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Le 21 octobre 2018.
Pour la première fois, j’arpentais les sentiers de la Soufrière, volcan emblématique de la Guadeloupe, aussi surnommé "La Vieille Dame".
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Le 29 octobre 2018.
Face à face avec Vyé Madanm, la Vieille Dame. Je m’apprêtais à gravir les flancs de ce volcan explosif toujours actif. Emblématique.
C’est une force tranquille qui alimente beaucoup de fantasmes. Craint et admiré, il domine la Guadeloupe du haut de ses 1467 mètres.
Ce jour-ci, il était interdit de se rendre à son sommet à cause des fortes émanations de gaz toxiques et du risque d’éruption. Et pourtant... La Soufrière m’appelait.
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Le 29 octobre 2018.
En Guadeloupe, la légende raconte que le sommet de la Soufrière n’est dégagé que quelques jours par an. Si la réalité est différente, cette croyance puise ses sources dans le fait qu’il s’agit d’un des endroits les plus humides sur la planète bleue.
Et c’est parce qu’on me rabâchait sans cesse que l’occasion était rare que, lorsque je me suis réveillé face au sommet du volcan parfaitement visible, je me suis lancé dans son ascension. Malgré les interdictions en vigueur mise en place à cause des probabilités d’éruption, et des émanations importantes de gaz toxiques en cours.
Je suis monté. Et j’ai pris une des claque les plus magistrales de toute mon existence. Mais je vous la raconterai dans une future publication !
Sur la photo, nous pouvons observer une immense crevasse traversant le volcan. Il s’agit en fait d’une cicatrice laissée par une éruption passée, témoignant la puissance de l’explosion.
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Le 30 octobre 2018.
Depuis le sommet de la Soufrière, j’admirais le Houëlmont et la Basse-Terre.
Les sens en ébullition, je découvrais les cheminées de la Vieille Dame. Et m’extasiais devant tant de puissance.
De l’immensité du paysage qu’elle avait contribué à sculpter, au bruit incessant de ses émanations de gaz, en passant par l’épaisseur de ses crevasses. Tous les ingrédients pour me rappeler mon insignifiance étaient réunis.
Et la prise de conscience de fouler un sol vivant. En constante évolution, et duquel je n’étais (et ne reste) qu’un invité.
Soufflé par toute cette énergie, émerveillé par cette indomptable splendeur, je savourais la moindre seconde passée sur le volcan.
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Le 30 octobre 2018.
La cicatrice de vyé madanm.
Cette faille immense témoigne de la puissance dégagée par les explosions du volcan.
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Le 24 novembre 2018.
Pour la deuxième fois, je montais au sommet de la Soufrière. J’empruntais un autre chemin.
En me retournant, j’admirais cette vue que j’affectionnais tant sur le Houëlmont. Au loin, il semblait être le bout du monde.
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Le 24 novembre 2018.
J’écrivais.
Face au cratère de la Soufrière, la Terre me remet à ma place. Comment ne pas me sentir insignifiant face à tant de puissance? Ici tout me rappelle que si l’Homme se croit supérieur à la nature, il se trompe sérieusement.
1976. La Soufrière entre en éruption. Des dizaines de milliers de personnes sont alors évacuées.
Alors que suis-je? Moi simple humain, face à toi, la Vieille Dame? Que sommes-nous? Nous simples animaux, face à toi, Mère Nature?
P.S. Me voyez vous sur la photo?
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Le 09 octobre 2018.
Les yeux rivés sur le retour de mon drone, je découvrais la densité de la flore guadeloupéenne sur les versants de la Soufrière.
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Le 30 octobre 2018.
Un coucher de soleil sur la mer des Caraïbes depuis le sommet de la Soufrière.
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Le 27 mars 2019.
J'écrivais.
Les ombres de la Guadeloupe.
Déjà dans le passé, mon aventure se profile à contre-jour. Un dégradé d’émotions s’offre à moi devant cette peinture chargée de mélancolie. L’excitation de la découverte, l’admiration devant le cratère de la Soufrière, la tristesse de ne pas avoir pu tout voir, l’émerveillement à chaque nouvelle découverte, et puis finalement l’intensité des rencontres éphémères.
Ovwa Gwada. Tu vas me manquer, mais il est temps pour moi de te quitter.