3 vues • Il y a 6 mois
**Vlog_014 :** Paris c’est bien, le métro c’est moins bien.
Voici un vlog dans lequel je vous emmène dans les rues de Paris, et plus si affinité. Malheureusement ne sachant pas prendre le métro, j’ai été obligé de marcher plus de 20 kilomètres avec un sac de presque 10kg sur le dos!
Au programme : Pyramide du Louvre, Bureaux de Google, Arc de Triomphe, Tour Eiffel, Jardin et Château de Versaille.
1 Minute 1 Day #4 : https://raph.tv/play/9n8shPOwBtj1
**Musique par :**
Andrew Applepie :
https://soundcloud.com/andrewapplepie
& Charles Aznavour
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**Mon matériel (liens affiliés) :**
Caméra (Sony A7SII) : https://amzn.to/3QR7K7C
Drone (DJI Phantom 3 Professionnal) : http://bit.ly/29FvkR0
Micro (Shure VP83) : http://bit.ly/29McW8A
Objectif grand angle (Sony 16-35mm) : http://bit.ly/29y08zr
Objectif zoom (Canon 70-300mm) : https://amzn.to/3UPyuqn
Bague d’adaptation Canon/Sony : http://bit.ly/2a5ctwX
Trépied articulé (Gorillapod) : https://amzn.to/4ao4bwQ
Sac drone (Manfrotto Aviator) : http://bit.ly/29EeEKx
**Vlog_014 :** Paris c’est bien, le métro c’est moins bien.
Voici un vlog dans lequel je vous emmène dans les rues de Paris, et plus si affinité. Malheureusement ne sachant pas prendre le métro, j’ai été obligé de marcher plus de 20 kilomètres avec un sac de presque 10kg sur le dos!
Au programme : Pyramide du Louvre, Bureaux de Google, Arc de Triomphe, Tour Eiffel, Jardin et Château de Versaille.
1 Minute 1 Day #4 : https://raph.tv/play/9n8shPOwBtj1
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11 vues • Il y a 6 mois
Le 10 octobre 2022 j’ai assisté au meilleur show de toute ma vie : celui de la @swedishhousemafia à Paris.
Et pourtant, des soirées, j’en avais faites avant celle-ci ! J’ai travaillé dans le et les meilleurs clubs de France et pour de très gros festivals. J’ai filmé des centaines d’artistes internationaux. J’ai visité les plus beaux clubs du monde à Ibiza. Pourtant... jamais je ne me serais attendu à, un jour, prendre une telle claque visuelle et sonore !
Mais cette vidéo n’est pas le simple résumé d’un gars ordinaire qui va voir le concert de son groupe préféré. C’est avant tout l’histoire de ce même gars qui lutte quotidiennement contre la dépression, et qui se raccroche à ses centres d’intérêt pour tenir bon.
**Me suivre :**
https://raph.tv/links
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https://www.patreon.com/raphgilles
**Musiques (mixées par moi-même) :**
Swedish House Mafia and Connie Constance - Heaven Takes You Home (Alternate Mix)
https://youtu.be/4EQJHJDddDc
@axwell - Center Of The Universe (SMYT Orchestral Intro Edit)
https://youtu.be/fjCbW_pOuWY
Axwell x Swedish House Mafia - Moth To A Flame x Center Of The Universe (@tworeflections999 & Renin Mashup)
https://youtu.be/6O3XitWEaS8
Swedish House Mafia - Don’t You Worry Child (Piano Cover by @FabianGOW)
https://youtu.be/nYkKxagQvEk
Lune - Leave The World Behind (Acoustic)
https://youtu.be/v5vr3_wGd8o
Merci à Julien pour les rushes du concert supplémentaires et pour les sous-titres en anglais :
https://www.youtube.com/@lecomtejulien
Merci à Julie, Julien et @stefofficiel@mywhub.bitonio.ovh de m’avoir aidé et soutenu pendant la création de cette vidéo.
**Chapitres :**
00:00 Intro
01:04 Voyage
02:01 Avis de Julien et Julie sur le show
04:18 : Show de la Swedish House Mafia
05:13 Mon avis
07:32 Conclusion
#swedishhousemafia #paradiseagain #tour #house
Le 10 octobre 2022 j’ai assisté au meilleur show de toute ma vie : celui de la @swedishhousemafia à Paris.
Et pourtant, des soirées, j’en avais faites avant celle-ci ! J’ai travaillé dans le et les meilleurs clubs de France et pour de très gros festivals. J’ai filmé des centaines d’artistes internationaux. J’ai visité les plus beaux clubs du monde à Ibiza. Pourtant... jamais je ne me serais attendu à, un jour, prendre une telle claque visuelle et sonore !
Mais cette vidéo n’est pas le simple résumé d’un gars ordinaire qui va voir le concert de son groupe préféré. C’est avant tout l’histoire de ce même gars qui lutte quotidiennement contre la dépression, et qui se raccroche à ses centres d’intérêt pour tenir bon.
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Swedish House Mafia and Connie Constance - Heaven Takes You Home (Alternate Mix)
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Swedish House Mafia - Don’t You Worry Child (Piano Cover by @FabianGOW)
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Lune - Leave The World Behind (Acoustic)
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Merci à Julien pour les rushes du concert supplémentaires et pour les sous-titres en anglais :
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Merci à Julie, Julien et @stefofficiel@mywhub.bitonio.ovh de m’avoir aidé et soutenu pendant la création de cette vidéo.
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04:18 : Show de la Swedish House Mafia
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07:32 Conclusion
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1 vues • Il y a 6 mois
Vlog_012 : Me voici en route pour Vitrolles avec Jorian Ponomareff pour tourner une de ses vidéos. Là bas nous y retrouvons Thomas Sagnier (alias Blade) pour une super session.
Il n’y a pas vraiment de fin à cette vidéo et je m’en excuse! Il était difficile de prévoir que toutes mes batteries seraient à plat en fin de journée.
Musique par Joakim Karud :
https://soundcloud.com/joakimkarud
Voir la vidéo de Jorian :
https://www.youtube.com/watch?v=t3pXOBkW-lM
Vignette par Vincent Lepeigneul :
https://www.facebook.com/LepeigneulVincent/
Plans supplémentaires par Julien Lepeigneul :
https://www.facebook.com/Julien-lepeigneul-1588321701385888/
Me suivre :
https://twitter.com/raphgilles
https://www.instagram.com/raphgilles
Snapchat : raphgilles
Filmé avec un Sony A7SII, une GoPro 3 Black Edition & un DJI Phantom 3 Professionnal.
Vlog_012 : Me voici en route pour Vitrolles avec Jorian Ponomareff pour tourner une de ses vidéos. Là bas nous y retrouvons Thomas Sagnier (alias Blade) pour une super session.
Il n’y a pas vraiment de fin à cette vidéo et je m’en excuse! Il était difficile de prévoir que toutes mes batteries seraient à plat en fin de journée.
Musique par Joakim Karud :
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Voir la vidéo de Jorian :
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Vignette par Vincent Lepeigneul :
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Plans supplémentaires par Julien Lepeigneul :
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0 vues • Il y a 6 mois
**1M1D #10 :** Après 1 mois et demi d’absence me voici de retour!
Dans cet épisode je répare mon drone, et je vous explique quels changements je vais apporter à mes futures vidéos.
Merci Saal Digital pour ce superbe tableau!
http://www.saal-digital.fr/
**Musique par :**
Dj Quads :
https://soundcloud.com/djquads
& Joakim Karud :
https://soundcloud.com/joakimkarud/
& Ghasper :
https://soundcloud.com/ghasper
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**Mon matériel (liens affiliés) :**
Caméra (Sony A7SII) : http://bit.ly/29B4v07
GoPro 5 Black : http://bit.ly/2dGjnPy
Drone (DJI Phantom 3 Professionnal) : http://bit.ly/29FvkR0
Micro (Shure VP83) : http://bit.ly/29McW8A
Objectif grand angle (Sony 16-35mm) : http://bit.ly/29y08zr
Objectif zoom (Canon 70-300mm) : http://bit.ly/29MbbYY
Bague d’adaptation Canon/Sony : http://bit.ly/2a5ctwX
Trépied articulé (Gorillapod) : http://bit.ly/29uqO5B
Sac drone (Manfrotto Aviator) : http://bit.ly/29EeEKx
**1M1D #10 :** Après 1 mois et demi d’absence me voici de retour!
Dans cet épisode je répare mon drone, et je vous explique quels changements je vais apporter à mes futures vidéos.
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15 vues • Last month
Ça fait déjà 6 ans que je diffusais le dernier épisode de mon 1M1D. Si j'avais eu un gosse il rentrerait au CP.
Le concept est simple : 1 minute de vidéo pour résumer 1 journée de vie.
Le 1 Minute 1 Day est de retour ! Je vous explique pourquoi. Et comment je vais m'y prendre.
**Épisode précédent :**
https://raph.tv/play/T7yEQTRt-Eff
**Me suivre :**
https://raph.tv/links
Ça fait déjà 6 ans que je diffusais le dernier épisode de mon 1M1D. Si j'avais eu un gosse il rentrerait au CP.
Le concept est simple : 1 minute de vidéo pour résumer 1 journée de vie.
Le 1 Minute 1 Day est de retour ! Je vous explique pourquoi. Et comment je vais m'y prendre.
**Épisode précédent :**
https://raph.tv/play/T7yEQTRt-Eff
**Me suivre :**
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0 vues • Il y a 6 mois
Vlog_013 : L’Ardèche reste un territoire français assez méconnu. Sauvage et très en relief, la nature y tient une place dominante sur l’Homme qui ne peut que se sentir tout petit face à tant de grandeur. Les réseaux sociaux? L’office du tourisme ne connait pas encore, et c’est bien dommage tant ce département a à nous offrir!
Bref vous l’aurez compris j’ai adoré y passer, et c’est pour cette raison que je vous propose quelques minutes de vidéo supplémentaires avec ce 13ème vlog!
1 Minute 1 Day #2 : https://www.youtube.com/watch?v=LaYcMbNApKg
Musique par Petit Biscuit :
https://soundcloud.com/petitbiscuit
Me suivre :
https://twitter.com/raphgilles
https://www.instagram.com/raphgilles
Snapchat : raphgilles
Filmé avec un Sony A7SII, une GoPro Hero3+ Black Edition & un DJI Phantom 3 Professionnal.
Vlog_013 : L’Ardèche reste un territoire français assez méconnu. Sauvage et très en relief, la nature y tient une place dominante sur l’Homme qui ne peut que se sentir tout petit face à tant de grandeur. Les réseaux sociaux? L’office du tourisme ne connait pas encore, et c’est bien dommage tant ce département a à nous offrir!
Bref vous l’aurez compris j’ai adoré y passer, et c’est pour cette raison que je vous propose quelques minutes de vidéo supplémentaires avec ce 13ème vlog!
1 Minute 1 Day #2 : https://www.youtube.com/watch?v=LaYcMbNApKg
Musique par Petit Biscuit :
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Filmé avec un Sony A7SII, une GoPro Hero3+ Black Edition & un DJI Phantom 3 Professionnal.
0 vues • Il y a 6 mois
**1M1D #7 :** Nous avons enfin assisté au concert de Jean-Michel Jarre aux arènes de Nîmes, pour sa tournée Electronica World Tour! (merci Chuck de m’avoir permis de faire rentrer ma caméra...)
Dans un autre registre nous avons également eu le plaisir d’écouter Emily Cole, une amie d’Anne-Lise, chanter au Gazette Café à Montpellier.
