peux me rendre à ce point de vue à couper le souffle en une petite heure !
Images
Raph
24 vues • Il y a 1 an
Le 14 septembre 2018. Pour la première fois de ma vie, je prenais un vol au long cours. 8 heures me séparaient alors de ma destination que je ne connaissais que très peu. Un voyage vers l’inconnu. À 9 kilomètres au dessus de l’océan, les nuages dessinaient un paysage dans lequel le temps semblait figé.
Images
Raph
2 vues • Il y a 12 mois
Le 30 octobre 2018. Depuis le sommet de la Soufrière, j’admirais le Houëlmont et la Basse-Terre. Les sens en ébullition, je découvrais les cheminées de la Vieille Dame. Et m’extasiais devant tant de puissance. De l’immensité du paysage qu’elle avait contribué à sculpter, au bruit incessant de ses émanations de gaz, en passant par l’épaisseur de ses crevasses. Tous les ingrédients pour me rappeler mon insignifiance étaient réunis. Et la prise de conscience de fouler un sol vivant. En constante évolution, et duquel je n’étais (et ne reste) qu’un invité. Soufflé par toute cette énergie, émerveillé par cette indomptable splendeur, je savourais la moindre seconde passée sur le volcan.
Images
Raph
0 vues • Il y a 10 mois
Le 23 décembre 2018. J’écrivais. En arrivant à la Anse Bertrand, il saute aux yeux que cet endroit a des airs de Bretagne. Composée de grandes falaises formées vague après vague par l’érosion, on oublierait presque être sur une ile des Caraïbes! Paysage grandiose et revigorant, quelques taches viennent malgré tout gâcher ce tableau et faire se poser des questions quand à son avenir. Il faut en effet savoir que la Guadeloupe est envahie par les sargasses. Algues flottantes, qui dégagent un gaz malodorant et toxique, et qui viennent s’échouer sur le rivage. La raison? Une déforestation trop importante le long des fleuves d’Amérique du Sud. Le mode de vie des humains a un impact fort sur la planète. Nous voudrions tous faire quelque chose mais les quelques personnes qui se partagent le pouvoir et les richesses comptent bien continuer à tout détruire. Et bien que je déteste la violence, la seule façon d’obtenir un changement sera malheureusement sanglante.
Images
Raph
9 vues • Il y a 8 mois
Le 28 janvier 2019. J'écrivais. Je vous raconte dans ma story le premier jour que j’ai passé au volant de la Dacia Duster de Sixt Antilles. Vous savez quand on aime explorer, que nous ayons l’âme écolo ou non, il y a bien un élément crucial pour se rendre à destination : le véhicule. Ça peut être le train, ou beaucoup plus rarement l’avion et le bateau. Mais la plupart du temps ce sera la voiture qui me déplacera. J’avoue que c’est un de mes vices. Je roule sans trop réfléchir à la planète. Déjà parce que j’adore être sur la route. Ce sont toujours des moments qui me permettent de me recentrer sur moi-même, de m’évader. Au volant d’une voiture je passe souvent des moments privilégiés avec moi-même. Sur les grandes lignes droites, mes pensées vont et viennent. Sur les routes plus sportives, alors elles s’échappent et laissent la place à une concentration sans faille. J’aime la conduite et la sensation de glisse que ça me procure. Voir les paysages défiler à l’infini et, des fois, faire un détour quand au loin je sens que je vais trouver une pépite. J’adore être sur la route mais aussi, plus bêtement, il serait compliqué de faire autant de découvertes sans utiliser la voiture. C’est donc un élément central de ma vie. Et c’est tout naturellement que lorsque Sixt m’a proposé ce partenariat, j’ai accepté avec grand plaisir ! Si au quotidien c’est une vieille Clio qui m’aide à parcourir la Guadeloupe, pourquoi se priver d’un confort supplémentaire durant quelques jours ? Car si la Dacia Duster reste une entrée de gamme, elle est plus haute, plus spacieuse, et plus puissante. Et puis c’est aussi l’occasion pour moi d’essayer une nouvelle voiture ! 😙 C’est ainsi que durant 3 jours je vous embarque avec moi dans cette expérience. Et j’espère que vous apprécierez autant que moi !

