Search : rivi

01:00
Videos
4 vues • Il y a 1 an
La Guadeloupe regorge de nombreux trésors à explorer. Particulièrement en Basse-Terre où la nature est dense et riche en diversité. Durant 3 jours j’ai exploré quelques-unes de ses routes, sentiers, rivières, montagnes et plages. Cette vidéo réalisée en partenariat (non rémunéré) avec Sixt Antilles qui m’a laissé conduire sa Dacia Duster pour explorer la Basse-Terre. Vous pouvez y apercevoir : - Le Fort Louis Delgrès, symbole de résistance et de liberté. Ce fut un lieu important pour la lutte contre l’esclavage. - La Anse à la Barque qui est un port naturel. Deux corvettes napoléoniennes reposent dans ses profondeurs. - La trace de la Grande Pointe. Une promenade formidable avec vue sur les Saintes et où la rivière "La Coulisse" se jette dans la mer après un enchainement de cascades. - La Bassin Paradise, dans lequel on peut se baigner et plonger. C’est un lieu incroyable, comme suspendu hors du temps. - Bananier qui est une plage de sable noir magnétique, mais avant tout un spot de surf très connu en Guadeloupe. - Et globalement les alentours de Trois-Rivières. Je remercie encore Sixt Antilles de m’avoir apporté son aide dans ma découverte de l’archipel guadeloupéen ! **Suivre Sixt Antilles :** https://www.facebook.com/SixtAntilles/ https://www.instagram.com/sixtantilles/ **Me suivre :** https://raph.tv/links **Me soutenir :** https://www.patreon.com/raphgilles **Mon matériel (liens affiliés) :** DJI Mavic Pro - https://amzn.to/2E6QLYK Sony RX100 V - https://amzn.to/2BNckgX GoPro Hero 6 Black - https://amzn.to/2Nk6LLe Sony A7S II - https://amzn.to/2NmNZTF Sigma 35mm f/1.4 ART - https://amzn.to/2VdisWP Sony 16-36mm f/4.0 - https://amzn.to/2NmYGWi Canon 80-200mm f/2.8 L #guadeloupe #voyage #drone
Raph
La Guadeloupe regorge de nombreux trésors à explorer. Particulièrement en Basse-Terre où la nature est dense et riche en diversité. Durant 3 jours j’ai exploré quelques-unes de ses routes, sentiers, rivières, montagnes et plages. Cette vidéo réalisée en partenariat (non rémunéré) avec Sixt Antilles qui m’a laissé conduire sa Dacia Duster pour explorer la Basse-Terre. Vous pouvez y apercevoir : - Le Fort Louis Delgrès, symbole de résistance et de liberté. Ce fut un lieu important pour la lutte contre l’esclavage. - La Anse à la Barque qui est un port naturel. Deux corvettes napoléoniennes reposent dans ses profondeurs. - La trace de la Grande Pointe. Une promenade formidable avec vue sur les Saintes et où la rivière "La Coulisse" se jette dans la mer après un enchainement de cascades. - La Bassin Paradise, dans lequel on peut se baigner et plonger. C’est un lieu incroyable, comme suspendu hors du temps. - Bananier qui est une plage de sable noir magnétique, mais avant tout un spot de surf très connu en Guadeloupe. - Et globalement les alentours de Trois-Rivières. Je remercie encore Sixt Antilles de m’avoir apporté son aide dans ma découverte de l’archipel guadeloupéen ! **Suivre Sixt Antilles :** https://www.facebook.com/SixtAntilles/ https://www.instagram.com/sixtantilles/ **Me suivre :** https://raph.tv/links **Me soutenir :** https://www.patreon.com/raphgilles **Mon matériel (liens affiliés) :** DJI Mavic Pro - https://amzn.to/2E6QLYK Sony RX100 V - https://amzn.to/2BNckgX GoPro Hero 6 Black - https://amzn.to/2Nk6LLe Sony A7S II - https://amzn.to/2NmNZTF Sigma 35mm f/1.4 ART - https://amzn.to/2VdisWP Sony 16-36mm f/4.0 - https://amzn.to/2NmYGWi Canon 80-200mm f/2.8 L #guadeloupe #voyage #drone
1:31:49
Replays
11 vues • Il y a 10 mois
**Chapitres :** 00:00 Liberty City et sa folie des grandeurs 07:12 Equilibrer la balance 14:48 La grande évasion 21:47 Grand Theft Auto 29:10 Négociation 36:18 Shima 43:38 Les rivières pourpres 53:12 Equilibrer la balance (Rage extrême) 1:22:15 Pénurie d’armes 1:28:51 Fin du stream
Raph
**Chapitres :** 00:00 Liberty City et sa folie des grandeurs 07:12 Equilibrer la balance 14:48 La grande évasion 21:47 Grand Theft Auto 29:10 Négociation 36:18 Shima 43:38 Les rivières pourpres 53:12 Equilibrer la balance (Rage extrême) 1:22:15 Pénurie d’armes 1:28:51 Fin du stream
gallery
Raph
10 vues • Il y a 2 ans
Le 17 octobre 2018. Non loin du Bassin des Amours, cette rivière dont l’eau est naturellement chaude m’a charmé. Elle offre une multitudes de cascade au milieu d’une végétation très dense. Un véritable délice !
Images
Raph
5 vues • Il y a 2 ans
Le 20 novembre 2018. Cette rivière s’appelle « Grande Rivière des Vieux-Habitants » et est la deuxième plus grande de Guadeloupe avec ses 18,9 kilomètres de long ! Elle se jette dans la mer des Caraïbes. Cet endroit me tient à cœur car c’est la bas que j’ai trouvé les deux chiots que j’ai sauvés.
