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3 vues • Il y a 7 mois
Vlog_004 : Quand on marche dans la nature il arrive de faire des rencontres inattendues. C’est ainsi que nous avons croisé le chemin d’Alfred, jeune chat couleur isabelle, un peu trop attendrissant pour être innocent. Musique par Tülpa : https://soundcloud.com/tul-pa J’ai besoin de tracks! N’hésitez pas à me proposer les vôtres (style chill, hip-hop...) à contact@raph.tv Me suivre : https://twitter.com/raphgilles https://www.instagram.com/raphgilles Filmé avec un Sony A7SII.
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Vlog_004 : Quand on marche dans la nature il arrive de faire des rencontres inattendues. C’est ainsi que nous avons croisé le chemin d’Alfred, jeune chat couleur isabelle, un peu trop attendrissant pour être innocent. Musique par Tülpa : https://soundcloud.com/tul-pa J’ai besoin de tracks! N’hésitez pas à me proposer les vôtres (style chill, hip-hop...) à contact@raph.tv Me suivre : https://twitter.com/raphgilles https://www.instagram.com/raphgilles Filmé avec un Sony A7SII.
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0 vues • Il y a 7 mois
Vlog_013 : L’Ardèche reste un territoire français assez méconnu. Sauvage et très en relief, la nature y tient une place dominante sur l’Homme qui ne peut que se sentir tout petit face à tant de grandeur. Les réseaux sociaux? L’office du tourisme ne connait pas encore, et c’est bien dommage tant ce département a à nous offrir! Bref vous l’aurez compris j’ai adoré y passer, et c’est pour cette raison que je vous propose quelques minutes de vidéo supplémentaires avec ce 13ème vlog! 1 Minute 1 Day #2 : https://www.youtube.com/watch?v=LaYcMbNApKg Musique par Petit Biscuit : https://soundcloud.com/petitbiscuit Me suivre : https://twitter.com/raphgilles https://www.instagram.com/raphgilles Snapchat : raphgilles Filmé avec un Sony A7SII, une GoPro Hero3+ Black Edition & un DJI Phantom 3 Professionnal.
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Vlog_013 : L’Ardèche reste un territoire français assez méconnu. Sauvage et très en relief, la nature y tient une place dominante sur l’Homme qui ne peut que se sentir tout petit face à tant de grandeur. Les réseaux sociaux? L’office du tourisme ne connait pas encore, et c’est bien dommage tant ce département a à nous offrir! Bref vous l’aurez compris j’ai adoré y passer, et c’est pour cette raison que je vous propose quelques minutes de vidéo supplémentaires avec ce 13ème vlog! 1 Minute 1 Day #2 : https://www.youtube.com/watch?v=LaYcMbNApKg Musique par Petit Biscuit : https://soundcloud.com/petitbiscuit Me suivre : https://twitter.com/raphgilles https://www.instagram.com/raphgilles Snapchat : raphgilles Filmé avec un Sony A7SII, une GoPro Hero3+ Black Edition & un DJI Phantom 3 Professionnal.
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3 vues • Il y a 7 mois
La Guadeloupe regorge de nombreux trésors à explorer. Particulièrement en Basse-Terre où la nature est dense et riche en diversité. Durant 3 jours j’ai exploré quelques-unes de ses routes, sentiers, rivières, montagnes et plages. Cette vidéo réalisée en partenariat (non rémunéré) avec Sixt Antilles qui m’a laissé conduire sa Dacia Duster pour explorer la Basse-Terre. Vous pouvez y apercevoir : - Le Fort Louis Delgrès, symbole de résistance et de liberté. Ce fut un lieu important pour la lutte contre l’esclavage. - La Anse à la Barque qui est un port naturel. Deux corvettes napoléoniennes reposent dans ses profondeurs. - La trace de la Grande Pointe. Une promenade formidable avec vue sur les Saintes et où la rivière "La Coulisse" se jette dans la mer après un enchainement de cascades. - La Bassin Paradise, dans lequel on peut se baigner et plonger. C’est un lieu incroyable, comme suspendu hors du temps. - Bananier qui est une plage de sable noir magnétique, mais avant tout un spot de surf très connu en Guadeloupe. - Et globalement les alentours de Trois-Rivières. Je remercie encore Sixt Antilles de m’avoir apporté son aide dans ma découverte de l’archipel guadeloupéen ! **Suivre Sixt Antilles :** https://www.facebook.com/SixtAntilles/ https://www.instagram.com/sixtantilles/ **Me suivre :** https://raph.tv/links **Me soutenir :** https://www.patreon.com/raphgilles **Mon matériel (liens affiliés) :** DJI Mavic Pro - https://amzn.to/2E6QLYK Sony RX100 V - https://amzn.to/2BNckgX GoPro Hero 6 Black - https://amzn.to/2Nk6LLe Sony A7S II - https://amzn.to/2NmNZTF Sigma 35mm f/1.4 ART - https://amzn.to/2VdisWP Sony 16-36mm f/4.0 - https://amzn.to/2NmYGWi Canon 80-200mm f/2.8 L #guadeloupe #voyage #drone
Raph
La Guadeloupe regorge de nombreux trésors à explorer. Particulièrement en Basse-Terre où la nature est dense et riche en diversité. Durant 3 jours j’ai exploré quelques-unes de ses routes, sentiers, rivières, montagnes et plages. Cette vidéo réalisée en partenariat (non rémunéré) avec Sixt Antilles qui m’a laissé conduire sa Dacia Duster pour explorer la Basse-Terre. Vous pouvez y apercevoir : - Le Fort Louis Delgrès, symbole de résistance et de liberté. Ce fut un lieu important pour la lutte contre l’esclavage. - La Anse à la Barque qui est un port naturel. Deux corvettes napoléoniennes reposent dans ses profondeurs. - La trace de la Grande Pointe. Une promenade formidable avec vue sur les Saintes et où la rivière "La Coulisse" se jette dans la mer après un enchainement de cascades. - La Bassin Paradise, dans lequel on peut se baigner et plonger. C’est un lieu incroyable, comme suspendu hors du temps. - Bananier qui est une plage de sable noir magnétique, mais avant tout un spot de surf très connu en Guadeloupe. - Et globalement les alentours de Trois-Rivières. Je remercie encore Sixt Antilles de m’avoir apporté son aide dans ma découverte de l’archipel guadeloupéen ! **Suivre Sixt Antilles :** https://www.facebook.com/SixtAntilles/ https://www.instagram.com/sixtantilles/ **Me suivre :** https://raph.tv/links **Me soutenir :** https://www.patreon.com/raphgilles **Mon matériel (liens affiliés) :** DJI Mavic Pro - https://amzn.to/2E6QLYK Sony RX100 V - https://amzn.to/2BNckgX GoPro Hero 6 Black - https://amzn.to/2Nk6LLe Sony A7S II - https://amzn.to/2NmNZTF Sigma 35mm f/1.4 ART - https://amzn.to/2VdisWP Sony 16-36mm f/4.0 - https://amzn.to/2NmYGWi Canon 80-200mm f/2.8 L #guadeloupe #voyage #drone
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Raph
16 vues • Il y a 1 an
Le 23 septembre 2018. Dans ma première exploration de l’île de Basse-Terre, je trouvais mon premier corail sur la plage de Petite Anse. Je m’étais promis de garder le premier sur lequel j’allais tomber. Il domine désormais fièrement ma pièce à vivre.
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9 vues • Il y a 1 an
Le 23 septembre 2018. Dans ma première exploration de l’île de Basse-Terre, bien qu’impressionné par sa diversité, je m’attardais également sur ses détails.
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Raph
13 vues • Il y a 1 an
Le 09 octobre 2018. Sur la magnifique plage de sable noir magnétique de Trois Rivières, cette vue très paisibles des îles des Saintes se proposait à moi avant que le soleil ne se couche.
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Raph
22 vues • Il y a 1 an
Le 09 octobre 2018. Les yeux rivés sur le retour de mon drone, je découvrais la densité de la flore guadeloupéenne sur les versants de la Soufrière.
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Raph
10 vues • Il y a 1 an
Le 10 octobre 2018. Un retour aux bases s’imposait, avec cet admirable coucher de soleil capturé depuis le Phare de la Pointe de Vieux-Fort.
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Raph
8 vues • Il y a 1 an
Le 17 octobre 2018. Non loin du Bassin des Amours, cette rivière dont l’eau est naturellement chaude m’a charmé. Elle offre une multitudes de cascade au milieu d’une végétation très dense. Un véritable délice !