Et bien sûr, une grosse pensée à toutes les victimes de Nice.
Épisode précédent : https://raph.tv/play/7db3r757tyGP
**Musique par :**
Mounika. :
https://soundcloud.com/mounika-beat
& Jean-Michel Jarre (remixé par Steve Angello) :
https://soundcloud.com/jeanmicheljarre
& Emily Cole :
https://soundcloud.com/emily-cole-musique
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Sac drone (Manfrotto Aviator) : http://bit.ly/29EeEKx
**1M1D #7 :** Nous avons enfin assisté au concert de Jean-Michel Jarre aux arènes de Nîmes, pour sa tournée Electronica World Tour! (merci Chuck de m’avoir permis de faire rentrer ma caméra...)
Dans un autre registre nous avons également eu le plaisir d’écouter Emily Cole, une amie d’Anne-Lise, chanter au Gazette Café à Montpellier.
Et bien sûr, une grosse pensée à toutes les victimes de Nice.
Épisode précédent : https://raph.tv/play/7db3r757tyGP
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0 vues • Il y a 6 mois
Mon dernier jour en Bretagne!
Aujourd’hui je visite Vannes et ses alentours, et Larmor Baden qui comporte une presqu’île qui se transforme en île lorsque la marée monte.
Je suis désolé pour les bugs que vous pourrez observer dans cet épisode et le suivant, mais le disque dur sur lequel sont stockés mes plans a lâché!
Épisode précédent : https://raph.tv/play/ffSjaMqXzKd5
**Musique par: **
Verdin :
https://soundcloud.com/verdin
Dj Quads :
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Matty :
https://soundcloud.com/mattyofficial
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Mon dernier jour en Bretagne!
Aujourd’hui je visite Vannes et ses alentours, et Larmor Baden qui comporte une presqu’île qui se transforme en île lorsque la marée monte.
Je suis désolé pour les bugs que vous pourrez observer dans cet épisode et le suivant, mais le disque dur sur lequel sont stockés mes plans a lâché!
Épisode précédent : https://raph.tv/play/ffSjaMqXzKd5
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0 vues • Il y a 6 mois
1M1D #13 : Me voici sur le retour, en direction de Montpellier. Sur la route je m’arrête quelques jours à Lyon. J’ai découvert cette ville avec plaisir, guidé par Val et Jess que je remercie pour leur accueil!
L’avant dernier jour de cet épisode se déroule à Banyuls-sur-Mer, à quelques kilomètres de la frontière Espagnole, où nous avons réalisé 2 projets photo pour Julien.
**Musique par :**
JANEE :
https://soundcloud.com/janeemusic
& Not The King :
https://soundcloud.com/coreygagne
& dyalla :
https://soundcloud.com/dyallas
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1M1D #13 : Me voici sur le retour, en direction de Montpellier. Sur la route je m’arrête quelques jours à Lyon. J’ai découvert cette ville avec plaisir, guidé par Val et Jess que je remercie pour leur accueil!
L’avant dernier jour de cet épisode se déroule à Banyuls-sur-Mer, à quelques kilomètres de la frontière Espagnole, où nous avons réalisé 2 projets photo pour Julien.
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0 vues • Il y a 6 mois
Oyez oyez! N’ayant pas assez de contenu pour créer une vidéo à part, la retouche des couleurs fait son grand retour dans mes vidéos!
Aujourd’hui je vous propose de découvrir le château cathare de Puilaurens, situé non-loin de Quillan dans l’Aude.
**Musique par :**
Dyalla :
https://soundcloud.com/dyallas
& Zephure :
https://soundcloud.com/zephure
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Caméra principale (Sony A7SII) : http://bit.ly/29B4v07
Caméra de poche (Sony RX100 V) : http://bit.ly/2hVLzu8
GoPro 5 Black : http://bit.ly/2dGjnPy
Drone (DJI Phantom 3 Professionnal) : http://bit.ly/29FvkR0
Micro (Shure VP83) : http://bit.ly/2gTa8eH
Objectif grand angle (Sony 16-35mm) : http://bit.ly/29y08zr
Objectif zoom (Canon 70-300mm) : http://bit.ly/2gDtDrh
Bague d’adaptation Canon-Sony : http://bit.ly/2a5ctwX
Trépied articulé (Gorillapod Focus) : http://bit.ly/29uqO5B
Sac drone (Manfrotto Aviator) : http://bit.ly/29EeEKx
Oyez oyez! N’ayant pas assez de contenu pour créer une vidéo à part, la retouche des couleurs fait son grand retour dans mes vidéos!
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Avec une semaine de retard, voici le 15ème épisode!
Qui n’a jamais rêvé d’avoir un quad Pikachu? Nathan a la chance d’en avoir eu un pour Noël!
**Musique par :**
Tangerine :
https://soundcloud.com/tour-de-man-ge
& Joakim Karud :
https://soundcloud.com/joakimkarud
& Oh Da French :
https://soundcloud.com/ohnodafrench
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0 vues • Il y a 6 mois
Flixbus m’a offert l’opportunité de voyager où je voulais en échange de quelques photos pour leur compte Instagram. Premier jour de ce voyage en bus verts : Escale à Paris où nous avons faits les touristes, et sommes allés voir le concert de Charles Aznavour au Palais des Sports.
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Mon voyage en bus Flixbus continue avec ce premier jour à Amsterdam! Air respirable, rues préservées et propres, gens souriants, modernité... Il n’y a pas à dire Amsterdam est vraiment très loin devant Paris!
En cette journée de découverte, nous nous sommes promenés dans les rues de la ville, puis avons fait un tour de bateau sans permis dans les canaux pour pouvoir profiter pleinement de l’Amsterdam Light Festival!
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1 vues • Il y a 6 mois
**1M1D #16 :** Faire Montpellier - Paris - Amsterdam allez/retour pour le nouvel an... Ou comment parcourir plus de 3000 kilomètres en bus en une semaine! En tous cas ce fut une merveille! Mais si vous suivez les vlogs vous devriez déjà le savoir :)
Merci Flixbus d’avoir rendu ce voyage possible!
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3 vues • Il y a 6 mois
La Guadeloupe regorge de nombreux trésors à explorer. Particulièrement en Basse-Terre où la nature est dense et riche en diversité. Durant 3 jours j’ai exploré quelques-unes de ses routes, sentiers, rivières, montagnes et plages.
Cette vidéo réalisée en partenariat (non rémunéré) avec Sixt Antilles qui m’a laissé conduire sa Dacia Duster pour explorer la Basse-Terre.
Vous pouvez y apercevoir :
- Le Fort Louis Delgrès, symbole de résistance et de liberté. Ce fut un lieu important pour la lutte contre l’esclavage.
- La Anse à la Barque qui est un port naturel. Deux corvettes napoléoniennes reposent dans ses profondeurs.
- La trace de la Grande Pointe. Une promenade formidable avec vue sur les Saintes et où la rivière "La Coulisse" se jette dans la mer après un enchainement de cascades.
- La Bassin Paradise, dans lequel on peut se baigner et plonger. C’est un lieu incroyable, comme suspendu hors du temps.
- Bananier qui est une plage de sable noir magnétique, mais avant tout un spot de surf très connu en Guadeloupe.
- Et globalement les alentours de Trois-Rivières.
Je remercie encore Sixt Antilles de m’avoir apporté son aide dans ma découverte de l’archipel guadeloupéen !
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Sony 16-36mm f/4.0 - https://amzn.to/2NmYGWi
Canon 80-200mm f/2.8 L
#guadeloupe #voyage #drone
La Guadeloupe regorge de nombreux trésors à explorer. Particulièrement en Basse-Terre où la nature est dense et riche en diversité. Durant 3 jours j’ai exploré quelques-unes de ses routes, sentiers, rivières, montagnes et plages.
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- La Anse à la Barque qui est un port naturel. Deux corvettes napoléoniennes reposent dans ses profondeurs.
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- Bananier qui est une plage de sable noir magnétique, mais avant tout un spot de surf très connu en Guadeloupe.
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8 vues • Last month
La semaine dernière j'ai annoncé le retour de mon format 1 Minute 1 Day, mais je me suis mis dans la sauce tout seul.
**Épisode précédent :**
https://raph.tv/play/dLp0gT_E75KE?list=f1B5FMn2gthz
**Musique par :**
Panthurr : https://soundcloud.com/panthurr
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19 vues • 2 days ago
**1M1D#17 :** J'ai passé 15 jours en Corrèze et j'ai décidé de vous emmener avec moi ! Situé en plein milieu de la diagonale du vide, ce département cache pourtant bien son jeu.
**Suivre Sacha :**
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Jawn : https://soundcloud.com/jawnofficial
SeizeTheBeat : https://soundcloud.com/seize-the-beat
Kronicle : https://soundcloud.com/the-chemist-10
La Cantina : https://soundcloud.com/la-cantina
Mounika. : https://soundcloud.com/mounika-beat
00:04 En route vers la Corrèze
01:04 Le Château de Sedière
02:04 Le Roc du Busatier / Argentat
03:04 Les cascades de Murel
04:04 Collonges-la-Rouge / Bla-bla
05:04 Les Tours de Merle
06:04 Conclusion
Vidéo tournée entre le 23.09.2024 et le 05.10.2024.
#vlog #corrèze #voyage
**1M1D#17 :** J'ai passé 15 jours en Corrèze et j'ai décidé de vous emmener avec moi ! Situé en plein milieu de la diagonale du vide, ce département cache pourtant bien son jeu.
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9 vues • Il y a 1 an
Le 17 septembre 2018. Un autre coucher de soleil capturé sur la plage au bord de laquelle se trouvait mon habitation. J’écrivais :
Incroyable instant qu’est le coucher de soleil.
Quand il disparaît, loin là-bas, il emporte avec lui la journée qui vient de passer. Nous promettant de nous en apporter une nouvelle à son retour. Et c’est dans ce pacte muet signé par une déflagration de couleurs que nous le regardons continuer son éternelle ronde.
Bientôt une couverture d’étoiles viendra réchauffer nos rêves.
Un tour de Terre vient de se terminer. Un jour vient de s’achever. À demain.
22 vues • Il y a 1 an
Le 09 octobre 2018.
Les yeux rivés sur le retour de mon drone, je découvrais la densité de la flore guadeloupéenne sur les versants de la Soufrière.
10 vues • Il y a 1 an
Le 10 octobre 2018.
Un retour aux bases s’imposait, avec cet admirable coucher de soleil capturé depuis le Phare de la Pointe de Vieux-Fort.
7 vues • Il y a 1 an
Le 18 octobre 2018.
Lors de mon premier tour d’exploration de l’île de Basse-Terre, je m’égarais au milieu des champs de canne à sucre.
2 vues • Il y a 12 mois
Le 11 novembre 2018.
Ma première expédition jusqu’à la 3ème chute du Carbet s’étant heurtée à une météo rendant la traversée de la rivière potentiellement dangereuse, j’y revenais pour tenter de photographier cette impressionnante cascade.
Si la photo ne rend pas hommage à son échelle, elle mesure pourtant 20 mètres de haut !
Ce lieu regorge de vie. La marche pour s’y rendre dure une petite heure au milieu d’une forêt luxuriante. Quand au détour d’un virage, le grondement de l’eau se fait entendre.
Alors on scrute au travers des branches le moment où enfin, la spectaculaire chute d’eau se dévoilera enfin. Et puis finalement, elle est là. Imposante. Assourdissante. Revigorante.