Images
Raph
3 vues • Il y a 1 an
Le 22 décembre 2018. La cascade du Trou à Diable.
Images
Raph
5 vues • Il y a 1 an
Le 11 janvier 2019. Ce jour-ci, je venais de me décider de continuer de faire route commune avec Cheyenne J'écrivais. Mélancolie d’un jour qui s’achève, espoir d’un jour meilleur. La rivière part à la rencontre du soleil. Deux sources de vie aux antipodes. Fraîcheur et chaleur. L’eau et le feu. L’équation de leur équilibre, seule la nature en connaît les inconnues et son résultat est la vie sur Terre. Protéger cet équilibre est notre devoir. Pour nous. Pour la vie en général. Car bien qu’il y ai des chances qu’elle existe ailleurs dans l’univers, finalement nous n’en savons rien. Et si la Terre était la seule source de vie ? Et si dans cette infinité nous étions ses seuls garants ?
Images
Raph
5 vues • Il y a 1 an
Le 16 janvier 2019. J'écrivais. En vous voyant dans cette forêt, j’aurais pu continuer ma route comme je me suis habitué à le faire. Toujours avec un sentiment de culpabilité, mais les animaux errants sont si nombreux en Guadeloupe... que puis-je y faire ? Pourtant ce jour là je suis incapable d’expliquer ce qui m’a fait m’arrêter, mais je l’ai fait. Sans hésiter vous êtes venues à ma rencontre. Vous, si peureuses au quotidien, vous m’avez accordé votre confiance dès les premières secondes. Je me suis alors porté garant de votre avenir. Et comme si nous avions signé un pacte, vous vous êtes portées garantes de ma bonne humeur. Tout dans notre rencontre n’est dû qu’au hasard. À une succession de hasards qui pour une fois nous ont emmené à une belle aventure. Finalement, votre vie ne commence pas si mal !
Images
Raph
4 vues • Il y a 1 an
Le 18 janvier 2019. J'écrivais. Où peut bien mener ce petit cours d’eau ? Seule son exploration permettrait d’en faire la découverte. Explorer. Découvrir. J’en suis persuadé, ces deux mots sont pour l’Homme aussi essentiels que... Manger. Boire. Dormir. Procréer. Nous sommes des êtres qui jouissons de leurs progressions. Et comment progresser sans découvertes ? Comment avancer sans explorer ? Comment s’épanouir dans une routine prémâchée ? Comment s’endurcir sans sortir des sentiers battus ? Si mon passé n’est presque constitué que d’échecs qui me poussent à ne plus prendre de risques, je continue ce hors piste de la vie avec prudence mais non sans curiosité. Et un jour qui sait, peut être arriverai-je à trouver où va cette rivière.
Images
Raph
6 vues • Il y a 1 an
Le 10 janvier 2019. Et puis d’un coup, la magie opère.
Images
Raph
4 vues • Il y a 1 an
Le 27 janvier 2019. J’écrivais. Le Bassin Paradise est un de ces endroits qui font perdre le sens de la réalité. La lumière très particulière et le bruit continu de la cascade rendent impalpable la notion du temps. Merci à Sixt Antilles sans qui cette photo n’aurait pas existé ✌️
Images
Raph
28 vues • Il y a 1 an
Parmi les surprises que cache la Corrèze, j'ai été impressionné par le nombre de cascades que l'on peut y trouver. Ici, la cascade de Chameyrat. Accessible en seulement quelques minutes de marche sur un petit sentier qui longe la rivière au milieu de la forêt.
Images
Raph
14 vues • Il y a 2 ans
Le 09 octobre 2018. Sur la magnifique plage de sable noir magnétique de Trois Rivières, cette vue très paisibles des îles des Saintes se proposait à moi avant que le soleil ne se couche.
Images
Raph
5 vues • Il y a 2 ans
Le 11 novembre 2018. Ma première expédition jusqu’à la 3ème chute du Carbet s’étant heurtée à une météo rendant la traversée de la rivière potentiellement dangereuse, j’y revenais pour tenter de photographier cette impressionnante cascade. Si la photo ne rend pas hommage à son échelle, elle mesure pourtant 20 mètres de haut ! Ce lieu regorge de vie. La marche pour s’y rendre dure une petite heure au milieu d’une forêt luxuriante. Quand au détour d’un virage, le grondement de l’eau se fait entendre. Alors on scrute au travers des branches le moment où enfin, la spectaculaire chute d’eau se dévoilera enfin. Et puis finalement, elle est là. Imposante. Assourdissante. Revigorante. Ce décors me rappelle mon enfance. Non pas que je vivais dans un tel environnement. Mais durant des heures à jouer à The Legend of Zelda : A Link To The Past, jeu vidéo pourtant en 2D, je laissais alors mon imagination vagabonder et construire un monde fort semblable à celui-ci !
Images
Raph
5 vues • Il y a 2 ans
Le 23 novembre 2018. Non, ce n’est pas une piscine ni un jacuzzi ! Ce bassin au milieu de la forêt est en réalité rempli par la rivière dont l’eau est naturellement chauffée par l’activité volcanique de l’île. Un petit coin de paradis.