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7 vues • Il y a 1 an
Le 20 octobre 2018. Lors d’une soirée avec des personnes fraichement rencontrées sur l’archipel guadeloupéen, je m’isolais pour observer le ciel étoilé. Isolée entre mer des Caraïbes et océan Atlantique, la pollution lumineuse est bien moins marquée en Guadeloupe qu’en métropole. La nuit, les astres y brillent avec une vigueur qu’il est impossible de connaitre dans l’hexagone. Loin du tumulte de la soirée, je profitais de ce moment unique et savourais la chance que j’avais d’être le témoin d’un spectacle de plus en plus rare.
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Raph
5 vues • Il y a 1 an
Le 29 octobre 2018. Face à face avec Vyé Madanm, la Vieille Dame. Je m’apprêtais à gravir les flancs de ce volcan explosif toujours actif. Emblématique. C’est une force tranquille qui alimente beaucoup de fantasmes. Craint et admiré, il domine la Guadeloupe du haut de ses 1467 mètres. Ce jour-ci, il était interdit de se rendre à son sommet à cause des fortes émanations de gaz toxiques et du risque d’éruption. Et pourtant... La Soufrière m’appelait.
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Raph
1 vues • Il y a 1 an
Le 02 novembre 2018. Un coucher de soleil.
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0 vues • Il y a 1 an
Le 04 novembre 2018. Végétation.
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0 vues • Il y a 1 an
Le 14 octobre 2018. Les choses simples.
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4 vues • Il y a 1 an
Le 18 novembre 2018. Une feuille.
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1 vues • Il y a 12 mois
Le 24 novembre 2018. J’écrivais. Face au cratère de la Soufrière, la Terre me remet à ma place. Comment ne pas me sentir insignifiant face à tant de puissance? Ici tout me rappelle que si l’Homme se croit supérieur à la nature, il se trompe sérieusement. 1976. La Soufrière entre en éruption. Des dizaines de milliers de personnes sont alors évacuées. Alors que suis-je? Moi simple humain, face à toi, la Vieille Dame? Que sommes-nous? Nous simples animaux, face à toi, Mère Nature? P.S. Me voyez vous sur la photo?
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Raph
2 vues • Il y a 12 mois
Le 28 novembre 2018. J’écrivais. Les pieds dans ce sable magnétique, je marche face au soleil qui brûle ma peau. Cette plage de cocotiers me détend et m’émerveille. La texture du sable y adoucit le face à face entre les rouleaux des vagues et la terre. Ils voudraient bien la creuser un peu plus, mais elle résiste. Le soleil m’éblouit. Alors je me retourne et découvre cet arc-en-ciel. Au loin la pluie est battante et les rayons de soleil s’y dispersent en des millions de couleurs. Je me souviens alors que cette plage fut mon premier coup de cœur lorsque j’ai commencé à explorer la Guadeloupe. Et m’y voici face à cette composition merveilleuse et éphémère que m’offre la nature.
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3 vues • Il y a 12 mois
Le 20 novembre 2018. Cette rivière s’appelle « Grande Rivière des Vieux-Habitants » et est la deuxième plus grande de Guadeloupe avec ses 18,9 kilomètres de long ! Elle se jette dans la mer des Caraïbes. Cet endroit me tient à cœur car c’est la bas que j’ai trouvé les deux chiots que j’ai sauvés.
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Raph
9 vues • Il y a 12 mois
Le 16 décembre 2018. J’écrivais. Ma Tya, Quand je t’ai trouvé dans cette forêt avec ta sœur, jamais je n’aurais pensé autant m’attacher à toi. Au départ je pensais vous garder seulement quelques jours, tout au plus quelques semaines. Et puis je vous ai vu grandir. Je vous ai vu apprendre. Vous solidifier. Devenir plus courageuses. J’ai fait le début de votre éducation. Et vos personnalités se sont affirmées. Ton côté clown très peu habile m’aura fait rire chaque jour. J’ai été fier de te voir sauter dans l’eau pour la première fois. Heureux de t’apprendre à t’asseoir avant de manger. Amusé de te voir tomber ou te cogner de toutes les façons possibles. Et surtout, très reconnaissant de la confiance que tu m’as accordé et ce dès les premiers instants. Car dans cette forêt tu ne m’as pas craint et tu es venue. Ta rencontre restera gravée à tout jamais. Crois-moi, je t’ai aimé plus que j’ai aimé la plupart des Hommes que j’ai rencontré. Je te souhaite le meilleur pour la suite. Merci ❤️
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Raph
0 vues • Il y a 12 mois
Le 23 décembre 2018. J’écrivais. Nous passons toute notre vie à essayer de combler des vides. Pas assez d’argent, pas assez de performances dans son sport, pas assez de relations... pas assez de tout, trop de rien. Nous avons grandi dans un monde ventant les bénéfices d’une croissance infinie. Nous forçant à croire que nous mêmes devrions progresser sans cesse. Mais la planète est limitée en ressources autant que nous le sommes à échelle individuelle. Alors il faut réussir à admette. Admettre que quand nous avons donné le meilleur de nous-mêmes il est impossible de faire plus. Et que bien souvent, ce vide dont nous sommes tant phobiques se révèle être la solution à tous nos problèmes. Parce que « rien » n’est pas le contraire de « tout ». Car celui qui peut se satisfaire de rien a vraisemblablement tout compris.
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0 vues • Il y a 12 mois
Le 23 décembre 2018. J’écrivais. En arrivant à la Anse Bertrand, il saute aux yeux que cet endroit a des airs de Bretagne. Composée de grandes falaises formées vague après vague par l’érosion, on oublierait presque être sur une ile des Caraïbes! Paysage grandiose et revigorant, quelques taches viennent malgré tout gâcher ce tableau et faire se poser des questions quand à son avenir. Il faut en effet savoir que la Guadeloupe est envahie par les sargasses. Algues flottantes, qui dégagent un gaz malodorant et toxique, et qui viennent s’échouer sur le rivage. La raison? Une déforestation trop importante le long des fleuves d’Amérique du Sud. Le mode de vie des humains a un impact fort sur la planète. Nous voudrions tous faire quelque chose mais les quelques personnes qui se partagent le pouvoir et les richesses comptent bien continuer à tout détruire. Et bien que je déteste la violence, la seule façon d’obtenir un changement sera malheureusement sanglante.
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0 vues • Il y a 12 mois
Le 23 décembre 2018. L’ambiance océanique de la Porte d’Enfer.
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5 vues • Il y a 12 mois
Le 30 décembre 2018. Une spirale verte.
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1 vues • Il y a 12 mois
Le 05 janvier 2019. Vu de ma fenêtre, un coucher de soleil sur la mer des Caraïbes.
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3 vues • Il y a 12 mois
Le 08 janvier 2019. J'écrivais. Je vous présente l’iguane commun des Antilles ! Espèce en danger, elle est petit à petit remplacée par l’iguane verte qui a été introduite ici par l’homme. En me promenant à la recherche d’un spot où faire voler mon drone (voir mon post précédent), je suis tombé sur un « nid » d’une bonne trentaine de spécimens. Animal fascinant !
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Raph
1 vues • Il y a 11 mois
Le 05 janvier 2019. J'écrivais. Si j’aime photographier la nature dans ses détails c’est bien pour une raison qui me tient à cœur. On retrouve en effet dans les plus fines coutures de la nature ce qui s’approche le plus de la perfection selon moi. Quand on regarde la forêt dans son ensemble, tout paraît être un énorme désordre. Pourtant plus on s’approche d’un élément la composant, plus on réalise que finalement tout ce bordel est incroyablement bien organisé. Pour chaque plante, chaque animal, chaque rivière ce sont des milliers, des millions d’années d’adaptation pour s’accorder à son voisin. Pour participer à un équilibre et pouvoir vivre dans son environnement. N’oublions pas que ce n’est pas à la nature de s’adapter à nous, mais à nous de nous adapter à la nature dans laquelle nous vivons et dont nous faisons partie.
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1 vues • Il y a 11 mois
Le 22 décembre 2018. La cascade du Trou à Diable.
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1 vues • Il y a 11 mois
Le 16 janvier 2019. Lors d'une promenade avec Cheyenne, je m'émerveillais devant des dizaines de germes d'arbres.
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1 vues • Il y a 10 mois
Le 18 janvier 2019. J'écrivais. Où peut bien mener ce petit cours d’eau ? Seule son exploration permettrait d’en faire la découverte. Explorer. Découvrir. J’en suis persuadé, ces deux mots sont pour l’Homme aussi essentiels que... Manger. Boire. Dormir. Procréer. Nous sommes des êtres qui jouissons de leurs progressions. Et comment progresser sans découvertes ? Comment avancer sans explorer ? Comment s’épanouir dans une routine prémâchée ? Comment s’endurcir sans sortir des sentiers battus ? Si mon passé n’est presque constitué que d’échecs qui me poussent à ne plus prendre de risques, je continue ce hors piste de la vie avec prudence mais non sans curiosité. Et un jour qui sait, peut être arriverai-je à trouver où va cette rivière.