Ce décors me rappelle mon enfance. Non pas que je vivais dans un tel environnement. Mais durant des heures à jouer à The Legend of Zelda : A Link To The Past, jeu vidéo pourtant en 2D, je laissais alors mon imagination vagabonder et construire un monde fort semblable à celui-ci !
2 vues • Il y a 11 mois
Le 24 novembre 2018.
Pour la deuxième fois, je montais au sommet de la Soufrière. J’empruntais un autre chemin.
En me retournant, j’admirais cette vue que j’affectionnais tant sur le Houëlmont. Au loin, il semblait être le bout du monde.
2 vues • Il y a 11 mois
Le 28 novembre 2018.
J’écrivais.
Les pieds dans ce sable magnétique, je marche face au soleil qui brûle ma peau.
Cette plage de cocotiers me détend et m’émerveille. La texture du sable y adoucit le face à face entre les rouleaux des vagues et la terre. Ils voudraient bien la creuser un peu plus, mais elle résiste.
Le soleil m’éblouit. Alors je me retourne et découvre cet arc-en-ciel. Au loin la pluie est battante et les rayons de soleil s’y dispersent en des millions de couleurs.
Je me souviens alors que cette plage fut mon premier coup de cœur lorsque j’ai commencé à explorer la Guadeloupe. Et m’y voici face à cette composition merveilleuse et éphémère que m’offre la nature.
13 vues • Il y a 9 mois
Le 03 février 2019.
J'écrivais.
Inspire... Expire... Inspire... Expire... Un courant d’air sillonne tes formes imparfaites. Tu frissonnes. Aussi légères qu’un duvet de nuages, mes mains se mettent à leur tour à te parcourir et te font transpirer.
Nos sens s’éveillent. Nos esprits s’enlacent. Le temps cesse d’être un repère, remplacé par l’intensité du plaisir. Éruption.
9 vues • Il y a 9 mois
Le 28 janvier 2019.
J'écrivais.
Je vous raconte dans ma story le premier jour que j’ai passé au volant de la Dacia Duster de Sixt Antilles.
Vous savez quand on aime explorer, que nous ayons l’âme écolo ou non, il y a bien un élément crucial pour se rendre à destination : le véhicule.
Ça peut être le train, ou beaucoup plus rarement l’avion et le bateau. Mais la plupart du temps ce sera la voiture qui me déplacera. J’avoue que c’est un de mes vices. Je roule sans trop réfléchir à la planète.
Déjà parce que j’adore être sur la route. Ce sont toujours des moments qui me permettent de me recentrer sur moi-même, de m’évader. Au volant d’une voiture je passe souvent des moments privilégiés avec moi-même. Sur les grandes lignes droites, mes pensées vont et viennent. Sur les routes plus sportives, alors elles s’échappent et laissent la place à une concentration sans faille. J’aime la conduite et la sensation de glisse que ça me procure. Voir les paysages défiler à l’infini et, des fois, faire un détour quand au loin je sens que je vais trouver une pépite.
J’adore être sur la route mais aussi, plus bêtement, il serait compliqué de faire autant de découvertes sans utiliser la voiture. C’est donc un élément central de ma vie. Et c’est tout naturellement que lorsque Sixt m’a proposé ce partenariat, j’ai accepté avec grand plaisir ! Si au quotidien c’est une vieille Clio qui m’aide à parcourir la Guadeloupe, pourquoi se priver d’un confort supplémentaire durant quelques jours ? Car si la Dacia Duster reste une entrée de gamme, elle est plus haute, plus spacieuse, et plus puissante. Et puis c’est aussi l’occasion pour moi d’essayer une nouvelle voiture ! 😙
C’est ainsi que durant 3 jours je vous embarque avec moi dans cette expérience. Et j’espère que vous apprécierez autant que moi !
2 vues • Il y a 7 mois
Le 27 janvier 2019.
J'écrivais.
Beaucoup d’entre-nous passons notre vie à vouloir gagner. Connaître des réussites. Des moments où nos semblables reconnaîtraient notre valeur.
Moi, je n’ai pas de diplômes. Pas de travail et donc pas de revenu. Très peu de biens matériel : juste mes outils de partage et mes habits. Pas de chez-moi non plus. Mon rapport aux autres est très limité. Je n’ai d’ailleurs jamais connu ce que plaire au sexe opposé pouvait faire. J’ai vécu très peu de réussites et presque uniquement des échecs. Je n’ai plus aucune ambition. Plus aucun projet. En définitive je n’ai pas grand chose, je ne suis pas grand chose et j’essaye de me contenter de cette situation qui fait ironiquement de moi un Homme presque libre.
Peut-être suis-je défaitiste. Pessimiste. Mais mon expérience m’a appris que dès les premières secondes de notre arrivée sur Terre nous ne pouvons faire que perdre. C’est dans notre inconscient : ce que nous essayons de gagner de façon boulimique durant notre vivant vient compenser notre peur de l’inévitable perte de tout. La mort.
•
•
Je ne souhaite pas me justifier de ma ligne éditoriale, mais apporter une explication : je suis en deuil de mon grand-père. Alors mes publications risquent d’être un peu plus rares et un peu plus sombres durant quelques jours. Même si je vais bien, mes pensées sont naturellement très tournées sur la vie et la mort et ça me fait du bien de les écrire 😊
13 vues • Il y a 7 mois
Le 24 mars 2019.
J'écrivais.
À la limite des terres de la Guadeloupe. Après 6 mois de découvertes plus belles les unes que les autres, je termine mon exploration avec intensité grâce à Sixt Antilles.
Ainsi, voici plusieurs jours que je capture du contenu avec la Jeep Renegade, la Volkswagen Coccinelle, et la Volkswagen T-Roc !
Pour l’instant j’ai très peu le temps de me poser pour retoucher et publier, mais je terminerai ce travail au calme une fois de retour dans l’hexagone !
Photo déclenchée par Anne-Lise.
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16 vues • Il y a 5 ans
Cela fait maintenant quelques mois que je suis de retour en France. J’avais lu moults articles relatant la difficulté de revenir après un long voyage. Je savais. Pourtant j’ai vécu de plein fouet ce que certains appellent “le blues du voyageur”. A la différence que je ne me sentais déjà pas chez moi dans l’hexagone avant mon départ, et qu’en plus de vivre un manque et un décalage par rapport à mes proches, j’ai la confirmation certaine que ma place est ailleurs.
Je le ressentais avant et en ai eu la confirmation lorsque, comme pour faire un état des lieux, j’ai commencé à photographier la nature et les paysages. Les pays néolibéraux dépensent toute leur énergie à faire la guerre au vivant. De ce fait, après des décennies d’objetisation de la vie, il est devenu extrêmement difficile en France de trouver un paysage non affecté par l’activité humaine. Que ce soient des lignes à haute tension, des routes, des maisons, des tranchées, des villes, ou encore des monocultures, seuls les lieux les plus arides résistent face à notre avancée mortifère. A titre d’illustration il est bon de savoir que 9m2 de nature disparaissent sous le béton chaque seconde. Soit l’équivalent de la surface de 1 à 3 départements par décennie. Bien entendu cela va en s’accélérant.
Et ce fut un choc lorsqu’à mon retour, pour la première fois depuis 6 mois, j’apercevais le paysage français par le hublot de mon avion. Bien que les monocultures existaient également en Guadeloupe elles étaient bien moins invasives. C’est ainsi qu’après avoir évolué si longtemps au milieu d’une nature intacte, dense, et épanouie, observer toute cette étendue bétonnée, brûlée, et rasée m’a profondément bouleversé. Tout ce qui défilait sous mes yeux n’était que mort et désolation. Alors que les larmes me venaient, je me suis fait la promesse de continuer à résister et d’intensifier ma lutte contre ce système nauséabond.
Nous ne saccageons pas seulement notre environnement. Nous en faisons de même avec notre intérieur. Vous pensiez disposer librement de vos corps et de vos esprits ? Au risque de vous décevoir, non. Comment, alors que l’État impose le programme et la méthode d’éducation de nos jeunes aux écoles, peut-on encore croire développer notre propre pensée ? Comment, alors que 90% des médias appartiennent à une poignée de milliardaires (les 10% restants étant publics mais gérés par des lobbyistes), peut-on encore imaginer disposer d’un libre arbitre ? Bien sûr la réalité est terriblement plus sombre et tout est mis en œuvre, dès notre plus jeune âge et jusqu’à notre mort, pour nous priver de nos émotions et nous plonger dans une concurrence féroce. Le malheur des uns fait le bonheur des autres, parait-il. Et nous devrions nous contenter de ceci.
Et nos corps ? Quelques lignes suffiront à démontrer que nous n’en n’avons pas la pleine propriété, la plupart d’entre-nous s’en dépossédant la majeure partie de leur temps réveillé en échange de peu de sous. Bien souvent pour effectuer des tâches que l’esprit n’a pas envie de faire, soit dit en passant. Mais s’ils se détournent de la location de leurs corps à la société, comment peuvent-ils espérer survivre ? Alors si nous n’avons pas la liberté de faire ce que nous voulons, comme nous le voulons, quand nous le voulons, pouvons-nous toujours défendre l’idée que nous sommes libres de disposer de nos corps ?
Un exemple concret pour illustrer tous mes précédents propos est le suivant : Tout le monde est malheureux d’être responsable de la sixième extinction de masse des espèces. Pourtant personne ne pense avoir la liberté de changer de mode vie.
Traduisez ces deux phrases par : Le système néolibéral détruit le vivant. Le système néolibéral asservit les humains pour en faire ses outils de destruction.
Pourtant un autre monde est possible. L’humanité ne traverse pas sa première crise ni son premier changement de régime. La liberté suivant toujours son cours et étant aussi maitrisable que les éléments. C’est à dire pas du tout. Si Rome ne s’est pas faite en un jour, son déclin non plus. Pourtant lorsque les Wisigoths s’emparèrent de la ville, les peuples crièrent à la fin du monde. C’est ainsi que Jérôme de Palestine écrivit « *Avec une ville et une seule, est mort le monde entier* ». C’était en 410. Et en effet, après presque 1000 ans sous le régime de l’Empire Romain, il devait être bien difficile d’imaginer comment continuer d’exister. Pourtant nous nous en sommes sortis, et nous sommes là, à faire les timides face à un changement drastique (mais très excitant) de système après seulement un siècle d’égarement !
Bien que s’en soit une, je n’aime pas parler de révolution. C’est un mot que j’utilise très peu. Très certainement parce que la révolution française fut violente et menée par des privilégiés. Et sans surprise la société actuelle est basée sur ce modèle dans lequel les plus aisés conservent et assurent leurs acquis par la force. Non. Pour partir sur des bases saines, le changement doit être universel et s’effectuer de façon sereine. Il est temps pour l’humanité de s’appuyer sur ses savoirs, ses expériences, son histoire pour construire et reconstruire ce qu’elle a saccagé. Il est temps qu’elle fasse la paix avec la nature, donc avec elle-même.
Nous devons reconnaitre et accepter nos erreurs. Ne pas nous en vouloir. Car il est vrai que ce dernier siècle fut stimulant ! Nous avons fait plus de découvertes que jamais les autres civilisations réunies n’en ont faites. Nous avons créé la voiture, l’avion, la fusée, le satellite, avons inventé la télévision, internet, avons développé l’eau courante, l’électricité, les soins, avons pris conscience du droit des femmes et des LGBT… Si bien des combats restent à mener, il y a malgré tout vraiment de quoi s’enorgueillir ! Et si maintenant, nous mettions toute cette connaissance et tout ce savoir faire au service de notre environnement ? C’est sans doute le défit le plus exaltant de l’histoire de l’humanité, bien loin devant la conquête de l’espace !