Images
Raph
3 vues • Il y a 1 an
Le 05 janvier 2019. J'écrivais. Si j’aime photographier la nature dans ses détails c’est bien pour une raison qui me tient à cœur. On retrouve en effet dans les plus fines coutures de la nature ce qui s’approche le plus de la perfection selon moi. Quand on regarde la forêt dans son ensemble, tout paraît être un énorme désordre. Pourtant plus on s’approche d’un élément la composant, plus on réalise que finalement tout ce bordel est incroyablement bien organisé. Pour chaque plante, chaque animal, chaque rivière ce sont des milliers, des millions d’années d’adaptation pour s’accorder à son voisin. Pour participer à un équilibre et pouvoir vivre dans son environnement. N’oublions pas que ce n’est pas à la nature de s’adapter à nous, mais à nous de nous adapter à la nature dans laquelle nous vivons et dont nous faisons partie.
Images
Raph
10 vues • Il y a 1 an
Le 28 janvier 2019. J'écrivais. Je vous raconte dans ma story le premier jour que j’ai passé au volant de la Dacia Duster de Sixt Antilles. Vous savez quand on aime explorer, que nous ayons l’âme écolo ou non, il y a bien un élément crucial pour se rendre à destination : le véhicule. Ça peut être le train, ou beaucoup plus rarement l’avion et le bateau. Mais la plupart du temps ce sera la voiture qui me déplacera. J’avoue que c’est un de mes vices. Je roule sans trop réfléchir à la planète. Déjà parce que j’adore être sur la route. Ce sont toujours des moments qui me permettent de me recentrer sur moi-même, de m’évader. Au volant d’une voiture je passe souvent des moments privilégiés avec moi-même. Sur les grandes lignes droites, mes pensées vont et viennent. Sur les routes plus sportives, alors elles s’échappent et laissent la place à une concentration sans faille. J’aime la conduite et la sensation de glisse que ça me procure. Voir les paysages défiler à l’infini et, des fois, faire un détour quand au loin je sens que je vais trouver une pépite. J’adore être sur la route mais aussi, plus bêtement, il serait compliqué de faire autant de découvertes sans utiliser la voiture. C’est donc un élément central de ma vie. Et c’est tout naturellement que lorsque Sixt m’a proposé ce partenariat, j’ai accepté avec grand plaisir ! Si au quotidien c’est une vieille Clio qui m’aide à parcourir la Guadeloupe, pourquoi se priver d’un confort supplémentaire durant quelques jours ? Car si la Dacia Duster reste une entrée de gamme, elle est plus haute, plus spacieuse, et plus puissante. Et puis c’est aussi l’occasion pour moi d’essayer une nouvelle voiture ! 😙 C’est ainsi que durant 3 jours je vous embarque avec moi dans cette expérience. Et j’espère que vous apprécierez autant que moi !
Images
Raph
11 vues • Il y a 1 an
Le 26 mars 2019. J'écrivais. 6 mois. J’ai passé 6 mois à arpenter les sentiers, les chemins, les routes, les rivières, les montagnes et la mer de la Guadeloupe. Avant de partir, je tiens à remercier Anne-Lise, Sixt Angilles, @ig_guadeloupe_ et Bimwi pour leurs soutiens matériels et moraux. Je pars avec beaucoup de nostalgie mais sans regret. Si j’ai adoré la Guadeloupe, et plus particulièrement la Basse-Terre, mon cœur est appelé ailleurs. Je rêverai d’explorer la Nouvelle-Zélande mais il y a très peu de chances que j’y parvienne un jour tant le budget nécessaire est immense. Alors le temps et le hasard me porteront là où ils ont à me porter. À vrai dire je n’ai aucune vision sur ma vie au delà de mon départ de Guadeloupe dans quelques jours 😶 Une chose demeure certaine : je voudrai ne pas rester en métropole où je ne me suis jamais senti à ma place.

Ceci peut aussi correspondre à "rivi" :

Articles
22 vues • Il y a 6 ans
Cela fait maintenant quelques mois que je suis de retour en France. J’avais lu moults articles relatant la difficulté de revenir après un long voyage. Je savais. Pourtant j’ai vécu de plein fouet ce que certains appellent “le blues du voyageur”. A la différence que je ne me sentais déjà pas chez moi dans l’hexagone avant mon départ, et qu’en plus de vivre un manque et un décalage par rapport à mes proches, j’ai la confirmation certaine que ma place est ailleurs. Je le ressentais avant et en ai eu la confirmation lorsque, comme pour faire un état des lieux, j’ai commencé à photographier la nature et les paysages. Les pays néolibéraux dépensent toute leur énergie à faire la guerre au vivant. De ce fait, après des décennies d’objetisation de la vie, il est devenu extrêmement difficile en France de trouver un paysage non affecté par l’activité humaine. Que ce soient des lignes à haute tension, des routes, des maisons, des tranchées, des villes, ou encore des monocultures, seuls les lieux les plus arides résistent face à notre avancée mortifère. A titre d’illustration il est bon de savoir que 9m2 de nature disparaissent sous le béton chaque seconde. Soit l’équivalent de la surface de 1 à 3 départements par décennie. Bien entendu cela va en s’accélérant. Et ce fut un choc lorsqu’à mon retour, pour la première fois depuis 6 mois, j’apercevais le paysage français par le hublot de mon avion. Bien que les monocultures existaient également en Guadeloupe elles étaient bien moins invasives. C’est ainsi qu’après avoir évolué si longtemps au milieu d’une nature intacte, dense, et épanouie, observer toute cette étendue bétonnée, brûlée, et rasée m’a profondément bouleversé. Tout ce qui défilait sous mes yeux n’était que mort et désolation. Alors que les larmes me venaient, je me suis fait la promesse de continuer à résister et d’intensifier ma lutte contre ce système nauséabond.