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3 vues • Il y a 10 mois
Le 09 février 2019. Quand t’es sur le point de découvrir une merveille.
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Raph
4 vues • Il y a 9 mois
Le 12 janvier 2019. J'écrivais. Je trouve cet animal superbe ! Sa morphologie si fine, si détaillée, fait que je ne me lasse pas d’observer l’iguane commun des Antilles ! C’est toujours une belle surprise quand, lorsque je me promène, durant quelques instants j’ai la chance d’en croiser un 😊
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2 vues • Il y a 9 mois
Le 03 février 2019. Je venais d'apprendre le décès de mon grand père. J'écrivais. Pauvre idiot. Toi qui m’as encadré une majeure partie de ma vie. Qui m’as vu grandir. Qui m’as servi de tuteur. Toi qui savais me remettre à ma place. Toi que j’ai vu vieillir. Toi que j’ai défié. Pendant que mes rides apparaissaient, les tiennes se creusaient. Pendant que mon corps se renforçait, le tien s’affaiblissait. Et, alors que mes envies d’ailleurs prenaient le dessus, tu étais toujours là quand je revenais. Tel un repère. Tel un grand-père. Finalement tu n’étais qu’un crétin. Merci.
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2 vues • Il y a 9 mois
Le 21 février 2019. J'écrivais. Prendre de la hauteur avec mon drone me permet parfois de trouver des endroits que je n’aurais jamais eu l’idée d’explorer avant ! Ici non-loin de Matouba, avec cette vue extraordinaire sur les monts Caraïbes !
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2 vues • Il y a 9 mois
Le 27 janvier 2019. J'écrivais. Beaucoup d’entre-nous passons notre vie à vouloir gagner. Connaître des réussites. Des moments où nos semblables reconnaîtraient notre valeur. Moi, je n’ai pas de diplômes. Pas de travail et donc pas de revenu. Très peu de biens matériel : juste mes outils de partage et mes habits. Pas de chez-moi non plus. Mon rapport aux autres est très limité. Je n’ai d’ailleurs jamais connu ce que plaire au sexe opposé pouvait faire. J’ai vécu très peu de réussites et presque uniquement des échecs. Je n’ai plus aucune ambition. Plus aucun projet. En définitive je n’ai pas grand chose, je ne suis pas grand chose et j’essaye de me contenter de cette situation qui fait ironiquement de moi un Homme presque libre. Peut-être suis-je défaitiste. Pessimiste. Mais mon expérience m’a appris que dès les premières secondes de notre arrivée sur Terre nous ne pouvons faire que perdre. C’est dans notre inconscient : ce que nous essayons de gagner de façon boulimique durant notre vivant vient compenser notre peur de l’inévitable perte de tout. La mort. • • Je ne souhaite pas me justifier de ma ligne éditoriale, mais apporter une explication : je suis en deuil de mon grand-père. Alors mes publications risquent d’être un peu plus rares et un peu plus sombres durant quelques jours. Même si je vais bien, mes pensées sont naturellement très tournées sur la vie et la mort et ça me fait du bien de les écrire 😊
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Raph
5 vues • Il y a 9 mois
Le 10 mars 2019. De la verdure à perte de vue. Aussi improbable que cela puisse sembler, c’est quelque part dans le paysage de cette photo que j’ai rencontré Cheyenne !
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Raph
8 vues • Il y a 8 mois
Le 26 mars 2019. J'écrivais. 6 mois. J’ai passé 6 mois à arpenter les sentiers, les chemins, les routes, les rivières, les montagnes et la mer de la Guadeloupe. Avant de partir, je tiens à remercier Anne-Lise, Sixt Angilles, @ig_guadeloupe_ et Bimwi pour leurs soutiens matériels et moraux. Je pars avec beaucoup de nostalgie mais sans regret. Si j’ai adoré la Guadeloupe, et plus particulièrement la Basse-Terre, mon cœur est appelé ailleurs. Je rêverai d’explorer la Nouvelle-Zélande mais il y a très peu de chances que j’y parvienne un jour tant le budget nécessaire est immense. Alors le temps et le hasard me porteront là où ils ont à me porter. À vrai dire je n’ai aucune vision sur ma vie au delà de mon départ de Guadeloupe dans quelques jours 😶 Une chose demeure certaine : je voudrai ne pas rester en métropole où je ne me suis jamais senti à ma place.
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Raph
11 vues • Il y a 8 mois
Le 27 mars 2019. J'écrivais. Les ombres de la Guadeloupe. Déjà dans le passé, mon aventure se profile à contre-jour. Un dégradé d’émotions s’offre à moi devant cette peinture chargée de mélancolie. L’excitation de la découverte, l’admiration devant le cratère de la Soufrière, la tristesse de ne pas avoir pu tout voir, l’émerveillement à chaque nouvelle découverte, et puis finalement l’intensité des rencontres éphémères. Ovwa Gwada. Tu vas me manquer, mais il est temps pour moi de te quitter.
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Raph
30 vues • Il y a 7 mois
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Raph
3 vues • 4 weeks ago
Parmi les surprises que cache la Corrèze, j'ai été impressionné par le nombre de cascades que l'on peut y trouver. Ici, la cascade de Chameyrat. Accessible en seulement quelques minutes de marche sur un petit sentier qui longe la rivière au milieu de la forêt.
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Raph
15 vues • Il y a 1 an
Le 20 septembre 2018. Face au Houëlmont, sur le point de commencer une exploration qui me transformera. À la découverte de moi-même. Je décide aujourd’hui de commencer à publier les photos d’une des expériences les plus enrichissantes de toute ma vie ! Mon année en Guadeloupe passée entre mer, océan, volcan, cascades, sources naturellement chaudes, et jungle. Et surtout. SURTOUT. Dans le bain d’une culture encore en train de cicatriser de l’esclavage. D’une histoire qui nous semble à nous, sur le continent européen, si abstraite. Mais qui là bas est encore à vif. J’arrivais sur les terres d’une population autrefois oppressée par mes supposés ancêtres. Moi qui suis pourtant d’origines vietnamiennes, petit enfant d’immigré. Mais blanc de peau, n’ayant jusque là évolué que sur les terres du capitalisme, sans ne jamais pouvoir éprouver la sordide origine de son développement mondial : L’esclavage. J’y ai appris que tout comme la famille, il y a la culture dans laquelle on nait et celle que l’on choisit.
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Raph
16 vues • Il y a 1 an
Le 24 septembre 2018. Ce jour ci, nous avions loué une voiture pour commencer notre exploration de l’ile de Basse-Terre. Après une journée à en prendre plein les yeux, la nature nous offrait un bouquet final à couper le souffle : En face de nous un coucher de soleil comme rarement j’en ai vu, derrière nous un double arc-en-ciel. Le phare de la pointe du Vieux-Fort, visible sur cette photo, est le point le plus au Sud de la Guadeloupe.
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2 vues • Il y a 1 an
Le 18 novembre 2018. Dans la forêt Guadeloupéenne, je renouais avec la nature, en tentant de faire la paix avec la mienne.
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Raph
3 vues • Il y a 1 an
Le 23 novembre 2018. Non, ce n’est pas une piscine ni un jacuzzi ! Ce bassin au milieu de la forêt est en réalité rempli par la rivière dont l’eau est naturellement chauffée par l’activité volcanique de l’île. Un petit coin de paradis.
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Raph
3 vues • Il y a 11 mois
Le 11 janvier 2019. Ce jour-ci, je venais de me décider de continuer de faire route commune avec Cheyenne J'écrivais. Mélancolie d’un jour qui s’achève, espoir d’un jour meilleur. La rivière part à la rencontre du soleil. Deux sources de vie aux antipodes. Fraîcheur et chaleur. L’eau et le feu. L’équation de leur équilibre, seule la nature en connaît les inconnues et son résultat est la vie sur Terre. Protéger cet équilibre est notre devoir. Pour nous. Pour la vie en général. Car bien qu’il y ai des chances qu’elle existe ailleurs dans l’univers, finalement nous n’en savons rien. Et si la Terre était la seule source de vie ? Et si dans cette infinité nous étions ses seuls garants ?