Parce que s’atteler à le faire démontrera à quel point l’humain est un être ambitieux et sait rester solide face à la difficulté. Mais surtout parce qu’enfin nous aurons l’opportunité de mettre en application toutes nos valeurs positives comme l’amour, l’entraide, l’empathie, le respect ou encore le partage. Nous pourrons revaloriser la croissance intellectuelle, la connaissance, et la science. Et enfin nous aurons la chance de reconstruire, en nous basant sur toutes les richesses précédemment citées, un monde dans lequel nous serons en symbiose. Dans lequel nous remplacerons la destruction contre de l’harmonie, dans lequel l’objet sera moins intéressant que le vivant, dans lequel la domination fera place à la résilience. Alors nous lirons l’histoire d’aujourd’hui et comme nous en avons la sensation pour bien d’autres périodes, la considérerons comme extrêmement sombre, mais surtout très absurde. Et nous pourrons être fiers d’avoir fait preuve d’un fantastique courage collectif et de nous être opposés à l’horreur du néolibéralisme.
Oui, ma place est ailleurs. Dans cet autre monde que nous allons construire. Le pouvoir est entre nos mains.
Cela fait maintenant quelques mois que je suis de retour en France. J’avais lu moults articles relatant la difficulté de revenir après un long voyage. Je savais. Pourtant j’ai vécu de plein fouet ce que certains appellent “le blues du voyageur”. A la différence que je ne me sentais déjà pas chez moi dans l’hexagone avant mon départ, et qu’en plus de vivre un manque et un décalage par rapport à mes proches, j’ai la confirmation certaine que ma place est ailleurs.
Je le ressentais avant et en ai eu la confirmation lorsque, comme pour faire un état des lieux, j’ai commencé à photographier la nature et les paysages. Les pays néolibéraux dépensent toute leur énergie à faire la guerre au vivant. De ce fait, après des décennies d’objetisation de la vie, il est devenu extrêmement difficile en France de trouver un paysage non affecté par l’activité humaine. Que ce soient des lignes à haute tension, des routes, des maisons, des tranchées, des villes, ou encore des monocultures, seuls les lieux les plus arides résistent face à notre avancée mortifère. A titre d’illustration il est bon de savoir que 9m2 de nature disparaissent sous le béton chaque seconde. Soit l’équivalent de la surface de 1 à 3 départements par décennie. Bien entendu cela va en s’accélérant.
Et ce fut un choc lorsqu’à mon retour, pour la première fois depuis 6 mois, j’apercevais le paysage français par le hublot de mon avion. Bien que les monocultures existaient également en Guadeloupe elles étaient bien moins invasives. C’est ainsi qu’après avoir évolué si longtemps au milieu d’une nature intacte, dense, et épanouie, observer toute cette étendue bétonnée, brûlée, et rasée m’a profondément bouleversé. Tout ce qui défilait sous mes yeux n’était que mort et désolation. Alors que les larmes me venaient, je me suis fait la promesse de continuer à résister et d’intensifier ma lutte contre ce système nauséabond.
Nous ne saccageons pas seulement notre environnement. Nous en faisons de même avec notre intérieur. Vous pensiez disposer librement de vos corps et de vos esprits ? Au risque de vous décevoir, non. Comment, alors que l’État impose le programme et la méthode d’éducation de nos jeunes aux écoles, peut-on encore croire développer notre propre pensée ? Comment, alors que 90% des médias appartiennent à une poignée de milliardaires (les 10% restants étant publics mais gérés par des lobbyistes), peut-on encore imaginer disposer d’un libre arbitre ? Bien sûr la réalité est terriblement plus sombre et tout est mis en œuvre, dès notre plus jeune âge et jusqu’à notre mort, pour nous priver de nos émotions et nous plonger dans une concurrence féroce. Le malheur des uns fait le bonheur des autres, parait-il. Et nous devrions nous contenter de ceci.
Et nos corps ? Quelques lignes suffiront à démontrer que nous n’en n’avons pas la pleine propriété, la plupart d’entre-nous s’en dépossédant la majeure partie de leur temps réveillé en échange de peu de sous. Bien souvent pour effectuer des tâches que l’esprit n’a pas envie de faire, soit dit en passant. Mais s’ils se détournent de la location de leurs corps à la société, comment peuvent-ils espérer survivre ? Alors si nous n’avons pas la liberté de faire ce que nous voulons, comme nous le voulons, quand nous le voulons, pouvons-nous toujours défendre l’idée que nous sommes libres de disposer de nos corps ?
Un exemple concret pour illustrer tous mes précédents propos est le suivant : Tout le monde est malheureux d’être responsable de la sixième extinction de masse des espèces. Pourtant personne ne pense avoir la liberté de changer de mode vie.
Traduisez ces deux phrases par : Le système néolibéral détruit le vivant. Le système néolibéral asservit les humains pour en faire ses outils de destruction.
Pourtant un autre monde est possible. L’humanité ne traverse pas sa première crise ni son premier changement de régime. La liberté suivant toujours son cours et étant aussi maitrisable que les éléments. C’est à dire pas du tout. Si Rome ne s’est pas faite en un jour, son déclin non plus. Pourtant lorsque les Wisigoths s’emparèrent de la ville, les peuples crièrent à la fin du monde. C’est ainsi que Jérôme de Palestine écrivit « *Avec une ville et une seule, est mort le monde entier* ». C’était en 410. Et en effet, après presque 1000 ans sous le régime de l’Empire Romain, il devait être bien difficile d’imaginer comment continuer d’exister. Pourtant nous nous en sommes sortis, et nous sommes là, à faire les timides face à un changement drastique (mais très excitant) de système après seulement un siècle d’égarement !
Bien que s’en soit une, je n’aime pas parler de révolution. C’est un mot que j’utilise très peu. Très certainement parce que la révolution française fut violente et menée par des privilégiés. Et sans surprise la société actuelle est basée sur ce modèle dans lequel les plus aisés conservent et assurent leurs acquis par la force. Non. Pour partir sur des bases saines, le changement doit être universel et s’effectuer de façon sereine. Il est temps pour l’humanité de s’appuyer sur ses savoirs, ses expériences, son histoire pour construire et reconstruire ce qu’elle a saccagé. Il est temps qu’elle fasse la paix avec la nature, donc avec elle-même.
Nous devons reconnaitre et accepter nos erreurs. Ne pas nous en vouloir. Car il est vrai que ce dernier siècle fut stimulant ! Nous avons fait plus de découvertes que jamais les autres civilisations réunies n’en ont faites. Nous avons créé la voiture, l’avion, la fusée, le satellite, avons inventé la télévision, internet, avons développé l’eau courante, l’électricité, les soins, avons pris conscience du droit des femmes et des LGBT… Si bien des combats restent à mener, il y a malgré tout vraiment de quoi s’enorgueillir ! Et si maintenant, nous mettions toute cette connaissance et tout ce savoir faire au service de notre environnement ? C’est sans doute le défit le plus exaltant de l’histoire de l’humanité, bien loin devant la conquête de l’espace !
Parce que s’atteler à le faire démontrera à quel point l’humain est un être ambitieux et sait rester solide face à la difficulté. Mais surtout parce qu’enfin nous aurons l’opportunité de mettre en application toutes nos valeurs positives comme l’amour, l’entraide, l’empathie, le respect ou encore le partage. Nous pourrons revaloriser la croissance intellectuelle, la connaissance, et la science. Et enfin nous aurons la chance de reconstruire, en nous basant sur toutes les richesses précédemment citées, un monde dans lequel nous serons en symbiose. Dans lequel nous remplacerons la destruction contre de l’harmonie, dans lequel l’objet sera moins intéressant que le vivant, dans lequel la domination fera place à la résilience. Alors nous lirons l’histoire d’aujourd’hui et comme nous en avons la sensation pour bien d’autres périodes, la considérerons comme extrêmement sombre, mais surtout très absurde. Et nous pourrons être fiers d’avoir fait preuve d’un fantastique courage collectif et de nous être opposés à l’horreur du néolibéralisme.
Oui, ma place est ailleurs. Dans cet autre monde que nous allons construire. Le pouvoir est entre nos mains.
5 vues • Il y a 6 ans
Très souvent les articles dotés d’un titre proche de celui-ci tendent à expliquer que les réseaux sociaux sont nocifs pour le bien être mental, que ce qui y est publié ne correspond pas à la vraie vie, ou encore que par respect de notre vie privée il est bon de s’en détacher. Ce ne sera pas le cas aujourd’hui. Car dans cet article je vais vous expliquer pourquoi les géants des réseaux sociaux, et en particulier Facebook et Instagram, se transforment peu à peu en médias sociaux. Et pourquoi le terme social ne reste pertinent que parce qu’on peut y ajouter des contacts. Ainsi vous comprendrez pourquoi en tant que créateur de contenu, j’ai décidé de me détacher de ces médias.
## La portée et l’engagement
Sur les réseaux sociaux, la portée et l’engagement sont les nerfs de la guerre. Le but est d’y toucher un maximum de monde (la portée) qui interagira un maximum avec vos publications (l’engagement). Pour y parvenir il faut se créer une communauté. La faire grandir, et lui proposer un contenu attrayant. Jusqu’ici tout parait logique et applicable.
Seulement non. Facebook (et Instagram qui lui appartient) bride les publications. Même si les profils bénéficient de plus de portée que les pages, on touchera au mieux 10% de nos amis. Concernant les pages ça devient beaucoup plus compliqué puisque les publications les plus intéressantes parviendront difficilement à atteindre 1% de portée pour un engagement quasi-nul.
Officiellement Facebook fait ça pour proposer un contenu plus pertinent aux utilisateurs en triant ce qui l’intéressera et ce qui ne l’intéressera pas. La méthode est simple : en abandonnant le fil d’actualité chronologique, le site propose un contenu sélectionné par un algorithme à ses utilisateurs. Mais soyons francs : qui n’a jamais été frustré de ne plus voir les publications de telle ou telle personne? On commence alors à comprendre que non, l’interêt de ce mode d’affichage n’est pas pour l’utilisateur.
Donc, de façon moins informelle ça leur permet surtout de générer beaucoup plus de bénéfice en obligeant les pages à mettre la main au porte monnaie pour mettre en avant leurs publications.
Pendant longtemps j’ai pensé que mon contenu ne plaisait plus. Que j’avais régressé, ou que mon style était trop en décalage avec une attente globale peu hétérogène. Pour une communauté de 23000 personnes, mes publications n’en touchaient que 800-1000 pour 10-15 likes, aucun partage ni aucun commentaire. Je perdais même des abonnés au goûte à goûte. L’angoisse.
Alors j’ai réalisé quelques tests en sponsorisant la quasi-totalité de mes publications à hauteur de 5 à 10€ chacune. Et bien entendu les résultats ne furent pas surprenants : Je suis arrivé à des portées allant de 4000 à 10000 personnes atteintes, pour 500 à 800 likes, quelques partages et pas mal de commentaires. J’ai aussi gagné des abonnés par centaines. ET l’intégralité de ma page a été impacté par chaque publication sponsorisée.
Ce qui me choque en premier dans ces chiffres c’est la différence de taux d’engagement entre les deux cas de figure. 1,5% pour une publication simple contre 9% en payant. De façon logique il devrait pourtant être proche : mes photos ne plaisant pas moins si je ne paye pas. J’ai alors compris que, au delà de brider la portée, Facebook bride également le taux d’engagement en ne proposant pas notre contenu aux personnes les plus intéressées si on ne le booste pas. Ce qui à la longue donne cette sensation très désagréable de mal faire son travail et d’être inintéressant.