Nous ne saccageons pas seulement notre environnement. Nous en faisons de même avec notre intérieur. Vous pensiez disposer librement de vos corps et de vos esprits ? Au risque de vous décevoir, non. Comment, alors que l’État impose le programme et la méthode d’éducation de nos jeunes aux écoles, peut-on encore croire développer notre propre pensée ? Comment, alors que 90% des médias appartiennent à une poignée de milliardaires (les 10% restants étant publics mais gérés par des lobbyistes), peut-on encore imaginer disposer d’un libre arbitre ? Bien sûr la réalité est terriblement plus sombre et tout est mis en œuvre, dès notre plus jeune âge et jusqu’à notre mort, pour nous priver de nos émotions et nous plonger dans une concurrence féroce. Le malheur des uns fait le bonheur des autres, parait-il. Et nous devrions nous contenter de ceci. Et nos corps ? Quelques lignes suffiront à démontrer que nous n’en n’avons pas la pleine propriété, la plupart d’entre-nous s’en dépossédant la majeure partie de leur temps réveillé en échange de peu de sous. Bien souvent pour effectuer des tâches que l’esprit n’a pas envie de faire, soit dit en passant. Mais s’ils se détournent de la location de leurs corps à la société, comment peuvent-ils espérer survivre ? Alors si nous n’avons pas la liberté de faire ce que nous voulons, comme nous le voulons, quand nous le voulons, pouvons-nous toujours défendre l’idée que nous sommes libres de disposer de nos corps ? Un exemple concret pour illustrer tous mes précédents propos est le suivant : Tout le monde est malheureux d’être responsable de la sixième extinction de masse des espèces. Pourtant personne ne pense avoir la liberté de changer de mode vie. Traduisez ces deux phrases par : Le système néolibéral détruit le vivant. Le système néolibéral asservit les humains pour en faire ses outils de destruction. Pourtant un autre monde est possible. L’humanité ne traverse pas sa première crise ni son premier changement de régime. La liberté suivant toujours son cours et étant aussi maitrisable que les éléments. C’est à dire pas du tout. Si Rome ne s’est pas faite en un jour, son déclin non plus. Pourtant lorsque les Wisigoths s’emparèrent de la ville, les peuples crièrent à la fin du monde. C’est ainsi que Jérôme de Palestine écrivit « *Avec une ville et une seule, est mort le monde entier* ». C’était en 410. Et en effet, après presque 1000 ans sous le régime de l’Empire Romain, il devait être bien difficile d’imaginer comment continuer d’exister. Pourtant nous nous en sommes sortis, et nous sommes là, à faire les timides face à un changement drastique (mais très excitant) de système après seulement un siècle d’égarement ! Bien que s’en soit une, je n’aime pas parler de révolution. C’est un mot que j’utilise très peu. Très certainement parce que la révolution française fut violente et menée par des privilégiés. Et sans surprise la société actuelle est basée sur ce modèle dans lequel les plus aisés conservent et assurent leurs acquis par la force. Non. Pour partir sur des bases saines, le changement doit être universel et s’effectuer de façon sereine. Il est temps pour l’humanité de s’appuyer sur ses savoirs, ses expériences, son histoire pour construire et reconstruire ce qu’elle a saccagé. Il est temps qu’elle fasse la paix avec la nature, donc avec elle-même. Nous devons reconnaitre et accepter nos erreurs. Ne pas nous en vouloir. Car il est vrai que ce dernier siècle fut stimulant ! Nous avons fait plus de découvertes que jamais les autres civilisations réunies n’en ont faites. Nous avons créé la voiture, l’avion, la fusée, le satellite, avons inventé la télévision, internet, avons développé l’eau courante, l’électricité, les soins, avons pris conscience du droit des femmes et des LGBT… Si bien des combats restent à mener, il y a malgré tout vraiment de quoi s’enorgueillir ! Et si maintenant, nous mettions toute cette connaissance et tout ce savoir faire au service de notre environnement ? C’est sans doute le défit le plus exaltant de l’histoire de l’humanité, bien loin devant la conquête de l’espace ! Parce que s’atteler à le faire démontrera à quel point l’humain est un être ambitieux et sait rester solide face à la difficulté. Mais surtout parce qu’enfin nous aurons l’opportunité de mettre en application toutes nos valeurs positives comme l’amour, l’entraide, l’empathie, le respect ou encore le partage. Nous pourrons revaloriser la croissance intellectuelle, la connaissance, et la science. Et enfin nous aurons la chance de reconstruire, en nous basant sur toutes les richesses précédemment citées, un monde dans lequel nous serons en symbiose. Dans lequel nous remplacerons la destruction contre de l’harmonie, dans lequel l’objet sera moins intéressant que le vivant, dans lequel la domination fera place à la résilience. Alors nous lirons l’histoire d’aujourd’hui et comme nous en avons la sensation pour bien d’autres périodes, la considérerons comme extrêmement sombre, mais surtout très absurde. Et nous pourrons être fiers d’avoir fait preuve d’un fantastique courage collectif et de nous être opposés à l’horreur du néolibéralisme. Oui, ma place est ailleurs. Dans cet autre monde que nous allons construire. Le pouvoir est entre nos mains.