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Raph
2 vues • Il y a 11 mois
Le 20 janvier 2019. J'écrivais. Quand je suis parti en Guadeloupe je ne savais pas à quoi m’attendre. Je ne pensais pas que ça allait devenir un coup de cœur. Les îles antillaises étaient vraiment bas dans ma liste. Mon environnement de prédilection aurait été plus froid, voir glacial. Je ne connaissais rien de la culture de la Guadeloupe, de son histoire, de sa faune ou de sa flore. Bref, je suis arrivé ici dans un environnement totalement inconnu. Après avoir malgré tout vérifié qu’il n’y avait pas de serpents dangereux dont ma phobie est un véritable frein à mon besoin d’explorer 😅 4 mois plus tard je peux assurer que jamais un environnement n’avait autant mis mes sens en état d’éveil. Sa grande richesse culturelle, humaine et naturelle, sa diversité, son climat, sa géologie, sa nourriture... cet archipel est un trésor. Et je ne l’aurais jamais soupçonné ! Je réalise également, tristement, que la métropole française ne me comble pas et ne m’a jamais comblé. Notre nature, nous avons fini de la dévaster. De la souiller. Au profit de maisons où d’appartements avec vue sur la mer ou proches du ski. De lignes électriques. Des villes. De l’agriculture. Je sentais ne pas pouvoir m’épanouir là bas. J’en ai maintenant la confirmation. Je ne sais pas si la Guadeloupe est l’endroit où je voudrai vivre, mais c’est là où je peux respirer.
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Raph
9 vues • Il y a 10 mois
Le 28 janvier 2019. J'écrivais. Je vous raconte dans ma story le premier jour que j’ai passé au volant de la Dacia Duster de Sixt Antilles. Vous savez quand on aime explorer, que nous ayons l’âme écolo ou non, il y a bien un élément crucial pour se rendre à destination : le véhicule. Ça peut être le train, ou beaucoup plus rarement l’avion et le bateau. Mais la plupart du temps ce sera la voiture qui me déplacera. J’avoue que c’est un de mes vices. Je roule sans trop réfléchir à la planète. Déjà parce que j’adore être sur la route. Ce sont toujours des moments qui me permettent de me recentrer sur moi-même, de m’évader. Au volant d’une voiture je passe souvent des moments privilégiés avec moi-même. Sur les grandes lignes droites, mes pensées vont et viennent. Sur les routes plus sportives, alors elles s’échappent et laissent la place à une concentration sans faille. J’aime la conduite et la sensation de glisse que ça me procure. Voir les paysages défiler à l’infini et, des fois, faire un détour quand au loin je sens que je vais trouver une pépite. J’adore être sur la route mais aussi, plus bêtement, il serait compliqué de faire autant de découvertes sans utiliser la voiture. C’est donc un élément central de ma vie. Et c’est tout naturellement que lorsque Sixt m’a proposé ce partenariat, j’ai accepté avec grand plaisir ! Si au quotidien c’est une vieille Clio qui m’aide à parcourir la Guadeloupe, pourquoi se priver d’un confort supplémentaire durant quelques jours ? Car si la Dacia Duster reste une entrée de gamme, elle est plus haute, plus spacieuse, et plus puissante. Et puis c’est aussi l’occasion pour moi d’essayer une nouvelle voiture ! 😙 C’est ainsi que durant 3 jours je vous embarque avec moi dans cette expérience. Et j’espère que vous apprécierez autant que moi !
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Raph
3 vues • Il y a 9 mois
Le 08 janvier 2019. J'écrivais. En arrivant en Guadeloupe et après une réflexion (et une pause) de plusieurs mois, j’ai pris la décision de changer le type de contenu que je proposais jusqu’à présent. Plus personnel, plus intime, plus centré sur moi-même. Quand à l’époque je me suis professionnalisé en tant que photographe et vidéaste c’est tout naturellement et de façon totalement inconsciente que j’ai appris à m’effacer : laissant la belle place au sujet. Mais la belle place, j’ai décidé de me l’offrir et de mettre mes capacités au service de… moi-même, de mes idées, et de mes convictions. Car le malheur de toute personne étant emphatique et sachant « fabriquer » une image est d’attirer un type d’individu qui a besoin de ça pour exister : le pervers narcissique. Plusieurs fois dans ma vie j’ai été exploité, trompé, et laissé pour compte. Totalement dépouillé. Ce sont des personnes extrêmement destructrices et qui laissent une très grande sensation de vide intérieur quand enfin elles sortent de votre vie. Et puisque le karma n’existe pas : elles connaissent toujours une grande réussite sociale et professionnelle car elles savent manipuler avec une aisance incroyable. Finalement, alors que mes compétences ont été les outils de leurs réussites… elles m’ont laissé là : agonisant dans le désert. C’est donc pour me re-reconstruire que je rend mon contenu plus humain. Que je m’exprime désormais dans ma langue maternelle. Que je vous fais part de mes faiblesses et de mes doutes. Car les afficher c’est aussi essayer de les assumer. Essayer. Et que vous soyez là pour regarder mes photos ou lire mes textes, sachez que votre participation bienveillante est plus efficace que toutes les séances de psy que j’ai pu faire ! 😆 Et c’est cette bienveillance que je veux encourager. Sans faire preuve d’un excédent de naïveté, je veux encore croire que le partage et la générosité existent. Que la concurrence n’est rien face à l’entraide. Et que si vous me suivez, c’est parce que vous vous reconnaissez dans ces valeurs humaines et écologiques que j’exprime quasi-quotidiennement. Et j’aimerai qu’ensemble, en toute simplicité, nous construisions une communauté bien intentionnée.

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16 vues • Il y a 5 ans
Cela fait maintenant quelques mois que je suis de retour en France. J’avais lu moults articles relatant la difficulté de revenir après un long voyage. Je savais. Pourtant j’ai vécu de plein fouet ce que certains appellent “le blues du voyageur”. A la différence que je ne me sentais déjà pas chez moi dans l’hexagone avant mon départ, et qu’en plus de vivre un manque et un décalage par rapport à mes proches, j’ai la confirmation certaine que ma place est ailleurs. Je le ressentais avant et en ai eu la confirmation lorsque, comme pour faire un état des lieux, j’ai commencé à photographier la nature et les paysages. Les pays néolibéraux dépensent toute leur énergie à faire la guerre au vivant. De ce fait, après des décennies d’objetisation de la vie, il est devenu extrêmement difficile en France de trouver un paysage non affecté par l’activité humaine. Que ce soient des lignes à haute tension, des routes, des maisons, des tranchées, des villes, ou encore des monocultures, seuls les lieux les plus arides résistent face à notre avancée mortifère. A titre d’illustration il est bon de savoir que 9m2 de nature disparaissent sous le béton chaque seconde. Soit l’équivalent de la surface de 1 à 3 départements par décennie. Bien entendu cela va en s’accélérant. Et ce fut un choc lorsqu’à mon retour, pour la première fois depuis 6 mois, j’apercevais le paysage français par le hublot de mon avion. Bien que les monocultures existaient également en Guadeloupe elles étaient bien moins invasives. C’est ainsi qu’après avoir évolué si longtemps au milieu d’une nature intacte, dense, et épanouie, observer toute cette étendue bétonnée, brûlée, et rasée m’a profondément bouleversé. Tout ce qui défilait sous mes yeux n’était que mort et désolation. Alors que les larmes me venaient, je me suis fait la promesse de continuer à résister et d’intensifier ma lutte contre ce système nauséabond.