## Le respect des créateurs est mort
Le problème étant que construire une communauté prend du temps. Beaucoup de temps. Ça demande à mettre en place des stratégies, à suivre une ligne éditoriale solide, et à être constant. Et Facebook comme Instagram ont adopté une méthode traitre : ne rien brider au départ pour attirer les créateurs de contenu qui y trouvaient une audience, puis petit à petit restreindre la portée et l’engagement les obligeant à payer pour maintenir difficilement cette même audience.
Seulement voilà… Que seraient ces sites sans créateurs de contenu? Qu’il s’agisse des sites d’information, des artistes, des blogueurs, des sportifs, ect… Le principal contenu donnant une valeur ajoutée à nos fils d’actualité proviennent de tous ces acteurs. Je comprend parfaitement qu’une telle stratégie vise principalement les grandes entreprises, mais que deviennent tous ces créateurs indépendants qui n’ont pas les moyens de financer des centaines d’euros par mois en publicité? On les oublie et les oblige à rester ou retomber dans l’anonymat. Et fait vicieux : le fil d’actualité nous présente ainsi des publications peu attrayantes mélangées à des publicités, rendant Facebook et Instagram de moins en moins intéressants pour les utilisateurs.
Injustice notable : les deux sites bénéficient d’un quasi-monopole, les rendant malgré tout indispensables. Vous noterez que je n’ai pas parlé de Twitter qui reste selon moi le seul vrai réseau social existant aujourd’hui, mais dont le nombre d’utilisateurs actifs est trop faible pour s’y construire une véritable communauté. Ni de YouTube dont le fonctionnement est très différent, mais pourtant très injuste également.
## Réseaux sociaux, médias sociaux, médias… tout court?
À l’origine des réseaux sociaux, des gens qui s’ajoutaient en amis pour échanger entre eux. On parlait de réseaux car un contact pouvait en apporter un autre en fonction de son interaction avec vous. Ainsi par arborescence, on pouvait toucher énormément de personnes avec une publication intéressante. De là est né le phénomène de viralité, dont on ne parle d’ailleurs presque plus aujourd’hui.
Puis, la portée et l’engagement ayant été bridés, les réseaux sociaux ne sont plus devenus que des médias sociaux. De simple sites où on échangeait du contenu avec des contacts sans même être sûr de les atteindre. Et bien entendu, nous ne pensions même plus à atteindre les amis de nos amis : la portée des partages étant devenue quasi-nulle.
Aujourd’hui, la bride se resserrant sans cesse, nos pages deviennent petit à petit des portfolios. On en arrive au stade de simples médias sur lesquels on publie en priant de toutes nos forces pour que quelqu’un tombe dessus un jour.
## Alors… Que faire?
Pour ma part je fais un bon en arrière dans le temps et décide de reprendre le contrôle sur ma communauté. Comment? En créant mon propre site de contenu pour y publier mes humeurs, mes photographies et peut-être (si je m’y remet) mes vidéos. ~~Avec un retour non-anécdotique à la newsletter. Ainsi je suis certain que chaque abonné recevra mon actualité dans sa boite mail et que mon travail ne sera plus vain. D’ailleurs je vous invite à me rejoindre en vous abonnant via le formulaire ci-dessous 🙂~~
EDIT : La newsletter n’ayant pas eu le succès qu’elle méritait, je préfère désormais passer via Twitter pour partager les liens de mes articles. Aussi, [avec l’arrivée de uTip](http://raph.tv/notes/utip) est apparu un nouveau mode de partage pour les créateurs. Je vous invite à m’y suivre et à m’y soutenir !
Très souvent les articles dotés d’un titre proche de celui-ci tendent à expliquer que les réseaux sociaux sont nocifs pour le bien être mental, que ce qui y est publié ne correspond pas à la vraie vie, ou encore que par respect de notre vie privée il est bon de s’en détacher. Ce ne sera pas le cas aujourd’hui. Car dans cet article je vais vous expliquer pourquoi les géants des réseaux sociaux, et en particulier Facebook et Instagram, se transforment peu à peu en médias sociaux. Et pourquoi le terme social ne reste pertinent que parce qu’on peut y ajouter des contacts. Ainsi vous comprendrez pourquoi en tant que créateur de contenu, j’ai décidé de me détacher de ces médias.
## La portée et l’engagement
Sur les réseaux sociaux, la portée et l’engagement sont les nerfs de la guerre. Le but est d’y toucher un maximum de monde (la portée) qui interagira un maximum avec vos publications (l’engagement). Pour y parvenir il faut se créer une communauté. La faire grandir, et lui proposer un contenu attrayant. Jusqu’ici tout parait logique et applicable.
Seulement non. Facebook (et Instagram qui lui appartient) bride les publications. Même si les profils bénéficient de plus de portée que les pages, on touchera au mieux 10% de nos amis. Concernant les pages ça devient beaucoup plus compliqué puisque les publications les plus intéressantes parviendront difficilement à atteindre 1% de portée pour un engagement quasi-nul.
Officiellement Facebook fait ça pour proposer un contenu plus pertinent aux utilisateurs en triant ce qui l’intéressera et ce qui ne l’intéressera pas. La méthode est simple : en abandonnant le fil d’actualité chronologique, le site propose un contenu sélectionné par un algorithme à ses utilisateurs. Mais soyons francs : qui n’a jamais été frustré de ne plus voir les publications de telle ou telle personne? On commence alors à comprendre que non, l’interêt de ce mode d’affichage n’est pas pour l’utilisateur.
Donc, de façon moins informelle ça leur permet surtout de générer beaucoup plus de bénéfice en obligeant les pages à mettre la main au porte monnaie pour mettre en avant leurs publications.
Pendant longtemps j’ai pensé que mon contenu ne plaisait plus. Que j’avais régressé, ou que mon style était trop en décalage avec une attente globale peu hétérogène. Pour une communauté de 23000 personnes, mes publications n’en touchaient que 800-1000 pour 10-15 likes, aucun partage ni aucun commentaire. Je perdais même des abonnés au goûte à goûte. L’angoisse.
Alors j’ai réalisé quelques tests en sponsorisant la quasi-totalité de mes publications à hauteur de 5 à 10€ chacune. Et bien entendu les résultats ne furent pas surprenants : Je suis arrivé à des portées allant de 4000 à 10000 personnes atteintes, pour 500 à 800 likes, quelques partages et pas mal de commentaires. J’ai aussi gagné des abonnés par centaines. ET l’intégralité de ma page a été impacté par chaque publication sponsorisée.
Ce qui me choque en premier dans ces chiffres c’est la différence de taux d’engagement entre les deux cas de figure. 1,5% pour une publication simple contre 9% en payant. De façon logique il devrait pourtant être proche : mes photos ne plaisant pas moins si je ne paye pas. J’ai alors compris que, au delà de brider la portée, Facebook bride également le taux d’engagement en ne proposant pas notre contenu aux personnes les plus intéressées si on ne le booste pas. Ce qui à la longue donne cette sensation très désagréable de mal faire son travail et d’être inintéressant.
## Le respect des créateurs est mort
Le problème étant que construire une communauté prend du temps. Beaucoup de temps. Ça demande à mettre en place des stratégies, à suivre une ligne éditoriale solide, et à être constant. Et Facebook comme Instagram ont adopté une méthode traitre : ne rien brider au départ pour attirer les créateurs de contenu qui y trouvaient une audience, puis petit à petit restreindre la portée et l’engagement les obligeant à payer pour maintenir difficilement cette même audience.
Seulement voilà… Que seraient ces sites sans créateurs de contenu? Qu’il s’agisse des sites d’information, des artistes, des blogueurs, des sportifs, ect… Le principal contenu donnant une valeur ajoutée à nos fils d’actualité proviennent de tous ces acteurs. Je comprend parfaitement qu’une telle stratégie vise principalement les grandes entreprises, mais que deviennent tous ces créateurs indépendants qui n’ont pas les moyens de financer des centaines d’euros par mois en publicité? On les oublie et les oblige à rester ou retomber dans l’anonymat. Et fait vicieux : le fil d’actualité nous présente ainsi des publications peu attrayantes mélangées à des publicités, rendant Facebook et Instagram de moins en moins intéressants pour les utilisateurs.
Injustice notable : les deux sites bénéficient d’un quasi-monopole, les rendant malgré tout indispensables. Vous noterez que je n’ai pas parlé de Twitter qui reste selon moi le seul vrai réseau social existant aujourd’hui, mais dont le nombre d’utilisateurs actifs est trop faible pour s’y construire une véritable communauté. Ni de YouTube dont le fonctionnement est très différent, mais pourtant très injuste également.
## Réseaux sociaux, médias sociaux, médias… tout court?
À l’origine des réseaux sociaux, des gens qui s’ajoutaient en amis pour échanger entre eux. On parlait de réseaux car un contact pouvait en apporter un autre en fonction de son interaction avec vous. Ainsi par arborescence, on pouvait toucher énormément de personnes avec une publication intéressante. De là est né le phénomène de viralité, dont on ne parle d’ailleurs presque plus aujourd’hui.
Puis, la portée et l’engagement ayant été bridés, les réseaux sociaux ne sont plus devenus que des médias sociaux. De simple sites où on échangeait du contenu avec des contacts sans même être sûr de les atteindre. Et bien entendu, nous ne pensions même plus à atteindre les amis de nos amis : la portée des partages étant devenue quasi-nulle.
Aujourd’hui, la bride se resserrant sans cesse, nos pages deviennent petit à petit des portfolios. On en arrive au stade de simples médias sur lesquels on publie en priant de toutes nos forces pour que quelqu’un tombe dessus un jour.
## Alors… Que faire?
Pour ma part je fais un bon en arrière dans le temps et décide de reprendre le contrôle sur ma communauté. Comment? En créant mon propre site de contenu pour y publier mes humeurs, mes photographies et peut-être (si je m’y remet) mes vidéos. ~~Avec un retour non-anécdotique à la newsletter. Ainsi je suis certain que chaque abonné recevra mon actualité dans sa boite mail et que mon travail ne sera plus vain. D’ailleurs je vous invite à me rejoindre en vous abonnant via le formulaire ci-dessous 🙂~~
EDIT : La newsletter n’ayant pas eu le succès qu’elle méritait, je préfère désormais passer via Twitter pour partager les liens de mes articles. Aussi, [avec l’arrivée de uTip](http://raph.tv/notes/utip) est apparu un nouveau mode de partage pour les créateurs. Je vous invite à m’y suivre et à m’y soutenir !
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Il se passe en France et ailleurs dans le monde quelque chose d’inédit. Les pays dans lesquels l’ingérence américaine se fait la plus forte voient les voiles du fascisme se gonfler d’un grand vent néolibéral. En réponse à cette montée en puissance de ces régimes, [des insurrections éclatent partout sur la planète](https://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/liban/liban-chili-hong-kong-soudan-pourquoi-le-monde-est-il-en-train-de-se-soulever_3672025.html). C’est dans ce genre de situation que l’histoire se fait criante. Aujourd’hui elle nous rappelle que toujours dans les périodes les plus sombres des derniers siècles, le capitalisme était quelque part à l’œuvre.