Ceci peut aussi correspondre à "paysage" :

Articles
16 vues • Il y a 5 ans
Cela fait maintenant quelques mois que je suis de retour en France. J’avais lu moults articles relatant la difficulté de revenir après un long voyage. Je savais. Pourtant j’ai vécu de plein fouet ce que certains appellent “le blues du voyageur”. A la différence que je ne me sentais déjà pas chez moi dans l’hexagone avant mon départ, et qu’en plus de vivre un manque et un décalage par rapport à mes proches, j’ai la confirmation certaine que ma place est ailleurs. Je le ressentais avant et en ai eu la confirmation lorsque, comme pour faire un état des lieux, j’ai commencé à photographier la nature et les paysages. Les pays néolibéraux dépensent toute leur énergie à faire la guerre au vivant. De ce fait, après des décennies d’objetisation de la vie, il est devenu extrêmement difficile en France de trouver un paysage non affecté par l’activité humaine. Que ce soient des lignes à haute tension, des routes, des maisons, des tranchées, des villes, ou encore des monocultures, seuls les lieux les plus arides résistent face à notre avancée mortifère. A titre d’illustration il est bon de savoir que 9m2 de nature disparaissent sous le béton chaque seconde. Soit l’équivalent de la surface de 1 à 3 départements par décennie. Bien entendu cela va en s’accélérant. Et ce fut un choc lorsqu’à mon retour, pour la première fois depuis 6 mois, j’apercevais le paysage français par le hublot de mon avion. Bien que les monocultures existaient également en Guadeloupe elles étaient bien moins invasives. C’est ainsi qu’après avoir évolué si longtemps au milieu d’une nature intacte, dense, et épanouie, observer toute cette étendue bétonnée, brûlée, et rasée m’a profondément bouleversé. Tout ce qui défilait sous mes yeux n’était que mort et désolation. Alors que les larmes me venaient, je me suis fait la promesse de continuer à résister et d’intensifier ma lutte contre ce système nauséabond.
Nous ne saccageons pas seulement notre environnement. Nous en faisons de même avec notre intérieur. Vous pensiez disposer librement de vos corps et de vos esprits ? Au risque de vous décevoir, non. Comment, alors que l’État impose le programme et la méthode d’éducation de nos jeunes aux écoles, peut-on encore croire développer notre propre pensée ? Comment, alors que 90% des médias appartiennent à une poignée de milliardaires (les 10% restants étant publics mais gérés par des lobbyistes), peut-on encore imaginer disposer d’un libre arbitre ? Bien sûr la réalité est terriblement plus sombre et tout est mis en œuvre, dès notre plus jeune âge et jusqu’à notre mort, pour nous priver de nos émotions et nous plonger dans une concurrence féroce. Le malheur des uns fait le bonheur des autres, parait-il. Et nous devrions nous contenter de ceci. Et nos corps ? Quelques lignes suffiront à démontrer que nous n’en n’avons pas la pleine propriété, la plupart d’entre-nous s’en dépossédant la majeure partie de leur temps réveillé en échange de peu de sous. Bien souvent pour effectuer des tâches que l’esprit n’a pas envie de faire, soit dit en passant. Mais s’ils se détournent de la location de leurs corps à la société, comment peuvent-ils espérer survivre ? Alors si nous n’avons pas la liberté de faire ce que nous voulons, comme nous le voulons, quand nous le voulons, pouvons-nous toujours défendre l’idée que nous sommes libres de disposer de nos corps ? Un exemple concret pour illustrer tous mes précédents propos est le suivant : Tout le monde est malheureux d’être responsable de la sixième extinction de masse des espèces. Pourtant personne ne pense avoir la liberté de changer de mode vie. Traduisez ces deux phrases par : Le système néolibéral détruit le vivant. Le système néolibéral asservit les humains pour en faire ses outils de destruction. Pourtant un autre monde est possible. L’humanité ne traverse pas sa première crise ni son premier changement de régime. La liberté suivant toujours son cours et étant aussi maitrisable que les éléments. C’est à dire pas du tout. Si Rome ne s’est pas faite en un jour, son déclin non plus. Pourtant lorsque les Wisigoths s’emparèrent de la ville, les peuples crièrent à la fin du monde. C’est ainsi que Jérôme de Palestine écrivit « *Avec une ville et une seule, est mort le monde entier* ». C’était en 410. Et en effet, après presque 1000 ans sous le régime de l’Empire Romain, il devait être bien difficile d’imaginer comment continuer d’exister. Pourtant nous nous en sommes sortis, et nous sommes là, à faire les timides face