Nous ne saccageons pas seulement notre environnement. Nous en faisons de même avec notre intérieur. Vous pensiez disposer librement de vos corps et de vos esprits ? Au risque de vous décevoir, non. Comment, alors que l’État impose le programme et la méthode d’éducation de nos jeunes aux écoles, peut-on encore croire développer notre propre pensée ? Comment, alors que 90% des médias appartiennent à une poignée de milliardaires (les 10% restants étant publics mais gérés par des lobbyistes), peut-on encore imaginer disposer d’un libre arbitre ? Bien sûr la réalité est terriblement plus sombre et tout est mis en œuvre, dès notre plus jeune âge et jusqu’à notre mort, pour nous priver de nos émotions et nous plonger dans une concurrence féroce. Le malheur des uns fait le bonheur des autres, parait-il. Et nous devrions nous contenter de ceci. Et nos corps ? Quelques lignes suffiront à démontrer que nous n’en n’avons pas la pleine propriété, la plupart d’entre-nous s’en dépossédant la majeure partie de leur temps réveillé en échange de peu de sous. Bien souvent pour effectuer des tâches que l’esprit n’a pas envie de faire, soit dit en passant. Mais s’ils se détournent de la location de leurs corps à la société, comment peuvent-ils espérer survivre ? Alors si nous n’avons pas la liberté de faire ce que nous voulons, comme nous le voulons, quand nous le voulons, pouvons-nous toujours défendre l’idée que nous sommes libres de disposer de nos corps ? Un exemple concret pour illustrer tous mes précédents propos est le suivant : Tout le monde est malheureux d’être responsable de la sixième extinction de masse des espèces. Pourtant personne ne pense avoir la liberté de changer de mode vie. Traduisez ces deux phrases par : Le système néolibéral détruit le vivant. Le système néolibéral asservit les humains pour en faire ses outils de destruction. Pourtant un autre monde est possible. L’humanité ne traverse pas sa première crise ni son premier changement de régime. La liberté suivant toujours son cours et étant aussi maitrisable que les éléments. C’est à dire pas du tout. Si Rome ne s’est pas faite en un jour, son déclin non plus. Pourtant lorsque les Wisigoths s’emparèrent de la ville, les peuples crièrent à la fin du monde. C’est ainsi que Jérôme de Palestine écrivit « *Avec une ville et une seule, est mort le monde entier* ». C’était en 410. Et en effet, après presque 1000 ans sous le régime de l’Empire Romain, il devait être bien difficile d’imaginer comment continuer d’exister. Pourtant nous nous en sommes sortis, et nous sommes là, à faire les timides face à un changement drastique (mais très excitant) de système après seulement un siècle d’égarement ! Bien que s’en soit une, je n’aime pas parler de révolution. C’est un mot que j’utilise très peu. Très certainement parce que la révolution française fut violente et menée par des privilégiés. Et sans surprise la société actuelle est basée sur ce modèle dans lequel les plus aisés conservent et assurent leurs acquis par la force. Non. Pour partir sur des bases saines, le changement doit être universel et s’effectuer de façon sereine. Il est temps pour l’humanité de s’appuyer sur ses savoirs, ses expériences, son histoire pour construire et reconstruire ce qu’elle a saccagé. Il est temps qu’elle fasse la paix avec la nature, donc avec elle-même. Nous devons reconnaitre et accepter nos erreurs. Ne pas nous en vouloir. Car il est vrai que ce dernier siècle fut stimulant ! Nous avons fait plus de découvertes que jamais les autres civilisations réunies n’en ont faites. Nous avons créé la voiture, l’avion, la fusée, le satellite, avons inventé la télévision, internet, avons développé l’eau courante, l’électricité, les soins, avons pris conscience du droit des femmes et des LGBT… Si bien des combats restent à mener, il y a malgré tout vraiment de quoi s’enorgueillir ! Et si maintenant, nous mettions toute cette connaissance et tout ce savoir faire au service de notre environnement ? C’est sans doute le défit le plus exaltant de l’histoire de l’humanité, bien loin devant la conquête de l’espace ! Parce que s’atteler à le faire démontrera à quel point l’humain est un être ambitieux et sait rester solide face à la difficulté. Mais surtout parce qu’enfin nous aurons l’opportunité de mettre en application toutes nos valeurs positives comme l’amour, l’entraide, l’empathie, le respect ou encore le partage. Nous pourrons revaloriser la croissance intellectuelle, la connaissance, et la science. Et enfin nous aurons la chance de reconstruire, en nous basant sur toutes les richesses précédemment citées, un monde dans lequel nous serons en symbiose. Dans lequel nous remplacerons la destruction contre de l’harmonie, dans lequel l’objet sera moins intéressant que le vivant, dans lequel la domination fera place à la résilience. Alors nous lirons l’histoire d’aujourd’hui et comme nous en avons la sensation pour bien d’autres périodes, la considérerons comme extrêmement sombre, mais surtout très absurde. Et nous pourrons être fiers d’avoir fait preuve d’un fantastique courage collectif et de nous être opposés à l’horreur du néolibéralisme. Oui, ma place est ailleurs. Dans cet autre monde que nous allons construire. Le pouvoir est entre nos mains.
Raph
Cela fait maintenant quelques mois que je suis de retour en France. J’avais lu moults articles relatant la difficulté de revenir après un long voyage. Je savais. Pourtant j’ai vécu de plein fouet ce que certains appellent “le blues du voyageur”. A la différence que je ne me sentais déjà pas chez moi dans l’hexagone avant mon départ, et qu’en plus de vivre un manque et un décalage par rapport à mes proches, j’ai la confirmation certaine que ma place est ailleurs. Je le ressentais avant et en ai eu la confirmation lorsque, comme pour faire un état des lieux, j’ai commencé à photographier la nature et les paysages. Les pays néolibéraux dépensent toute leur énergie à faire la guerre au vivant. De ce fait, après des décennies d’objetisation de la vie, il est devenu extrêmement difficile en France de trouver un paysage non affecté par l’activité humaine. Que ce soient des lignes à haute tension, des routes, des maisons, des tranchées, des villes, ou encore des monocultures, seuls les lieux les plus arides résistent face à notre avancée mortifère. A titre d’illustration il est bon de savoir que 9m2 de nature disparaissent sous le béton chaque seconde. Soit l’équivalent de la surface de 1 à 3 départements par décennie. Bien entendu cela va en s’accélérant. Et ce fut un choc lorsqu’à mon retour, pour la première fois depuis 6 mois, j’apercevais le paysage français par le hublot de mon avion. Bien que les monocultures existaient également en Guadeloupe elles étaient bien moins invasives. C’est ainsi qu’après avoir évolué si longtemps au milieu d’une nature intacte, dense, et épanouie, observer toute cette étendue bétonnée, brûlée, et rasée m’a profondément bouleversé. Tout ce qui défilait sous mes yeux n’était que mort et désolation. Alors que les larmes me venaient, je me suis fait la promesse de continuer à résister et d’intensifier ma lutte contre ce système nauséabond.
Nous ne saccageons pas seulement notre environnement. Nous en faisons de même avec notre intérieur. Vous pensiez disposer librement de vos corps et de vos esprits ? Au risque de vous décevoir, non. Comment, alors que l’État impose le programme et la méthode d’éducation de nos jeunes aux écoles, peut-on encore croire développer notre propre pensée ? Comment, alors que 90% des médias appartiennent à une poignée de milliardaires (les 10% restants étant publics mais gérés par des lobbyistes), peut-on encore imaginer disposer d’un libre arbitre ? Bien sûr la réalité est terriblement plus sombre et tout est mis en œuvre, dès notre plus jeune âge et jusqu’à notre mort, pour nous priver de nos émotions et nous plonger dans une concurrence féroce. Le malheur des uns fait le bonheur des autres, parait-il. Et nous devrions nous contenter de ceci. Et nos corps ? Quelques lignes suffiront à démontrer que nous n’en n’avons pas la pleine propriété, la plupart d’entre-nous s’en dépossédant la majeure partie de leur temps réveillé en échange de peu de sous. Bien souvent pour effectuer des tâches que l’esprit n’a pas envie de faire, soit dit en passant. Mais s’ils se détournent de la location de leurs corps à la société, comment peuvent-ils espérer survivre ? Alors si nous n’avons pas la liberté de faire ce que nous voulons, comme nous le voulons, quand nous le voulons, pouvons-nous toujours défendre l’idée que nous sommes libres de disposer de nos corps ? Un exemple concret pour illustrer tous mes précédents propos est le suivant : Tout le monde est malheureux d’être responsable de la sixième extinction de masse des espèces. Pourtant personne ne pense avoir la liberté de changer de mode vie. Traduisez ces deux phrases par : Le système néolibéral détruit le vivant. Le système néolibéral asservit les humains pour en faire ses outils de destruction. Pourtant un autre monde est possible. L’humanité ne traverse pas sa première crise ni son premier changement de régime. La liberté suivant toujours son cours et étant aussi maitrisable que les éléments. C’est à dire pas du tout. Si Rome ne s’est pas faite en un jour, son déclin non plus. Pourtant lorsque les Wisigoths s’emparèrent de la ville, les peuples crièrent à la fin du monde. C’est ainsi que Jérôme de Palestine écrivit « *Avec une ville et une seule, est mort le monde entier* ». C’était en 410. Et en effet, après presque 1000 ans sous le régime de l’Empire Romain, il devait être bien difficile d’imaginer comment continuer d’exister. Pourtant nous nous en sommes sortis, et nous sommes là, à faire les timides face à un changement drastique (mais très excitant) de système après seulement un siècle d’égarement ! Bien que s’en soit une, je n’aime pas parler de révolution. C’est un mot que j’utilise très peu. Très certainement parce que la révolution française fut violente et menée par des privilégiés. Et sans surprise la société actuelle est basée sur ce modèle dans lequel les plus aisés conservent et assurent leurs acquis par la force. Non. Pour partir sur des bases saines, le changement doit être universel et s’effectuer de façon sereine. Il est temps pour l’humanité de s’appuyer sur ses savoirs, ses expériences, son histoire pour construire et reconstruire ce qu’elle a saccagé. Il est temps qu’elle fasse la paix avec la nature, donc avec elle-même. Nous devons reconnaitre et accepter nos erreurs. Ne pas nous en vouloir. Car il est vrai que ce dernier siècle fut stimulant ! Nous avons fait plus de découvertes que jamais les autres civilisations réunies n’en ont faites. Nous avons créé la voiture, l’avion, la fusée, le satellite, avons inventé la télévision, internet, avons développé l’eau courante, l’électricité, les soins, avons pris conscience du droit des femmes et des LGBT… Si bien des combats restent à mener, il y a malgré tout vraiment de quoi s’enorgueillir ! Et si maintenant, nous mettions toute cette connaissance et tout ce savoir faire au service de notre environnement ? C’est sans doute le défit le plus exaltant de l’histoire de l’humanité, bien loin devant la conquête de l’espace ! Parce que s’atteler à le faire démontrera à quel point l’humain est un être ambitieux et sait rester solide face à la difficulté. Mais surtout parce qu’enfin nous aurons l’opportunité de mettre en application toutes nos valeurs positives comme l’amour, l’entraide, l’empathie, le respect ou encore le partage. Nous pourrons revaloriser la croissance intellectuelle, la connaissance, et la science. Et enfin nous aurons la chance de reconstruire, en nous basant sur toutes les richesses précédemment citées, un monde dans lequel nous serons en symbiose. Dans lequel nous remplacerons la destruction contre de l’harmonie, dans lequel l’objet sera moins intéressant que le vivant, dans lequel la domination fera place à la résilience. Alors nous lirons l’histoire d’aujourd’hui et comme nous en avons la sensation pour bien d’autres périodes, la considérerons comme extrêmement sombre, mais surtout très absurde. Et nous pourrons être fiers d’avoir fait preuve d’un fantastique courage collectif et de nous être opposés à l’horreur du néolibéralisme. Oui, ma place est ailleurs. Dans cet autre monde que nous allons construire. Le pouvoir est entre nos mains.