Raph
Cela fait maintenant quelques mois que je suis de retour en France. J’avais lu moults articles relatant la difficulté de revenir après un long voyage. Je savais. Pourtant j’ai vécu de plein fouet ce que certains appellent “le blues du voyageur”. A la différence que je ne me sentais déjà pas chez moi dans l’hexagone avant mon départ, et qu’en plus de vivre un manque et un décalage par rapport à mes proches, j’ai la confirmation certaine que ma place est ailleurs. Je le ressentais avant et en ai eu la confirmation lorsque, comme pour faire un état des lieux, j’ai commencé à photographier la nature et les paysages. Les pays néolibéraux dépensent toute leur énergie à faire la guerre au vivant. De ce fait, après des décennies d’objetisation de la vie, il est devenu extrêmement difficile en France de trouver un paysage non affecté par l’activité humaine. Que ce soient des lignes à haute tension, des routes, des maisons, des tranchées, des villes, ou encore des monocultures, seuls les lieux les plus arides résistent face à notre avancée mortifère. A titre d’illustration il est bon de savoir que 9m2 de nature disparaissent sous le béton chaque seconde. Soit l’équivalent de la surface de 1 à 3 départements par décennie. Bien entendu cela va en s’accélérant. Et ce fut un choc lorsqu’à mon retour, pour la première fois depuis 6 mois, j’apercevais le paysage français par le hublot de mon avion. Bien que les monocultures existaient également en Guadeloupe elles étaient bien moins invasives. C’est ainsi qu’après avoir évolué si longtemps au milieu d’une nature intacte, dense, et épanouie, observer toute cette étendue bétonnée, brûlée, et rasée m’a profondément bouleversé. Tout ce qui défilait sous mes yeux n’était que mort et désolation. Alors que les larmes me venaient, je me suis fait la promesse de continuer à résister et d’intensifier ma lutte contre ce système nauséabond.
Nous ne saccageons pas seulement notre environnement. Nous en faisons de même avec notre intérieur. Vous pensiez disposer librement de vos corps et de vos esprits ? Au risque de vous décevoir, non. Comment, alors que l’État impose le programme et la méthode d’éducation de nos jeunes aux écoles, peut-on encore croire développer notre propre pensée ? Comment, alors que 90% des médias appartiennent à une poignée de milliardaires (les 10% restants étant publics mais gérés par des lobbyistes), peut-on encore imaginer disposer d’un libre arbitre ? Bien sûr la réalité est terriblement plus sombre et tout est mis en œuvre, dès notre plus jeune âge et jusqu’à notre mort, pour nous priver de nos émotions et nous plonger dans une concurrence féroce. Le malheur des uns fait le bonheur des autres, parait-il. Et nous devrions nous contenter de ceci. Et nos corps ? Quelques lignes suffiront à démontrer que nous n’en n’avons pas la pleine propriété, la plupart d’entre-nous s’en dépossédant la majeure partie de leur temps réveillé en échange de peu de sous. Bien souvent pour effectuer des tâches que l’esprit n’a pas envie de faire, soit dit en passant. Mais s’ils se détournent de la location de leurs corps à la société, comment peuvent-ils espérer survivre ? Alors si nous n’avons pas la liberté de faire ce que nous voulons, comme nous le voulons, quand nous le voulons, pouvons-nous toujours défendre l’idée que nous sommes libres de disposer de nos corps ? Un exemple concret pour illustrer tous mes précédents propos est le suivant : Tout le monde est malheureux d’être responsable de la sixième extinction de masse des espèces. Pourtant personne ne pense avoir la liberté de changer de mode vie. Traduisez ces deux phrases par : Le système néolibéral détruit le vivant. Le système néolibéral asservit les humains pour en faire ses outils de destruction. Pourtant un autre monde est possible. L’humanité ne traverse pas sa première crise ni son premier changement de régime. La liberté suivant toujours son cours et étant aussi maitrisable que les éléments. C’est à dire pas du tout. Si Rome ne s’est pas faite en un jour, son déclin non plus. Pourtant lorsque les Wisigoths s’emparèrent de la ville, les peuples crièrent à la fin du monde. C’est ainsi que Jérôme de Palestine écrivit « *Avec une ville et une seule, est mort le monde entier* ». C’était en 410. Et en effet, après presque 1000 ans sous le régime de l’Empire Romain, il devait être bien difficile d’imaginer comment continuer d’exister. Pourtant nous nous en sommes sortis, et nous sommes là, à faire les timides face à un changement drastique (mais très excitant) de système après seulement un siècle d’égarement ! Bien que s’en soit une, je n’aime pas parler de révolution. C’est un mot que j’utilise très peu. Très certainement parce que la révolution française fut violente et menée par des privilégiés. Et sans surprise la société actuelle est basée sur ce modèle dans lequel les plus aisés conservent et assurent leurs acquis par la force. Non. Pour partir sur des bases saines, le changement doit être universel et s’effectuer de façon sereine. Il est temps pour l’humanité de s’appuyer sur ses savoirs, ses expériences, son histoire pour construire et reconstruire ce qu’elle a saccagé. Il est temps qu’elle fasse la paix avec la nature, donc avec elle-même. Nous devons reconnaitre et accepter nos erreurs. Ne pas nous en vouloir. Car il est vrai que ce dernier siècle fut stimulant ! Nous avons fait plus de découvertes que jamais les autres civilisations réunies n’en ont faites. Nous avons créé la voiture, l’avion, la fusée, le satellite, avons inventé la télévision, internet, avons développé l’eau courante, l’électricité, les soins, avons pris conscience du droit des femmes et des LGBT… Si bien des combats restent à mener, il y a malgré tout vraiment de quoi s’enorgueillir ! Et si maintenant, nous mettions toute cette connaissance et tout ce savoir faire au service de notre environnement ? C’est sans doute le défit le plus exaltant de l’histoire de l’humanité, bien loin devant la conquête de l’espace ! Parce que s’atteler à le faire démontrera à quel point l’humain est un être ambitieux et sait rester solide face à la difficulté. Mais surtout parce qu’enfin nous aurons l’opportunité de mettre en application toutes nos valeurs positives comme l’amour, l’entraide, l’empathie, le respect ou encore le partage. Nous pourrons revaloriser la croissance intellectuelle, la connaissance, et la science. Et enfin nous aurons la chance de reconstruire, en nous basant sur toutes les richesses précédemment citées, un monde dans lequel nous serons en symbiose. Dans lequel nous remplacerons la destruction contre de l’harmonie, dans lequel l’objet sera moins intéressant que le vivant, dans lequel la domination fera place à la résilience. Alors nous lirons l’histoire d’aujourd’hui et comme nous en avons la sensation pour bien d’autres périodes, la considérerons comme extrêmement sombre, mais surtout très absurde. Et nous pourrons être fiers d’avoir fait preuve d’un fantastique courage collectif et de nous être opposés à l’horreur du néolibéralisme. Oui, ma place est ailleurs. Dans cet autre monde que nous allons construire. Le pouvoir est entre nos mains.