à un changement drastique (mais très excitant) de système après seulement un siècle d’égarement ! Bien que s’en soit une, je n’aime pas parler de révolution. C’est un mot que j’utilise très peu. Très certainement parce que la révolution française fut violente et menée par des privilégiés. Et sans surprise la société actuelle est basée sur ce modèle dans lequel les plus aisés conservent et assurent leurs acquis par la force. Non. Pour partir sur des bases saines, le changement doit être universel et s’effectuer de façon sereine. Il est temps pour l’humanité de s’appuyer sur ses savoirs, ses expériences, son histoire pour construire et reconstruire ce qu’elle a saccagé. Il est temps qu’elle fasse la paix avec la nature, donc avec elle-même. Nous devons reconnaitre et accepter nos erreurs. Ne pas nous en vouloir. Car il est vrai que ce dernier siècle fut stimulant ! Nous avons fait plus de découvertes que jamais les autres civilisations réunies n’en ont faites. Nous avons créé la voiture, l’avion, la fusée, le satellite, avons inventé la télévision, internet, avons développé l’eau courante, l’électricité, les soins, avons pris conscience du droit des femmes et des LGBT… Si bien des combats restent à mener, il y a malgré tout vraiment de quoi s’enorgueillir ! Et si maintenant, nous mettions toute cette connaissance et tout ce savoir faire au service de notre environnement ? C’est sans doute le défit le plus exaltant de l’histoire de l’humanité, bien loin devant la conquête de l’espace ! Parce que s’atteler à le faire démontrera à quel point l’humain est un être ambitieux et sait rester solide face à la difficulté. Mais surtout parce qu’enfin nous aurons l’opportunité de mettre en application toutes nos valeurs positives comme l’amour, l’entraide, l’empathie, le respect ou encore le partage. Nous pourrons revaloriser la croissance intellectuelle, la connaissance, et la science. Et enfin nous aurons la chance de reconstruire, en nous basant sur toutes les richesses précédemment citées, un monde dans lequel nous serons en symbiose. Dans lequel nous remplacerons la destruction contre de l’harmonie, dans lequel l’objet sera moins intéressant que le vivant, dans lequel la domination fera place à la résilience. Alors nous lirons l’histoire d’aujourd’hui et comme nous en avons la sensation pour bien d’autres périodes, la considérerons comme extrêmement sombre, mais surtout très absurde. Et nous pourrons être fiers d’avoir fait preuve d’un fantastique courage collectif et de nous être opposés à l’horreur du néolibéralisme. Oui, ma place est ailleurs. Dans cet autre monde que nous allons construire. Le pouvoir est entre nos mains.
Raph
Cela fait maintenant quelques mois que je suis de retour en France. J’avais lu moults articles relatant la difficulté de revenir après un long voyage. Je savais. Pourtant j’ai vécu de plein fouet ce que certains appellent “le blues du voyageur”. A la différence que je ne me sentais déjà pas chez moi dans l’hexagone avant mon départ, et qu’en plus de vivre un manque et un décalage par rapport à mes proches, j’ai la confirmation certaine que ma place est ailleurs. Je le ressentais avant et en ai eu la confirmation lorsque, comme pour faire un état des lieux, j’ai commencé à photographier la nature et les paysages. Les pays néolibéraux dépensent toute leur énergie à faire la guerre au vivant. De ce fait, après des décennies d’objetisation de la vie, il est devenu extrêmement difficile en France de trouver un paysage non affecté par l’activité humaine. Que ce soient des lignes à haute tension, des routes, des maisons, des tranchées, des villes, ou encore des monocultures, seuls les lieux les plus arides résistent face à notre avancée mortifère. A titre d’illustration il est bon de savoir que 9m2 de nature disparaissent sous le béton chaque seconde. Soit l’équivalent de la surface de 1 à 3 départements par décennie. Bien entendu cela va en s’accélérant. Et ce fut un choc lorsqu’à mon retour, pour la première fois depuis 6 mois, j’apercevais le paysage français par le hublot de mon avion. Bien que les monocultures existaient également en Guadeloupe elles étaient bien moins invasives. C’est ainsi qu’après avoir évolué si longtemps au milieu d’une nature intacte, dense, et épanouie, observer toute cette étendue bétonnée, brûlée, et rasée m’a profondément bouleversé. Tout ce qui défilait sous mes yeux n’était que mort et désolation. Alors que les larmes me venaient, je me suis fait la promesse de continuer à résister et d’intensifier ma lutte contre ce système nauséabond.