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12 vues • Il y a 5 ans
C’était au début du mois de janvier 2020. Une scène de vie on ne peut plus banale. J’accompagne mon petit frère se faire soigner les dents, quand le dentiste engage la conversation sur les températures incroyablement douces pour cette période de l’année. Il a raison : 18 degrés la journée, à peine en dessous de 10 degrés la nuit. Il pointe le néolibéralisme du doigt. Très bien, nous allons pouvoir nous entendre ! Mais au fil de la discussion une phrase, aussi anodine puisse-t-elle sembler, lui échappe : « Il va falloir s’y faire ! » À son écoute je sens mon cœur qui s’emballe. L’émotion me submerger. Était-ce de la colère ? Était-ce de la peur ? Tout est allé trop vite pour que je m’en souvienne. Peut-être un peu des deux. Le fait est que sur le moment et avec le manque de recul, je n’ai rien trouvé de plus hasardeux que de lui répondre que ce n’était peut-être pas une bonne idée. Quelques jours plus tard je regarde une émission politique. Le sujet de l’écologie, et plus particulièrement du dérèglement climatique, y est abordé. À nouveau c’est très rapide. Un intervenant lâche cette même phrase. Et encore je sens le monde s’écrouler sous mes pieds à son écoute : « Il va falloir s’y faire ! » Mais que se passe-t-il ? Nous arrivons enfin au 25 janvier pour qu’une 3ème expérience identique, lors d’un échange avec un libraire attristé de la fermeture de sa station de ski, me décide enfin de prendre le temps de décrypter cette sensation d’urgence qui s’empare de mon corps lorsqu’on me demande de m’habituer à la catastrophe climatique. C’est incontrôlable. Ça me prend de la tête aux pieds. Mes muscles se crispent, mon dos se redresse, mon rythme cardiaque s’accélère, mon cerveau perd toute sa capacité à aller chercher dans sa mémoire antérieure. Alors que mes interlocuteurs m’ordonnent de me soumettre à un futur déjà écrit, mon instinct de survie s’active avec violence et me suggère de fuir. Parce que derrière ce « Il va falloir s’y faire ! » il ne s’agit pas simplement de se satisfaire d’événements climatiques plus violents ou de températures plus douces. Si seulement il ne s’agissait que de cela, il suffirait de déplacer quelques maisons par-ci par-là pour que tout aille mieux dans le meilleur des mondes. Non. Nous sommes dans une situation d’extrême urgence. Le vivant, dont l’humain ne peut se soustraire, est en péril. Et ce dans un avenir proche. Les scientifiques du GIEC prévoient [une multiplication des famines dans le monde d’ici 2050](https://www.franceinter.fr/environnement/le-giec-redoute-de-voir-la-planete-affamee-par-la-vitesse-du-rechauffement-climatique). Si cette annonce est très sombre pour l’avenir de l’humanité, il faut en regarder la source pour comprendre qu’elle vise beaucoup plus large : [la biodiversité des sols et de la nature est en train d’être radicalement exterminée](https://reporterre.net/Alerte-biodiversite-le-vivant-s-effondre) par le mode de vie capitaliste. La vie se raréfie à une vitesse vertigineuse et ceux qui vivent proche de la nature ne peuvent que le confirmer. [La 6ème extinction de masse des espèces est en cours](https://www.nationalgeographic.fr/environnement/la-sixieme-extinction-massive-deja-commence), et elle d’origine humaine. Dois-je m’y habituer ? Dois-je accepter ce sort promis ? La réponse se résume en 3 lettres : non. Je refuse, mon corps refuse, mon esprit refuse. Parce que nous habitons la seule planète vivante que nous connaissons à l’heure actuelle. Parce que je refuse de me rendre complice, par mon asservissement au telos néolibéral, de la transformation de cet astre en un vulgaire cailloux. Le vivant est en train d’être massacré par le suicide de l’être humain. Et comme d’autres personnes lors de périodes graves de l’histoire, je fais instinctivement partie du camps des optimistes. Face à l’horreur et à la barbarie, nous sommes des millions à ne pouvoir nous soumettre à travers le monde. [Le néolibéralisme est en train de sombrer](https://www.huffingtonpost.fr/entry/barometre-edelman-capitalisme_fr_5e26b728c5b673621f7b2311) face à la résistance et ça, c’est certain, il va falloir s’y faire.
Raph
C’était au début du mois de janvier 2020. Une scène de vie on ne peut plus banale. J’accompagne mon petit frère se faire soigner les dents, quand le dentiste engage la conversation sur les températures incroyablement douces pour cette période de l’année. Il a raison : 18 degrés la journée, à peine en dessous de 10 degrés la nuit. Il pointe le néolibéralisme du doigt. Très bien, nous allons pouvoir nous entendre ! Mais au fil de la discussion une phrase, aussi anodine puisse-t-elle sembler, lui échappe : « Il va falloir s’y faire ! » À son écoute je sens mon cœur qui s’emballe. L’émotion me submerger. Était-ce de la colère ? Était-ce de la peur ? Tout est allé trop vite pour que je m’en souvienne. Peut-être un peu des deux. Le fait est que sur le moment et avec le manque de recul, je n’ai rien trouvé de plus hasardeux que de lui répondre que ce n’était peut-être pas une bonne idée. Quelques jours plus tard je regarde une émission politique. Le sujet de l’écologie, et plus particulièrement du dérèglement climatique, y est abordé. À nouveau c’est très rapide. Un intervenant lâche cette même phrase. Et encore je sens le monde s’écrouler sous mes pieds à son écoute : « Il va falloir s’y faire ! » Mais que se passe-t-il ? Nous arrivons enfin au 25 janvier pour qu’une 3ème expérience identique, lors d’un échange avec un libraire attristé de la fermeture de sa station de ski, me décide enfin de prendre le temps de décrypter cette sensation d’urgence qui s’empare de mon corps lorsqu’on me demande de m’habituer à la catastrophe climatique. C’est incontrôlable. Ça me prend de la tête aux pieds. Mes muscles se crispent, mon dos se redresse, mon rythme cardiaque s’accélère, mon cerveau perd toute sa capacité à aller chercher dans sa mémoire antérieure. Alors que mes interlocuteurs m’ordonnent de me soumettre à un futur déjà écrit, mon instinct de survie s’active avec violence et me suggère de fuir. Parce que derrière ce « Il va falloir s’y faire ! » il ne s’agit pas simplement de se satisfaire d’événements climatiques plus violents ou de températures plus douces. Si seulement il ne s’agissait que de cela, il suffirait de déplacer quelques maisons par-ci par-là pour que tout aille mieux dans le meilleur des mondes. Non. Nous sommes dans une situation d’extrême urgence. Le vivant, dont l’humain ne peut se soustraire, est en péril. Et ce dans un avenir proche. Les scientifiques du GIEC prévoient [une multiplication des famines dans le monde d’ici 2050](https://www.franceinter.fr/environnement/le-giec-redoute-de-voir-la-planete-affamee-par-la-vitesse-du-rechauffement-climatique). Si cette annonce est très sombre pour l’avenir de l’humanité, il faut en regarder la source pour comprendre qu’elle vise beaucoup plus large : [la biodiversité des sols et de la nature est en train d’être radicalement exterminée](https://reporterre.net/Alerte-biodiversite-le-vivant-s-effondre) par le mode de vie capitaliste. La vie se raréfie à une vitesse vertigineuse et ceux qui vivent proche de la nature ne peuvent que le confirmer. [La 6ème extinction de masse des espèces est en cours](https://www.nationalgeographic.fr/environnement/la-sixieme-extinction-massive-deja-commence), et elle d’origine humaine. Dois-je m’y habituer ? Dois-je accepter ce sort promis ? La réponse se résume en 3 lettres : non. Je refuse, mon corps refuse, mon esprit refuse. Parce que nous habitons la seule planète vivante que nous connaissons à l’heure actuelle. Parce que je refuse de me rendre complice, par mon asservissement au telos néolibéral, de la transformation de cet astre en un vulgaire cailloux. Le vivant est en train d’être massacré par le suicide de l’être humain. Et comme d’autres personnes lors de périodes graves de l’histoire, je fais instinctivement partie du camps des optimistes. Face à l’horreur et à la barbarie, nous sommes des millions à ne pouvoir nous soumettre à travers le monde. [Le néolibéralisme est en train de sombrer](https://www.huffingtonpost.fr/entry/barometre-edelman-capitalisme_fr_5e26b728c5b673621f7b2311) face à la résistance et ça, c’est certain, il va falloir s’y faire.