Articles
212 vues • Il y a 7 ans
Jamais je n'aurais imaginé rentrer de Guadeloupe avec un chien. C'est pourtant ce qui m'est arrivé, et ce qui arrive finalement à pas mal de personnes qui une fois arrivées sur l'archipel se retrouvent confrontées à une réalité qui attriste : les chiens errants y sont extrêmement nombreux, résultat d'un rapport antillais / chiens très particulier. Souvent j'ai détourné le regard, ne sachant que faire face à cette forme de misère. Si les plus forts et les plus futés s'en sortent bien, d'autres meurent de faim ou rongés par des parasites. Et c'est souvent lors de leurs premiers mois d'existence que tout se joue. ## Ma rencontre avec Tya et Cheyenne Ce jour là, j'avais décidé de faire le tour de l'île de Basse-Terre. En passant par les plages et chemins de Deshaies, Bouillante, et puis finalement Vieux Habitants où j'ai décidé de remonter la Grand Rivière. Sur la route j'esquive de justesse un chiot mort, certainement percuté par une autre voiture. Un peu secoué, je continue de m'enfoncer dans la forêt. C'est alors que, seulement quelques minutes plus tard, les cris de deux chiots m'interpellent : du coin de l'oeil j'arrive à percevoir qu'un des deux porte un collier. Ici, loin de toute forme de vie humaine. Comprenant de suite qu'ils avaient lâchement été abandonnés loin des regards, je décide de m'arrêter au moins pour lui retirer le collier et ainsi lui éviter de mourrir étouffé par sa propre croissance. *Vidéo enregistrée à l'instant de ma rencontre avec Tya et Cheyenne.* Mais ce qui devait arriver arriva et j'ai baissé ma garde. J'ai donc décidé de les prendre en charge et de leur trouver une famille. C'est une connaissance assistante-vétérinaire qui m'a conseillé de m'orienter vers l'association "[Les Loulous de Gwada](https://www.lesloulousdegwada.com/)" qui s'occupe de trouver des familles d'accueil aux chiens et de les rapatrier en France s'ils trouvent un adoptant. Aussi ils prennent en charge les frais de vétérinaire, ce dont les deux chiots avaient grandement besoin. C'est ainsi que Tya et Cheyenne sont entrées dans ma vie. De jours en jours, de semaines en semaines, j'ai fait leur éducation. Nous avons fait des promenades inoubliables ensemble. Et finalement Tya a été adoptée et son départ a été un véritable choc qui m'a poussé à adopter Cheyenne. Si j'ai toujours côtoyés des chiens, je ne pensais vraiment pas être prêt à en adopter un dans cette période de ma vie. Et pourtant... ## Partir en Guadeloupe pour sauver un chien... C'est un fait qui donne le vertige et qui souligne à quel point acheter en élevage est un non-sens. Voyager en Guadeloupe une semaine revient approximativement à 700-800 euros par personne... vol, hotel, et nourriture inclus. Un chien d'élevage coûte souvent entre 800 et 1200 euros. Il est donc plus avantageux de s'offrir un voyage sur cet archipel merveilleux et d'en repartir avec un chien que vous aurez sauvé et des souvenirs plein la tête, que d'en acheter un en métropole. En prime vous aurez la fierté d'avoir sauvé une vie. Trouver un chien en Guadeloupe est plus simple que de trouver un restaurant. Il y en a absolument partout et de tous âges. Dans la nature, au bord des routes, en ville... C'est très déroutant au départ, mais après quelques semaines ça fait partie du décor. Malgré tout j'ai vite pris la décision de nourrir ceux que je croisais lorsque je promenais Cheyenne. Et c'était en même temps l'occasion de l'habituer aux autres chiens ! Petite précision importante si vous décidez de faire ça : il faudra absolument passer voir un vétérinaire pour obtenir un certificat de bonne santé nécessaire pour faire prendre l'avion à un chien. Aussi, pensez à choisir un lieu de résidence où il sera admis de venir avec un animal. ## .. Ou rester en métropole et passer par une association Les associations qui proposent l'adoption avec rapatriement sont nombreuses. Je ne connais que la SPA et [Les Loulous de Gwada](https://www.lesloulousdegwada.com/), mais si vous cherchez vous en trouverez d'autres. Il faut toutefois participer aux frais (soins, nourriture, ect...) qui avoisinent la plupart du temps les 200 euros. Pour avoir des nouvelles de Tya très régulièrement, je peux affirmer que c'est aussi une excellente façon d'adopter un chien guadeloupéen ! Je vous encourage d'ailleurs à jeter un oeil à la page des Loulous de Gwada qui recense tous les chiens actuellement à l'adoption 🙂 ## Le Berger Créole En Guadeloupe et partout dans les Antilles, la race la plus répandue est celle du Berger Créole. Et pour cause : elle s'est formée au fil du temps par le mélange de centaines de générations de chiens errants. Petit à petit ce mélange est devenu homogène, formant cette nouvelle race primitive.   