Ces trois dernières années en France nous ont fait entrer dans cette aire. Pas que les précédents gouvernements n’aient fait preuve de fascisme, mais toujours avec plus de pudeur. Seulement nous arrivons à une période charnière de l’existence humaine et c’est notre environnement qui nous y emmène : les limites de la croissance commencent à se faire ressentir, remettant en question la raison d’exister du système capitaliste. Et il ne faut pas tomber dans le piège du discours de nos actuels “représentants” lorsque ceux-ci proclament que nous pourrons toujours miser sur la croissance des liens. Le sous-entendu est flagrant : ils souhaitent monétiser la famille, l’amitié, l’amour après les avoir détruit. Tout ce qui fait de nous des êtres de société. C’est déjà observable au travers des réseaux des GAFAM qui décident à notre place de qui et quoi nous allons pouvoir jouir. L’algorithme de Facebook décide avec qui nous gardons des liens d’amitié, celui de Tinder de qui nous allons tomber amoureux, ceux de YouTube et Netflix de quelle culture va s’afficher sur nos écrans, ect ect. Avec une variable constante : plus on est riche, plus l’accès à cette mise en réseau est complète.
Il faut bien comprendre que le capitalisme fait ce qu’il a à faire : il fait tourner son moteur (la croissance) quel que soit le secteur à rendre rentable. Ce n’était pas un problème lorsqu’au début du XXème siècle une machine pouvait prendre la place de plusieurs dizaines d’Hommes tout en conservant une forte croissance. C’est ce qui permis l’accumulation, non sans batailles, de grandes avancées sociales : obtention des congés payés, réduction du nombre d’heures travaillées chaque semaine, départ à la retraite de plus en plus tôt, ect ect… Tout tendait d’apparence vers le mieux.
C’était sans compter sur les limites de la soutenabilité par le système Terre de notre épanouissement croissant. Les signes d’affaiblissement de la croissance se font de plus en plus visibles. Et avec l’anéantissement de la biodiversité, du crime climatique, ou encore de l’appauvrissement culturel, la globalisation du fascisme partout dans le monde est l’un des signaux d’alarme que nous devrions écouter. Car désormais, pour ceux qui s’en font les garants, tout est acceptable tant que c’est fait au nom de la croissance. Comme par exemple éborgner des dizaines d’humains qui ne voulaient qu’exprimer toute la difficulté de leurs vies, en mutiler d’autres, diaboliser toute forme d’opposition politique, ou encore faire passer une réforme de force malgré le désaccord de la majorité des citoyens et ce dans des conditions incroyablement anti-démocratiques.
Cette réforme du système des retraites en précède d’autres du même acabit comme [la diminution drastique du droit d’accès au chômage](https://peertube.club/videos/watch/439217a9-95b0-43ec-a9aa-fc7e4a390532). Comme un acharnement sur le temps passé à travailler. Mais pourquoi ? Si ça reste à démontrer, je pressens que ça pourrait être le symptôme du ralentissement de notre avancée technique et technologique. De ce fait les machines remplaceraient de moins en moins d’Hommes, poussant ces derniers à travailler plus pour conserver la sacre-sainte croissance. Ça s’observe déjà dans notre quotidien : les caisses automatiques ne remplacent que 3 à 5 personnes, les bornes d’autoroutes qu’une seule. Même Amazon peine à réduire la main d’œuvre dans ses entrepôts !
// Il est évident que ces affirmations s’inscrivent dans le cadre néolibéral, et que je ne promeus pas la mécanisation qui engendre bien des malheurs pour ceux qui se font prendre leur travail. Je suis pour le salaire à vie ([façon Bernard Friot](https://invidio.us/watch?v=tqC1fQSsxr0)) et la reconnaissance du droit à l’oisiveté qui doit aller de pair avec le droit au travail. Car si on ne reconnait que le droit au travail, alors ce n’est plus un droit mais une obligation. C’est ainsi que le travail devient un outil d’asservissement. //
Mais c’est sur l’avenir que nous devrions nous concentrer. Car lorsqu’une société se laisse tenter par le fascisme, ce sont toujours les derniers à avoir acquis des droits qui les perdent. Mais aussi les plus faibles, ceux qui ne peuvent pas produire autant de richesse que les autres et qui sont bien souvent sans défense. Et je crains pour toutes ces communautés qui ont lutté durant des décennies pour enfin gagner en sérénité. Ne laissons pas l’espoir d’une égalité disparaitre au bénéfice d’une hypothétique sécurité. Gardons la tête haute. Car lorsque certains font le pire, ils donnent raison aux autres. Nous sommes ces autres. Et désaveu de démocratie après désaveu de démocratie, les néolibéraux nous préparent la victoire. Non pas parce que nous sommes les plus forts. Mais parce que ça ne peut se passer autrement. Car plus personne ne croit en leur monde qui s’effondre. Nous allons vaincre. Pour qu’enfin la solidarité, la fraternité, la liberté, et la bienveillance brillent à nouveau.
Il se passe en France et ailleurs dans le monde quelque chose d’inédit. Les pays dans lesquels l’ingérence américaine se fait la plus forte voient les voiles du fascisme se gonfler d’un grand vent néolibéral. En réponse à cette montée en puissance de ces régimes, [des insurrections éclatent partout sur la planète](https://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/liban/liban-chili-hong-kong-soudan-pourquoi-le-monde-est-il-en-train-de-se-soulever_3672025.html). C’est dans ce genre de situation que l’histoire se fait criante. Aujourd’hui elle nous rappelle que toujours dans les périodes les plus sombres des derniers siècles, le capitalisme était quelque part à l’œuvre.
Ces trois dernières années en France nous ont fait entrer dans cette aire. Pas que les précédents gouvernements n’aient fait preuve de fascisme, mais toujours avec plus de pudeur. Seulement nous arrivons à une période charnière de l’existence humaine et c’est notre environnement qui nous y emmène : les limites de la croissance commencent à se faire ressentir, remettant en question la raison d’exister du système capitaliste. Et il ne faut pas tomber dans le piège du discours de nos actuels “représentants” lorsque ceux-ci proclament que nous pourrons toujours miser sur la croissance des liens. Le sous-entendu est flagrant : ils souhaitent monétiser la famille, l’amitié, l’amour après les avoir détruit. Tout ce qui fait de nous des êtres de société. C’est déjà observable au travers des réseaux des GAFAM qui décident à notre place de qui et quoi nous allons pouvoir jouir. L’algorithme de Facebook décide avec qui nous gardons des liens d’amitié, celui de Tinder de qui nous allons tomber amoureux, ceux de YouTube et Netflix de quelle culture va s’afficher sur nos écrans, ect ect. Avec une variable constante : plus on est riche, plus l’accès à cette mise en réseau est complète.
Il faut bien comprendre que le capitalisme fait ce qu’il a à faire : il fait tourner son moteur (la croissance) quel que soit le secteur à rendre rentable. Ce n’était pas un problème lorsqu’au début du XXème siècle une machine pouvait prendre la place de plusieurs dizaines d’Hommes tout en conservant une forte croissance. C’est ce qui permis l’accumulation, non sans batailles, de grandes avancées sociales : obtention des congés payés, réduction du nombre d’heures travaillées chaque semaine, départ à la retraite de plus en plus tôt, ect ect… Tout tendait d’apparence vers le mieux.
C’était sans compter sur les limites de la soutenabilité par le système Terre de notre épanouissement croissant. Les signes d’affaiblissement de la croissance se font de plus en plus visibles. Et avec l’anéantissement de la biodiversité, du crime climatique, ou encore de l’appauvrissement culturel, la globalisation du fascisme partout dans le monde est l’un des signaux d’alarme que nous devrions écouter. Car désormais, pour ceux qui s’en font les garants, tout est acceptable tant que c’est fait au nom de la croissance. Comme par exemple éborgner des dizaines d’humains qui ne voulaient qu’exprimer toute la difficulté de leurs vies, en mutiler d’autres, diaboliser toute forme d’opposition politique, ou encore faire passer une réforme de force malgré le désaccord de la majorité des citoyens et ce dans des conditions incroyablement anti-démocratiques.
Cette réforme du système des retraites en précède d’autres du même acabit comme [la diminution drastique du droit d’accès au chômage](https://peertube.club/videos/watch/439217a9-95b0-43ec-a9aa-fc7e4a390532). Comme un acharnement sur le temps passé à travailler. Mais pourquoi ? Si ça reste à démontrer, je pressens que ça pourrait être le symptôme du ralentissement de notre avancée technique et technologique. De ce fait les machines remplaceraient de moins en moins d’Hommes, poussant ces derniers à travailler plus pour conserver la sacre-sainte croissance. Ça s’observe déjà dans notre quotidien : les caisses automatiques ne remplacent que 3 à 5 personnes, les bornes d’autoroutes qu’une seule. Même Amazon peine à réduire la main d’œuvre dans ses entrepôts !
// Il est évident que ces affirmations s’inscrivent dans le cadre néolibéral, et que je ne promeus pas la mécanisation qui engendre bien des malheurs pour ceux qui se font prendre leur travail. Je suis pour le salaire à vie ([façon Bernard Friot](https://invidio.us/watch?v=tqC1fQSsxr0)) et la reconnaissance du droit à l’oisiveté qui doit aller de pair avec le droit au travail. Car si on ne reconnait que le droit au travail, alors ce n’est plus un droit mais une obligation. C’est ainsi que le travail devient un outil d’asservissement. //
Mais c’est sur l’avenir que nous devrions nous concentrer. Car lorsqu’une société se laisse tenter par le fascisme, ce sont toujours les derniers à avoir acquis des droits qui les perdent. Mais aussi les plus faibles, ceux qui ne peuvent pas produire autant de richesse que les autres et qui sont bien souvent sans défense. Et je crains pour toutes ces communautés qui ont lutté durant des décennies pour enfin gagner en sérénité. Ne laissons pas l’espoir d’une égalité disparaitre au bénéfice d’une hypothétique sécurité. Gardons la tête haute. Car lorsque certains font le pire, ils donnent raison aux autres. Nous sommes ces autres. Et désaveu de démocratie après désaveu de démocratie, les néolibéraux nous préparent la victoire. Non pas parce que nous sommes les plus forts. Mais parce que ça ne peut se passer autrement. Car plus personne ne croit en leur monde qui s’effondre. Nous allons vaincre. Pour qu’enfin la solidarité, la fraternité, la liberté, et la bienveillance brillent à nouveau.
52 vues • Il y a 1 an
Voici maintenant un certain nombre d’années que j’ai publié deux articles en rapport avec le partage sur le web. Le premier vous expliquant que[ je quittais Facebook](https://raph.tv/notes/quitter-facebook), autrefois plateforme suprême du partage de liens entre personnes. Le deuxième questionnant [le modèle de la plateforme uTip](https://raph.tv/notes/utip), et rappelant surtout les effets néfastes qu’ont eu les algorithmes discriminants pour le partage.
J’avais baissé les bras lorsque j’ai trouvé LA plateforme, qui est plutôt un protocole, ultime et sur laquelle aucune société privée ne pourra mettre en place d’algorithmes privateurs de visibilité au bénéfice de la publicité : Mastodon. Mais également PeerTube et Pixelfed. Les trois plateformes étant interconnectées car utilisant un protocole commun portant le doux nom de Fediverse.
## 2010, la fin de l’ère du web du partage
Lorsque le web s’est démocratisé dans les années 2000, c’était avant tout car il favorisait l’échange entre humains. Que ce soit par le biais de forums de discussion, de tchats, de sites persos, de blogs… Tout était prétexte à échanger, à communiquer, et le partage allait de bon train.
Et puis les premières plateformes centralisées sont arrivées. Toutes proposant des services qui, au départ, allaient dans le sens du partage. YouTube et Dailymotion qui permettaient de diffuser des vidéos plus facilement, Facebook et Twitter qui permettaient de partager des liens ou du textes, Instagram qui permettait de partager des photos.