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64 vues • Il y a 6 ans
Jamais je n'aurais imaginé rentrer de Guadeloupe avec un chien. C'est pourtant ce qui m'est arrivé, et ce qui arrive finalement à pas mal de personnes qui une fois arrivées sur l'archipel se retrouvent confrontées à une réalité qui attriste : les chiens errants y sont extrêmement nombreux, résultat d'un rapport antillais / chiens très particulier. Souvent j'ai détourné le regard, ne sachant que faire face à cette forme de misère. Si les plus forts et les plus futés s'en sortent bien, d'autres meurent de faim ou rongés par des parasites. Et c'est souvent lors de leurs premiers mois d'existence que tout se joue. ## Ma rencontre avec Tya et Cheyenne Ce jour là, j'avais décidé de faire le tour de l'île de Basse-Terre. En passant par les plages et chemins de Deshaies, Bouillante, et puis finalement Vieux Habitants où j'ai décidé de remonter la Grand Rivière. Sur la route j'esquive de justesse un chiot mort, certainement percuté par une autre voiture. Un peu secoué, je continue de m'enfoncer dans la forêt. C'est alors que, seulement quelques minutes plus tard, les cris de deux chiots m'interpellent : du coin de l'oeil j'arrive à percevoir qu'un des deux porte un collier. Ici, loin de toute forme de vie humaine. Comprenant de suite qu'ils avaient lâchement été abandonnés loin des regards, je décide de m'arrêter au moins pour lui retirer le collier et ainsi lui éviter de mourrir étouffé par sa propre croissance. *Vidéo enregistrée à l'instant de ma rencontre avec Tya et Cheyenne.* Mais ce qui devait arriver arriva et j'ai baissé ma garde. J'ai donc décidé de les prendre en charge et de leur trouver une famille. C'est une connaissance assistante-vétérinaire qui m'a conseillé de m'orienter vers l'association "[Les Loulous de Gwada](https://www.lesloulousdegwada.com/)" qui s'occupe de trouver des familles d'accueil aux chiens et de les rapatrier en France s'ils trouvent un adoptant. Aussi ils prennent en charge les frais de vétérinaire, ce dont les deux chiots avaient grandement besoin. C'est ainsi que Tya et Cheyenne sont entrées dans ma vie. De jours en jours, de semaines en semaines, j'ai fait leur éducation. Nous avons fait des promenades inoubliables ensemble. Et finalement Tya a été adoptée et son départ a été un véritable choc qui m'a poussé à adopter Cheyenne. Si j'ai toujours côtoyés des chiens, je ne pensais vraiment pas être prêt à en adopter un dans cette période de ma vie. Et pourtant... ## Partir en Guadeloupe pour sauver un chien... C'est un fait qui donne le vertige et qui souligne à quel point acheter en élevage est un non-sens. Voyager en Guadeloupe une semaine revient approximativement à 700-800 euros par personne... vol, hotel, et nourriture inclus. Un chien d'élevage coûte souvent entre 800 et 1200 euros. Il est donc plus avantageux de s'offrir un voyage sur cet archipel merveilleux et d'en repartir avec un chien que vous aurez sauvé et des souvenirs plein la tête, que d'en acheter un en métropole. En prime vous aurez la fierté d'avoir sauvé une vie. Trouver un chien en Guadeloupe est plus simple que de trouver un restaurant. Il y en a absolument partout et de tous âges. Dans la nature, au bord des routes, en ville... C'est très déroutant au départ, mais après quelques semaines ça fait partie du décor. Malgré tout j'ai vite pris la décision de nourrir ceux que je croisais lorsque je promenais Cheyenne. Et c'était en même temps l'occasion de l'habituer aux autres chiens ! Petite précision importante si vous décidez de faire ça : il faudra absolument passer voir un vétérinaire pour obtenir un certificat de bonne santé nécessaire pour faire prendre l'avion à un chien. Aussi, pensez à choisir un lieu de résidence où il sera admis de venir avec un animal. ## .. Ou rester en métropole et passer par une association Les associations qui proposent l'adoption avec rapatriement sont nombreuses. Je ne connais que la SPA et [Les Loulous de Gwada](https://www.lesloulousdegwada.com/), mais si vous cherchez vous en trouverez d'autres. Il faut toutefois participer aux frais (soins, nourriture, ect...) qui avoisinent la plupart du temps les 200 euros. Pour avoir des nouvelles de Tya très régulièrement, je peux affirmer que c'est aussi une excellente façon d'adopter un chien guadeloupéen ! Je vous encourage d'ailleurs à jeter un oeil à la page des Loulous de Gwada qui recense tous les chiens actuellement à l'adoption 🙂 ## Le Berger Créole En Guadeloupe et partout dans les Antilles, la race la plus répandue est celle du Berger Créole. Et pour cause : elle s'est formée au fil du temps par le mélange de centaines de générations de chiens errants. Petit à petit ce mélange est devenu homogène, formant cette nouvelle race primitive.   Pour ceux qui ne savent pas ce qu'est un chien primitif, il s'agit à la base des races très peu modifiées par l'Homme. On y retrouve par exemple le Husky de Sibérie et le Shiba Inu pour ne citer que les plus célèbres. Ce sont des chiens très proches de leur instinct de survie, et de ce fait très intelligents. Même si chaque individu reste unique, ils ont pour la plupart un tempérament bien trempé et une personnalité vraiment marquée. Ils sont aussi très communicatifs. Et je vous le dis avec quelques mois d'expérience, mais vivre avec un chien primitif demande un grand sang-froid. Éduquer ce type de chien m'a fait apprendre beaucoup sur moi-même et m'a fait passer par de nombreuses remises en question. Ce ne sont pas des chiens avec lesquels il faut créer un rapport de force, mais au contraire il faut devenir leurs partenaires. Les laisser venir à vous, et leur laisser croire que les décisions viennent d'eux. Ça demande d'apprendre à les connaitre et de parler le même langage qu'eux.