Pour ceux qui ne savent pas ce qu'est un chien primitif, il s'agit à la base des races très peu modifiées par l'Homme. On y retrouve par exemple le Husky de Sibérie et le Shiba Inu pour ne citer que les plus célèbres. Ce sont des chiens très proches de leur instinct de survie, et de ce fait très intelligents. Même si chaque individu reste unique, ils ont pour la plupart un tempérament bien trempé et une personnalité vraiment marquée. Ils sont aussi très communicatifs. Et je vous le dis avec quelques mois d'expérience, mais vivre avec un chien primitif demande un grand sang-froid. Éduquer ce type de chien m'a fait apprendre beaucoup sur moi-même et m'a fait passer par de nombreuses remises en question. Ce ne sont pas des chiens avec lesquels il faut créer un rapport de force, mais au contraire il faut devenir leurs partenaires. Les laisser venir à vous, et leur laisser croire que les décisions viennent d'eux. Ça demande d'apprendre à les connaitre et de parler le même langage qu'eux.
Pour en revenir au Berger Créole, c'est un chien réputé pour être un bon gardien. Et je l'ai constaté avec Cheyenne : elle intimide tout ce qui ressemble à une menace mais n'attaque jamais. Là aussi, ça demande beaucoup de maitrise de soit : difficile de ne pas s'énerver quand elle s'en prend à un enfant en vélo deux fois plus petit qu'elle ! Ce sont des chiens robustes, chasseurs, endurants, joueurs, et qui s'adaptent à toute situation. Mais surtout ce sont des chiens incroyablement intelligents. Lorsque j'ai réussi à créer "le" lien avec Cheyenne, elle a commencé à assimiler tout ce que je tentais de lui apprendre en seulement quelques jours. Et pour finir, je ne sais pas si c'est propre à elle, mais elle me voue une confiance aveugle. Si je lui demande de traverser une rivière dont le courant est trop fort ou de descendre un mur trop haut, elle se lancera sans hésiter. ## Foncez ! Voici donc un résumé assez complet de mon expérience sur l'adoption d'un chien en Guadeloupe. Bien sûr adopter même en métropole revient dans tous les cas à sauver une vie, mais l'archipel guadeloupéen connait une véritable situation de crise. Le chien étant pour la plupart des gens très mal vu, et considéré encore comme un objet pour ceux qui en possèdent, très peu sont stérilisés et les chiots sont jetés dans la rue (s'ils n'y sont pas nés) une foi sevrés. C'est pour cette raison que je vous encourage pleinement à suivre la même démarche que moi et de contribuer à l'amélioration des conditions de vie des chiens de l'archipel. Si vous hésitez, réfléchissez-y ! Et s'il s'agit d'une de vos connaissances faites-lui passer l'information.
Raph
Jamais je n'aurais imaginé rentrer de Guadeloupe avec un chien. C'est pourtant ce qui m'est arrivé, et ce qui arrive finalement à pas mal de personnes qui une fois arrivées sur l'archipel se retrouvent confrontées à une réalité qui attriste : les chiens errants y sont extrêmement nombreux, résultat d'un rapport antillais / chiens très particulier. Souvent j'ai détourné le regard, ne sachant que faire face à cette forme de misère. Si les plus forts et les plus futés s'en sortent bien, d'autres meurent de faim ou rongés par des parasites. Et c'est souvent lors de leurs premiers mois d'existence que tout se joue. ## Ma rencontre avec Tya et Cheyenne Ce jour là, j'avais décidé de faire le tour de l'île de Basse-Terre. En passant par les plages et chemins de Deshaies, Bouillante, et puis finalement Vieux Habitants où j'ai décidé de remonter la Grand Rivière. Sur la route j'esquive de justesse un chiot mort, certainement percuté par une autre voiture. Un peu secoué, je continue de m'enfoncer dans la forêt. C'est alors que, seulement quelques minutes plus tard, les cris de deux chiots m'interpellent : du coin de l'oeil j'arrive à percevoir qu'un des deux porte un collier. Ici, loin de toute forme de vie humaine. Comprenant de suite qu'ils avaient lâchement été abandonnés loin des regards, je décide de m'arrêter au moins pour lui retirer le collier et ainsi lui éviter de mourrir étouffé par sa propre croissance. *Vidéo enregistrée à l'instant de ma rencontre avec Tya et Cheyenne.* Mais ce qui devait arriver arriva et j'ai baissé ma garde. J'ai donc décidé de les prendre en charge et de leur trouver une famille. C'est une connaissance assistante-vétérinaire qui m'a conseillé de m'orienter vers l'association "[Les Loulous de Gwada](https://www.lesloulousdegwada.com/)" qui s'occupe de trouver des familles d'accueil aux chiens et de les rapatrier en France s'ils trouvent un adoptant. Aussi ils prennent en charge les frais de vétérinaire, ce dont les deux chiots avaient grandement besoin. C'est ainsi que Tya et Cheyenne sont entrées dans ma vie. De jours en jours, de semaines en semaines, j'ai fait leur éducation. Nous avons fait des promenades inoubliables ensemble. Et finalement Tya a été adoptée et son départ a été un véritable choc qui m'a poussé à adopter Cheyenne. Si j'ai toujours côtoyés des chiens, je ne pensais vraiment pas être prêt à en adopter un dans cette période de ma vie. Et pourtant... ## Partir