*L'interface de YouTube en 2008*
Ainsi, il était possible de publier une vidéo sur YouTube et de partager son lien sur Facebook. Et si le contenu était qualitatif, alors on pouvait espérer un effet boule de neige et voir son travail récompensé par une audience digne de ce nom. C’était l’âge d’or du partage sur le web. Et la promesse de tous les possibles.
Et puis aux alentours de 2010, toutes ces entreprises sont passées en bourse, devant adopter par la même occasion des modèles économiques féroces afin de répondre aux exigences de leurs investisseurs. La stratégie fut la même partout : Mettre en place des algorithmes privateurs de visibilité en faveur de la publicité. Ainsi le contenu original et qualitatif a été remplacé par du contenu “choc”. Captant notre attention et encadrant des espaces publicitaires.
Ces plateformes qui étaient au départ d’incroyables outils de partage s’étaient ainsi transformées en panneaux publicitaires. Exit les créateurs de contenu. Exit la mise en lien, essence d’internet, entre humains. Nous venions d’entamer **l’ère de la marchandisation du web**.
## L’ère de la marchandisation du web : La traversée du désert
Tout site ayant pour modèle économique la publicité a une priorité absolue : capter notre attention. Plus nous leur consacrons du temps, plus nous sommes exposés à de la publicité, plus ils font des bénéfices. Que nous soyons sur Facebook, Instagram, Twitter, ou YouTube, le contenu auquel nous y sommes exposés nous y est imposé. Si le système d’abonnements nous donne l’illusion du choix et du contrôle, il n’en est rien. Les algorithmes nous sont vendus comme nous facilitant la vie, là où en réalité ils compliquent l’accès au contenu qui nous intéresse le plus.
*“Reaching people on the internet”*
*Crédit : [The Oatmeal](https://theoatmeal.com/comics/reaching_people)*
De ce fait, l’ère de la marchandisation du web est celle dans laquelle l’utilisateur aire, devenu totalement passif. Il suffit d’essayer TikTok une heure pour en faire l’expérience. Nous qui pensions nous émanciper de la télévision où le programme nous était imposé… nous sommes laissés piégés par les GAFAMs qui reproduisent exactement le même schéma infantilisant.
Côté créateurs de contenu ce fut la débandade. Alors que Facebook permettait de générer un effet de viralité des publications et ainsi d’assurer une visibilité conséquente à tout travail bien léché, qu’Instagram permettait de toucher des centaines de milliers d’utilisateurs, ou que YouTube ouvrait la possibilité de toucher un revenu tout en garder sa créativité intacte… Tout est devenu extrêmement vaporeux et précarisant lorsque les algorithmes se sont durcis. Là où le modèle de base récompensait la qualité, le nouveau modèle récompensait… nous ne savons pas. Et nous ne saurons jamais. Dans tous les cas la traversée du désert était bel et bien entamée pour les personnes qui, comme moi, utilisaient le web pour partager leurs œuvres avec le reste du monde.
C’est ce moment que j’ai choisi pour quitter Facebook. Quelques temps plus tard j’arrêtais de faire des vidéos. Et depuis, je ne poste des photos qu’au compte goute lorsque le cœur m’en dit. Mais…
## Des médias sociaux éthiques existent
Alors que tout semblait définitivement acquis à la loi du plus riche, de nouveaux médias sociaux ont pointé le bout de leur nez. Ou de leur trompe.
J’ai découvert Mastodon fin 2018. Et ce fut un coup de cœur immédiat. Pas d’algorithme autre qu’antéchronologique, pas de société propriétaire multimilliardaire dont l’unique objectif est d’être rentable, un état d’esprit globalement bienveillant, des échanges toujours très intéressants. Et un peu à l’instar des forums de discussion chacun peut créer son propre serveur avec ses propres règles.
*Source : [joinmastodon.org](https://joinmastodon.org/fr/servers)*
Et si la surprise était déjà excellente, je découvrais dans le même temps la mécanique et les autres plateformes du Fediverse, protocole utilisé par Mastodon pour que chaque serveur puisse communiquer. Vous savez ? C’est exactement comme le sms ou le mail. On peut envoyer un sms depuis un iPhone à un ami qui possède un Android et les deux téléphones sont capables d’interpréter votre échange. La mise en page diffère cependant selon le modèle de smartphone.
Pour le Fediverse c’est le même principe. Un message peut prendre la forme d’un texte, à l’instar de Twitter. Ou d’une vidéo, à l’instar de YouTube. Ou d’une image, à l’instar d’Instagram. Et devinez quoi ? Il existe différentes plateformes plutôt orientées texte, vidéo ou photo et capables de toutes communiquer entre-elles. Il s’agit de Mastodon que j’ai déjà évoqué, PeerTube, et Pixelfed. Puisque les 3 plateformes utilisent le même protocole -le Fediverse- il est possible de suivre un compte Pixelfed depuis Mastodon, un compte PeerTube depuis Mastodon, un compte Mastodon depuis Pixelfed… Et de commenter les publications directement depuis sa plateforme favorite.
Imaginez pouvoir commenter une vidéo YouTube avec un compte Twitter, ou un tweet depuis votre compte Instagram… C’est ce que permet le Fediverse.
*Exemple d’une publication sur PeerTube. Si l’affichage diffère selon si on est sur PeerTube ou Mastodon, il ne s’agit pourtant que d’une seule et même publication.*
## Des milliers de propriétaires : L’ère de la (re)décentralisation
Au départ, aller sur le web était synonyme de diversité. Nous avions une multitude de sites à aller surveiller quotidiennement. C’était un enrichissement permanent. Pas tant par la foison de sites qui se proposaient à nous, mais surtout parce que nous étions investis dans la recherche du contenu. Google a d’ailleurs tiré son épingle du jeu à ce moment précis. Faire des recherches et découvrir des pépites étant le but du jeu.
Le web était alors décentralisé. Chaque sujet avait son forum de discussions. Beaucoup de monde tenait également son site, ou son blog, pour partager son expérience avec les autres. C’était à la fois riche, mais difficile à suivre. C’est en offrant une réponse à cette difficulté que Facebook a pris de l’ampleur. Sur ce seul site nous pouvions nous exprimer, partager des photos, des moments de vie, des conseils, des vidéos… Le tout sans avoir à jongler savamment entre différents sites. C’est le symbole de la centralisation du web.
Le Fediverse allie les forces de la centralisations ainsi que celles de la décentralisation. Une seule plateforme, des milliers de serveurs tous connectés les uns aux autres. Si la plateforme est la même, chaque administrateur applique la politique qu’il souhaite sur son serveur. Si cette proximité retrouvée avec l’administrateur peut au départ intimider, le fait est que ce modèle permet d’éviter que toutes les dérives observées chez les GAFAMs se reproduisent.
La plupart des serveurs sont soit directement financés par leurs administrateurs, soit autofinancés par leurs communautés. Ainsi, la publicité et les algorithmes qui vont avec, n’ont pas leur place sur le réseau. Et pour être administrateur de trois serveurs je peux vous assurer que lorsqu’on propose des services de communication à des personnes, on se sent responsables de la sécurité de leurs données.
Car oui. Pour en revenir à mon sinueux parcours, j’en suis là. Lorsque j’ai découvert Mastodon, j’ai d’abord expérimenté l’outil sur de gros serveurs, pour très vite ressentir la nécessité de prendre mon autonomie et d’avoir les miens. Autrefois administrateur de deux gros forums, j’étais à l’aise avec les notions d’administration et de modération. Et je trouve qu’il est toujours plus agréable et sécurisant d’être “chez soi”. Autant d’invités puis-je avoir.
Si j’administre [tooter.social](https://tooter.social/), [peertube.stream](https://peertube.stream/) et [pixelfed.fr](https://pixelfed.fr/) ce n’est pas seulement pour le loisir. C’est aussi par convictions. Car j’ai retrouvé avec le Fediverse l’essence même du web : du lien, du partage, de l’ouverture, de l’enrichissement, de l’humanité. Tout l’inverse de l’expérience que nous proposent désormais les GAFAMs. C’est pour toutes ces raisons que le Fediverse est devenu mon principal outil de partage sur le web. C’est également pour toutes ces raisons que mes instances sont ouvertes à tous : pour permettre à d’autres de profiter de cette fenêtre sur le monde.
Si l’ère de sa marchandisation est loin d’être terminée, le Fediverse et ses 9 millions d’utilisateurs redonnent toute sa grâce à la raison d’exister du web : Le partage.
L’ère du web du partage est terminée. Vive l’ère du web partage !
Voici maintenant un certain nombre d’années que j’ai publié deux articles en rapport avec le partage sur le web. Le premier vous expliquant que[ je quittais Facebook](https://raph.tv/notes/quitter-facebook), autrefois plateforme suprême du partage de liens entre personnes. Le deuxième questionnant [le modèle de la plateforme uTip](https://raph.tv/notes/utip), et rappelant surtout les effets néfastes qu’ont eu les algorithmes discriminants pour le partage.
J’avais baissé les bras lorsque j’ai trouvé LA plateforme, qui est plutôt un protocole, ultime et sur laquelle aucune société privée ne pourra mettre en place d’algorithmes privateurs de visibilité au bénéfice de la publicité : Mastodon. Mais également PeerTube et Pixelfed. Les trois plateformes étant interconnectées car utilisant un protocole commun portant le doux nom de Fediverse.
## 2010, la fin de l’ère du web du partage
Lorsque le web s’est démocratisé dans les années 2000, c’était avant tout car il favorisait l’échange entre humains. Que ce soit par le biais de forums de discussion, de tchats, de sites persos, de blogs… Tout était prétexte à échanger, à communiquer, et le partage allait de bon train.
Et puis les premières plateformes centralisées sont arrivées. Toutes proposant des services qui, au départ, allaient dans le sens du partage. YouTube et Dailymotion qui permettaient de diffuser des vidéos plus facilement, Facebook et Twitter qui permettaient de partager des liens ou du textes, Instagram qui permettait de partager des photos.
*L'interface de YouTube en 2008*
Ainsi, il était possible de publier une vidéo sur YouTube et de partager son lien sur Facebook. Et si le contenu était qualitatif, alors on pouvait espérer un effet boule de neige et voir son travail récompensé par une audience digne de ce nom. C’était l’âge d’or du partage sur le web. Et la promesse de tous les possibles.
Et puis aux alentours de 2010, toutes ces entreprises sont passées en bourse, devant adopter par la même occasion des modèles économiques féroces afin de répondre aux exigences de leurs investisseurs. La stratégie fut la même partout : Mettre en place des algorithmes privateurs de visibilité en faveur de la publicité. Ainsi le contenu original et qualitatif a été remplacé par du contenu “choc”. Captant notre attention et encadrant des espaces publicitaires.
Ces plateformes qui étaient au départ d’incroyables outils de partage s’étaient ainsi transformées en panneaux publicitaires. Exit les créateurs de contenu. Exit la mise en lien, essence d’internet, entre humains. Nous venions d’entamer **l’ère de la marchandisation du web**.
## L’ère de la marchandisation du web : La traversée du désert
Tout site ayant pour modèle économique la publicité a une priorité absolue : capter notre attention. Plus nous leur consacrons du temps, plus nous sommes exposés à de la publicité, plus ils font des bénéfices. Que nous soyons sur Facebook, Instagram, Twitter, ou YouTube, le contenu auquel nous y sommes exposés nous y est imposé. Si le système d’abonnements nous donne l’illusion du choix et du contrôle, il n’en est rien. Les algorithmes nous sont vendus comme nous facilitant la vie, là où en réalité ils compliquent l’accès au contenu qui nous intéresse le plus.