Pour en revenir au Berger Créole, c'est un chien réputé pour être un bon gardien. Et je l'ai constaté avec Cheyenne : elle intimide tout ce qui ressemble à une menace mais n'attaque jamais. Là aussi, ça demande beaucoup de maitrise de soit : difficile de ne pas s'énerver quand elle s'en prend à un enfant en vélo deux fois plus petit qu'elle ! Ce sont des chiens robustes, chasseurs, endurants, joueurs, et qui s'adaptent à toute situation. Mais surtout ce sont des chiens incroyablement intelligents. Lorsque j'ai réussi à créer "le" lien avec Cheyenne, elle a commencé à assimiler tout ce que je tentais de lui apprendre en seulement quelques jours. Et pour finir, je ne sais pas si c'est propre à elle, mais elle me voue une confiance aveugle. Si je lui demande de traverser une rivière dont le courant est trop fort ou de descendre un mur trop haut, elle se lancera sans hésiter. ## Foncez ! Voici donc un résumé assez complet de mon expérience sur l'adoption d'un chien en Guadeloupe. Bien sûr adopter même en métropole revient dans tous les cas à sauver une vie, mais l'archipel guadeloupéen connait une véritable situation de crise. Le chien étant pour la plupart des gens très mal vu, et considéré encore comme un objet pour ceux qui en possèdent, très peu sont stérilisés et les chiots sont jetés dans la rue (s'ils n'y sont pas nés) une foi sevrés. C'est pour cette raison que je vous encourage pleinement à suivre la même démarche que moi et de contribuer à l'amélioration des conditions de vie des chiens de l'archipel. Si vous hésitez, réfléchissez-y ! Et s'il s'agit d'une de vos connaissances faites-lui passer l'information.
Raph
Jamais je n'aurais imaginé rentrer de Guadeloupe avec un chien. C'est pourtant ce qui m'est arrivé, et ce qui arrive finalement à pas mal de personnes qui une fois arrivées sur l'archipel se retrouvent confrontées à une réalité qui attriste : les chiens errants y sont extrêmement nombreux, résultat d'un rapport antillais / chiens très particulier. Souvent j'ai détourné le regard, ne sachant que faire face à cette forme de misère. Si les plus forts et les plus futés s'en sortent bien, d'autres meurent de faim ou rongés par des parasites. Et c'est souvent lors de leurs premiers mois d'existence que tout se joue. ## Ma rencontre avec Tya et Cheyenne Ce jour là, j'avais décidé de faire le tour de l'île de Basse-Terre. En passant par les plages et chemins de Deshaies, Bouillante, et puis finalement Vieux Habitants où j'ai décidé de remonter la Grand Rivière. Sur la route j'esquive de justesse un chiot mort, certainement percuté par une autre voiture. Un peu secoué, je continue de m'enfoncer dans la forêt. C'est alors que, seulement quelques minutes plus tard, les cris de deux chiots m'interpellent : du coin de l'oeil j'arrive à percevoir qu'un des deux porte un collier. Ici, loin de toute forme de vie humaine. Comprenant de suite qu'ils avaient lâchement été abandonnés loin des regards, je décide de m'arrêter au moins pour lui retirer le collier et ainsi lui éviter de mourrir étouffé par sa propre croissance. *Vidéo enregistrée à l'instant de ma rencontre avec Tya et Cheyenne.* Mais ce qui devait arriver arriva et j'ai baissé ma garde. J'ai donc décidé de les prendre en charge et de leur trouver une famille. C'est une connaissance assistante-vétérinaire qui m'a conseillé de m'orienter vers l'association "[Les Loulous de Gwada](https://www.lesloulousdegwada.com/)" qui s'occupe de trouver des familles d'accueil aux chiens et de les rapatrier en France s'ils trouvent un adoptant. Aussi ils prennent en charge les frais de vétérinaire, ce dont les deux chiots avaient grandement besoin. C'est ainsi que Tya et Cheyenne sont entrées dans ma vie. De jours en jours, de semaines en semaines, j'ai fait leur éducation. Nous avons fait des promenades inoubliables ensemble. Et finalement Tya a été adoptée et son départ a été un véritable choc qui m'a poussé à adopter Cheyenne. Si j'ai toujours côtoyés des chiens, je ne pensais vraiment pas être prêt à en adopter un dans cette période de ma vie. Et pourtant... ## Partir en Guadeloupe pour sauver un chien... C'est un fait qui donne le vertige et qui souligne à quel point acheter en élevage est un non-sens. Voyager en Guadeloupe une semaine revient approximativement à 700-800 euros par personne... vol, hotel, et nourriture inclus. Un chien d'élevage coûte souvent entre 800 et 1200 euros. Il est donc plus avantageux de s'offrir un voyage sur cet archipel merveilleux et d'en repartir avec un chien que vous aurez sauvé et des souvenirs plein la tête, que d'en acheter un en métropole. En prime vous aurez la fierté d'avoir sauvé une vie. Trouver un chien en Guadeloupe est plus simple que de trouver un restaurant. Il y en a absolument partout et de tous âges. Dans la nature, au bord des routes, en ville... C'est très déroutant au départ, mais après quelques semaines ça fait partie du décor. Malgré tout j'ai vite pris la décision de nourrir ceux que je croisais lorsque je promenais Cheyenne. Et c'était en même temps l'occasion de l'habituer aux autres chiens ! Petite précision importante si vous décidez de faire ça : il faudra absolument passer voir un vétérinaire pour obtenir un certificat de bonne santé nécessaire pour faire prendre l'avion à un chien. Aussi, pensez à choisir un lieu de résidence où il sera admis de venir avec un animal. ## .. Ou rester en métropole et passer par une association Les associations qui proposent l'adoption avec rapatriement sont nombreuses. Je ne connais que la SPA et [Les Loulous de Gwada](https://www.lesloulousdegwada.com/), mais si vous cherchez vous en trouverez d'autres. Il faut toutefois participer aux frais (soins, nourriture, ect...) qui avoisinent la plupart du temps les 200 euros. Pour avoir des nouvelles de Tya très régulièrement, je peux affirmer que c'est aussi une excellente façon d'adopter un chien guadeloupéen ! Je vous encourage d'ailleurs à jeter un oeil à la page des Loulous de Gwada qui recense tous les chiens actuellement à l'adoption 🙂 ## Le Berger Créole En Guadeloupe et partout dans les Antilles, la race la plus répandue est celle du Berger Créole. Et pour cause : elle s'est formée au fil du temps par le mélange de centaines de générations de chiens errants. Petit à petit ce mélange est devenu homogène, formant cette nouvelle race primitive.   Pour ceux qui ne savent pas ce qu'est un chien primitif, il s'agit à la base des races très peu modifiées par l'Homme. On y retrouve par exemple le Husky de Sibérie et le Shiba Inu pour ne citer que les plus célèbres. Ce sont des chiens très proches de leur instinct de survie, et de ce fait très intelligents. Même si chaque individu reste unique, ils ont pour la plupart un tempérament bien trempé et une personnalité vraiment marquée. Ils sont aussi très communicatifs. Et je vous le dis avec quelques mois d'expérience, mais vivre avec un chien primitif demande un grand sang-froid. Éduquer ce type de chien m'a fait apprendre beaucoup sur moi-même et m'a fait passer par de nombreuses remises en question. Ce ne sont pas des chiens avec lesquels il faut créer un rapport de force, mais au contraire il faut devenir leurs partenaires. Les laisser venir à vous, et leur laisser croire que les décisions viennent d'eux. Ça demande d'apprendre à les connaitre et de parler le même langage qu'eux.
Pour en revenir au Berger Créole, c'est un chien réputé pour être un bon gardien. Et je l'ai constaté avec Cheyenne : elle intimide tout ce qui ressemble à une menace mais n'attaque jamais. Là aussi, ça demande beaucoup de maitrise de soit : difficile de ne pas s'énerver quand elle s'en prend à un enfant en vélo deux fois plus petit qu'elle ! Ce sont des chiens robustes, chasseurs, endurants, joueurs, et qui s'adaptent à toute situation. Mais surtout ce sont des chiens incroyablement intelligents. Lorsque j'ai réussi à créer "le" lien avec Cheyenne, elle a commencé à assimiler tout ce que je tentais de lui apprendre en seulement quelques jours. Et pour finir, je ne sais pas si c'est propre à elle, mais elle me voue une confiance aveugle. Si je lui demande de traverser une rivière dont le courant est trop fort ou de descendre un mur trop haut, elle se lancera sans hésiter. ## Foncez ! Voici donc un résumé assez complet de mon expérience sur l'adoption d'un chien en Guadeloupe. Bien sûr adopter même en métropole revient dans tous les cas à sauver une vie, mais l'archipel guadeloupéen connait une véritable situation de crise. Le chien étant pour la plupart des gens très mal vu, et considéré encore comme un objet pour ceux qui en possèdent, très peu sont stérilisés et les chiots sont jetés dans la rue (s'ils n'y sont pas nés) une foi sevrés. C'est pour cette raison que je vous encourage pleinement à suivre la même démarche que moi et de contribuer à l'amélioration des conditions de vie des chiens de l'archipel. Si vous hésitez, réfléchissez-y ! Et s'il s'agit d'une de vos connaissances faites-lui passer l'information.