en Guadeloupe pour sauver un chien... C'est un fait qui donne le vertige et qui souligne à quel point acheter en élevage est un non-sens. Voyager en Guadeloupe une semaine revient approximativement à 700-800 euros par personne... vol, hotel, et nourriture inclus. Un chien d'élevage coûte souvent entre 800 et 1200 euros. Il est donc plus avantageux de s'offrir un voyage sur cet archipel merveilleux et d'en repartir avec un chien que vous aurez sauvé et des souvenirs plein la tête, que d'en acheter un en métropole. En prime vous aurez la fierté d'avoir sauvé une vie. Trouver un chien en Guadeloupe est plus simple que de trouver un restaurant. Il y en a absolument partout et de tous âges. Dans la nature, au bord des routes, en ville... C'est très déroutant au départ, mais après quelques semaines ça fait partie du décor. Malgré tout j'ai vite pris la décision de nourrir ceux que je croisais lorsque je promenais Cheyenne. Et c'était en même temps l'occasion de l'habituer aux autres chiens ! Petite précision importante si vous décidez de faire ça : il faudra absolument passer voir un vétérinaire pour obtenir un certificat de bonne santé nécessaire pour faire prendre l'avion à un chien. Aussi, pensez à choisir un lieu de résidence où il sera admis de venir avec un animal. ## .. Ou rester en métropole et passer par une association Les associations qui proposent l'adoption avec rapatriement sont nombreuses. Je ne connais que la SPA et [Les Loulous de Gwada](https://www.lesloulousdegwada.com/), mais si vous cherchez vous en trouverez d'autres. Il faut toutefois participer aux frais (soins, nourriture, ect...) qui avoisinent la plupart du temps les 200 euros. Pour avoir des nouvelles de Tya très régulièrement, je peux affirmer que c'est aussi une excellente façon d'adopter un chien guadeloupéen ! Je vous encourage d'ailleurs à jeter un oeil à la page des Loulous de Gwada qui recense tous les chiens actuellement à l'adoption 🙂 ## Le Berger Créole En Guadeloupe et partout dans les Antilles, la race la plus répandue est celle du Berger Créole. Et pour cause : elle s'est formée au fil du temps par le mélange de centaines de générations de chiens errants. Petit à petit ce mélange est devenu homogène, formant cette nouvelle race primitive.   Pour ceux qui ne savent pas ce qu'est un chien primitif, il s'agit à la base des races très peu modifiées par l'Homme. On y retrouve par exemple le Husky de Sibérie et le Shiba Inu pour ne citer que les plus célèbres. Ce sont des chiens très proches de leur instinct de survie, et de ce fait très intelligents. Même si chaque individu reste unique, ils ont pour la plupart un tempérament bien trempé et une personnalité vraiment marquée. Ils sont aussi très communicatifs. Et je vous le dis avec quelques mois d'expérience, mais vivre avec un chien primitif demande un grand sang-froid. Éduquer ce type de chien m'a fait apprendre beaucoup sur moi-même et m'a fait passer par de nombreuses remises en question. Ce ne sont pas des chiens avec lesquels il faut créer un rapport de force, mais au contraire il faut devenir leurs partenaires. Les laisser venir à vous, et leur laisser croire que les décisions viennent d'eux. Ça demande d'apprendre à les connaitre et de parler le même langage qu'eux.
Pour en revenir au Berger Créole, c'est un chien réputé pour être un bon gardien. Et je l'ai constaté avec Cheyenne : elle intimide tout ce qui ressemble à une menace mais n'attaque jamais. Là aussi, ça demande beaucoup de maitrise de soit : difficile de ne pas s'énerver quand elle s'en prend à un enfant en vélo deux fois plus petit qu'elle ! Ce sont des chiens robustes, chasseurs, endurants, joueurs, et qui s'adaptent à toute situation. Mais surtout ce sont des chiens incroyablement intelligents. Lorsque j'ai réussi à créer "le" lien avec Cheyenne, elle a commencé à assimiler tout ce que je tentais de lui apprendre en seulement quelques jours. Et pour finir, je ne sais pas si c'est propre à elle, mais elle me voue une confiance aveugle. Si je lui demande de traverser une rivière dont le courant est trop fort ou de descendre un mur trop haut, elle se lancera sans hésiter. ## Foncez ! Voici donc un résumé assez complet de mon expérience sur l'adoption d'un chien en Guadeloupe. Bien sûr adopter même en métropole revient dans tous les cas à sauver une vie, mais l'archipel guadeloupéen connait une véritable situation de crise. Le chien étant pour la plupart des gens très mal vu, et considéré encore comme un objet pour ceux qui en possèdent, très peu sont stérilisés et les chiots sont jetés dans la rue (s'ils n'y sont pas nés) une foi sevrés. C'est pour cette raison que je vous encourage pleinement à suivre la même démarche que moi et de contribuer à l'amélioration des conditions de vie des chiens de l'archipel. Si vous hésitez, réfléchissez-y ! Et s'il s'agit d'une de vos connaissances faites-lui passer l'information.