Nous ne saccageons pas seulement notre environnement. Nous en faisons de même avec notre intérieur. Vous pensiez disposer librement de vos corps et de vos esprits ? Au risque de vous décevoir, non. Comment, alors que l’État impose le programme et la méthode d’éducation de nos jeunes aux écoles, peut-on encore croire développer notre propre pensée ? Comment, alors que 90% des médias appartiennent à une poignée de milliardaires (les 10% restants étant publics mais gérés par des lobbyistes), peut-on encore imaginer disposer d’un libre arbitre ? Bien sûr la réalité est terriblement plus sombre et tout est mis en œuvre, dès notre plus jeune âge et jusqu’à notre mort, pour nous priver de nos émotions et nous plonger dans une concurrence féroce. Le malheur des uns fait le bonheur des autres, parait-il. Et nous devrions nous contenter de ceci. Et nos corps ? Quelques lignes suffiront à démontrer que nous n’en n’avons pas la pleine propriété, la plupart d’entre-nous s’en dépossédant la majeure partie de leur temps réveillé en échange de peu de sous. Bien souvent pour effectuer des tâches que l’esprit n’a pas envie de faire, soit dit en passant. Mais s’ils se détournent de la location de leurs corps à la société, comment peuvent-ils espérer survivre ? Alors si nous n’avons pas la liberté de faire ce que nous voulons, comme nous le voulons, quand nous le voulons, pouvons-nous toujours défendre l’idée que nous sommes libres de disposer de nos corps ? Un exemple concret pour illustrer tous mes précédents propos est le suivant : Tout le monde est malheureux d’être responsable de la sixième extinction de masse des espèces. Pourtant personne ne pense avoir la liberté de changer de mode vie. Traduisez ces deux phrases par : Le système néolibéral détruit le vivant. Le système néolibéral asservit les humains pour en faire ses outils de destruction. Pourtant un autre monde est possible. L’humanité ne traverse pas sa première crise ni son premier changement de régime. La liberté suivant toujours son cours et étant aussi maitrisable que les éléments. C’est à dire pas du tout. Si Rome ne s’est pas faite en un jour, son déclin non plus. Pourtant lorsque les Wisigoths s’emparèrent de la ville, les peuples crièrent à la fin du monde. C’est ainsi que Jérôme de Palestine écrivit « *Avec une ville et une seule, est mort le monde entier* ». C’était en 410. Et en effet, après presque 1000 ans sous le régime de l’Empire Romain, il devait être bien difficile d’imaginer comment continuer d’exister. Pourtant nous nous en sommes sortis, et nous sommes là, à faire les timides face à un changement drastique (mais très excitant) de système après seulement un siècle d’égarement ! Bien que s’en soit une, je n’aime pas parler de révolution. C’est un mot que j’utilise très peu. Très certainement parce que la révolution française fut violente et menée par des privilégiés. Et sans surprise la société actuelle est basée sur ce modèle dans lequel les plus aisés conservent et assurent leurs acquis par la force. Non. Pour partir sur des bases saines, le changement doit être universel et s’effectuer de façon sereine. Il est temps pour l’humanité de s’appuyer sur ses savoirs, ses expériences, son histoire pour construire et reconstruire ce qu’elle a saccagé. Il est temps qu’elle fasse la paix avec la nature, donc avec elle-même. Nous devons reconnaitre et accepter nos erreurs. Ne pas nous en vouloir. Car il est vrai que ce dernier siècle fut stimulant ! Nous avons fait plus de découvertes que jamais les autres civilisations réunies n’en ont faites. Nous avons créé la voiture, l’avion, la fusée, le satellite, avons inventé la télévision, internet, avons développé l’eau courante, l’électricité, les soins, avons pris conscience du droit des femmes et des LGBT… Si bien des combats restent à mener, il y a malgré tout vraiment de quoi s’enorgueillir ! Et si maintenant, nous mettions toute cette connaissance et tout ce savoir faire au service de notre environnement ? C’est sans doute le défit le plus exaltant de l’histoire de l’humanité, bien loin devant la conquête de l’espace ! Parce que s’atteler à le faire démontrera à quel point l’humain est un être ambitieux et sait rester solide face à la difficulté. Mais surtout parce qu’enfin nous aurons l’opportunité de mettre en application toutes nos valeurs positives comme l’amour, l’entraide, l’empathie, le respect ou encore le partage. Nous pourrons revaloriser la croissance intellectuelle, la connaissance, et la science. Et enfin nous aurons la chance de reconstruire, en nous basant sur toutes les richesses précédemment citées, un monde dans lequel nous serons en symbiose. Dans lequel nous remplacerons la destruction contre de l’harmonie, dans lequel l’objet sera moins intéressant que le vivant, dans lequel la domination fera place à la résilience. Alors nous lirons l’histoire d’aujourd’hui et comme nous en avons la sensation pour bien d’autres périodes, la considérerons comme extrêmement sombre, mais surtout très absurde. Et nous pourrons être fiers d’avoir fait preuve d’un fantastique courage collectif et de nous être opposés à l’horreur du néolibéralisme. Oui, ma place est ailleurs. Dans cet autre monde que nous allons construire. Le pouvoir est entre nos mains.