*“Reaching people on the internet”*
*Crédit : [The Oatmeal](https://theoatmeal.com/comics/reaching_people)*
De ce fait, l’ère de la marchandisation du web est celle dans laquelle l’utilisateur aire, devenu totalement passif. Il suffit d’essayer TikTok une heure pour en faire l’expérience. Nous qui pensions nous émanciper de la télévision où le programme nous était imposé… nous sommes laissés piégés par les GAFAMs qui reproduisent exactement le même schéma infantilisant.
Côté créateurs de contenu ce fut la débandade. Alors que Facebook permettait de générer un effet de viralité des publications et ainsi d’assurer une visibilité conséquente à tout travail bien léché, qu’Instagram permettait de toucher des centaines de milliers d’utilisateurs, ou que YouTube ouvrait la possibilité de toucher un revenu tout en garder sa créativité intacte… Tout est devenu extrêmement vaporeux et précarisant lorsque les algorithmes se sont durcis. Là où le modèle de base récompensait la qualité, le nouveau modèle récompensait… nous ne savons pas. Et nous ne saurons jamais. Dans tous les cas la traversée du désert était bel et bien entamée pour les personnes qui, comme moi, utilisaient le web pour partager leurs œuvres avec le reste du monde.
C’est ce moment que j’ai choisi pour quitter Facebook. Quelques temps plus tard j’arrêtais de faire des vidéos. Et depuis, je ne poste des photos qu’au compte goute lorsque le cœur m’en dit. Mais…
## Des médias sociaux éthiques existent
Alors que tout semblait définitivement acquis à la loi du plus riche, de nouveaux médias sociaux ont pointé le bout de leur nez. Ou de leur trompe.
J’ai découvert Mastodon fin 2018. Et ce fut un coup de cœur immédiat. Pas d’algorithme autre qu’antéchronologique, pas de société propriétaire multimilliardaire dont l’unique objectif est d’être rentable, un état d’esprit globalement bienveillant, des échanges toujours très intéressants. Et un peu à l’instar des forums de discussion chacun peut créer son propre serveur avec ses propres règles.
*Source : [joinmastodon.org](https://joinmastodon.org/fr/servers)*
Et si la surprise était déjà excellente, je découvrais dans le même temps la mécanique et les autres plateformes du Fediverse, protocole utilisé par Mastodon pour que chaque serveur puisse communiquer. Vous savez ? C’est exactement comme le sms ou le mail. On peut envoyer un sms depuis un iPhone à un ami qui possède un Android et les deux téléphones sont capables d’interpréter votre échange. La mise en page diffère cependant selon le modèle de smartphone.
Pour le Fediverse c’est le même principe. Un message peut prendre la forme d’un texte, à l’instar de Twitter. Ou d’une vidéo, à l’instar de YouTube. Ou d’une image, à l’instar d’Instagram. Et devinez quoi ? Il existe différentes plateformes plutôt orientées texte, vidéo ou photo et capables de toutes communiquer entre-elles. Il s’agit de Mastodon que j’ai déjà évoqué, PeerTube, et Pixelfed. Puisque les 3 plateformes utilisent le même protocole -le Fediverse- il est possible de suivre un compte Pixelfed depuis Mastodon, un compte PeerTube depuis Mastodon, un compte Mastodon depuis Pixelfed… Et de commenter les publications directement depuis sa plateforme favorite.
Imaginez pouvoir commenter une vidéo YouTube avec un compte Twitter, ou un tweet depuis votre compte Instagram… C’est ce que permet le Fediverse.
*Exemple d’une publication sur PeerTube. Si l’affichage diffère selon si on est sur PeerTube ou Mastodon, il ne s’agit pourtant que d’une seule et même publication.*
## Des milliers de propriétaires : L’ère de la (re)décentralisation
Au départ, aller sur le web était synonyme de diversité. Nous avions une multitude de sites à aller surveiller quotidiennement. C’était un enrichissement permanent. Pas tant par la foison de sites qui se proposaient à nous, mais surtout parce que nous étions investis dans la recherche du contenu. Google a d’ailleurs tiré son épingle du jeu à ce moment précis. Faire des recherches et découvrir des pépites étant le but du jeu.
Le web était alors décentralisé. Chaque sujet avait son forum de discussions. Beaucoup de monde tenait également son site, ou son blog, pour partager son expérience avec les autres. C’était à la fois riche, mais difficile à suivre. C’est en offrant une réponse à cette difficulté que Facebook a pris de l’ampleur. Sur ce seul site nous pouvions nous exprimer, partager des photos, des moments de vie, des conseils, des vidéos… Le tout sans avoir à jongler savamment entre différents sites. C’est le symbole de la centralisation du web.
Le Fediverse allie les forces de la centralisations ainsi que celles de la décentralisation. Une seule plateforme, des milliers de serveurs tous connectés les uns aux autres. Si la plateforme est la même, chaque administrateur applique la politique qu’il souhaite sur son serveur. Si cette proximité retrouvée avec l’administrateur peut au départ intimider, le fait est que ce modèle permet d’éviter que toutes les dérives observées chez les GAFAMs se reproduisent.
La plupart des serveurs sont soit directement financés par leurs administrateurs, soit autofinancés par leurs communautés. Ainsi, la publicité et les algorithmes qui vont avec, n’ont pas leur place sur le réseau. Et pour être administrateur de trois serveurs je peux vous assurer que lorsqu’on propose des services de communication à des personnes, on se sent responsables de la sécurité de leurs données.
Car oui. Pour en revenir à mon sinueux parcours, j’en suis là. Lorsque j’ai découvert Mastodon, j’ai d’abord expérimenté l’outil sur de gros serveurs, pour très vite ressentir la nécessité de prendre mon autonomie et d’avoir les miens. Autrefois administrateur de deux gros forums, j’étais à l’aise avec les notions d’administration et de modération. Et je trouve qu’il est toujours plus agréable et sécurisant d’être “chez soi”. Autant d’invités puis-je avoir.
Si j’administre [tooter.social](https://tooter.social/), [peertube.stream](https://peertube.stream/) et [pixelfed.fr](https://pixelfed.fr/) ce n’est pas seulement pour le loisir. C’est aussi par convictions. Car j’ai retrouvé avec le Fediverse l’essence même du web : du lien, du partage, de l’ouverture, de l’enrichissement, de l’humanité. Tout l’inverse de l’expérience que nous proposent désormais les GAFAMs. C’est pour toutes ces raisons que le Fediverse est devenu mon principal outil de partage sur le web. C’est également pour toutes ces raisons que mes instances sont ouvertes à tous : pour permettre à d’autres de profiter de cette fenêtre sur le monde.
Si l’ère de sa marchandisation est loin d’être terminée, le Fediverse et ses 9 millions d’utilisateurs redonnent toute sa grâce à la raison d’exister du web : Le partage.
L’ère du web du partage est terminée. Vive l’ère du web partage !
57 vues • Il y a 6 ans
Jamais je n'aurais imaginé rentrer de Guadeloupe avec un chien. C'est pourtant ce qui m'est arrivé, et ce qui arrive finalement à pas mal de personnes qui une fois arrivées sur l'archipel se retrouvent confrontées à une réalité qui attriste : les chiens errants y sont extrêmement nombreux, résultat d'un rapport antillais / chiens très particulier. Souvent j'ai détourné le regard, ne sachant que faire face à cette forme de misère. Si les plus forts et les plus futés s'en sortent bien, d'autres meurent de faim ou rongés par des parasites. Et c'est souvent lors de leurs premiers mois d'existence que tout se joue.
## Ma rencontre avec Tya et Cheyenne
Ce jour là, j'avais décidé de faire le tour de l'île de Basse-Terre. En passant par les plages et chemins de Deshaies, Bouillante, et puis finalement Vieux Habitants où j'ai décidé de remonter la Grand Rivière. Sur la route j'esquive de justesse un chiot mort, certainement percuté par une autre voiture. Un peu secoué, je continue de m'enfoncer dans la forêt. C'est alors que, seulement quelques minutes plus tard, les cris de deux chiots m'interpellent : du coin de l'oeil j'arrive à percevoir qu'un des deux porte un collier. Ici, loin de toute forme de vie humaine. Comprenant de suite qu'ils avaient lâchement été abandonnés loin des regards, je décide de m'arrêter au moins pour lui retirer le collier et ainsi lui éviter de mourrir étouffé par sa propre croissance.
*Vidéo enregistrée à l'instant de ma rencontre avec Tya et Cheyenne.*
Mais ce qui devait arriver arriva et j'ai baissé ma garde. J'ai donc décidé de les prendre en charge et de leur trouver une famille. C'est une connaissance assistante-vétérinaire qui m'a conseillé de m'orienter vers l'association "[Les Loulous de Gwada](https://www.lesloulousdegwada.com/)" qui s'occupe de trouver des familles d'accueil aux chiens et de les rapatrier en France s'ils trouvent un adoptant. Aussi ils prennent en charge les frais de vétérinaire, ce dont les deux chiots avaient grandement besoin.
C'est ainsi que Tya et Cheyenne sont entrées dans ma vie. De jours en jours, de semaines en semaines, j'ai fait leur éducation. Nous avons fait des promenades inoubliables ensemble. Et finalement Tya a été adoptée et son départ a été un véritable choc qui m'a poussé à adopter Cheyenne. Si j'ai toujours côtoyés des chiens, je ne pensais vraiment pas être prêt à en adopter un dans cette période de ma vie. Et pourtant...
## Partir en Guadeloupe pour sauver un chien...
C'est un fait qui donne le vertige et qui souligne à quel point acheter en élevage est un non-sens. Voyager en Guadeloupe une semaine revient approximativement à 700-800 euros par personne... vol, hotel, et nourriture inclus. Un chien d'élevage coûte souvent entre 800 et 1200 euros. Il est donc plus avantageux de s'offrir un voyage sur cet archipel merveilleux et d'en repartir avec un chien que vous aurez sauvé et des souvenirs plein la tête, que d'en acheter un en métropole. En prime vous aurez la fierté d'avoir sauvé une vie.
Trouver un chien en Guadeloupe est plus simple que de trouver un restaurant. Il y en a absolument partout et de tous âges. Dans la nature, au bord des routes, en ville... C'est très déroutant au départ, mais après quelques semaines ça fait partie du décor. Malgré tout j'ai vite pris la décision de nourrir ceux que je croisais lorsque je promenais Cheyenne. Et c'était en même temps l'occasion de l'habituer aux autres chiens !
Petite précision importante si vous décidez de faire ça : il faudra absolument passer voir un vétérinaire pour obtenir un certificat de bonne santé nécessaire pour faire prendre l'avion à un chien. Aussi, pensez à choisir un lieu de résidence où il sera admis de venir avec un animal.
## .. Ou rester en métropole et passer par une association
Les associations qui proposent l'adoption avec rapatriement sont nombreuses. Je ne connais que la SPA et [Les Loulous de Gwada](https://www.lesloulousdegwada.com/), mais si vous cherchez vous en trouverez d'autres. Il faut toutefois participer aux frais (soins, nourriture, ect...) qui avoisinent la plupart du temps les 200 euros. Pour avoir des nouvelles de Tya très régulièrement, je peux affirmer que c'est aussi une excellente façon d'adopter un chien guadeloupéen ! Je vous encourage d'ailleurs à jeter un oeil à la page des Loulous de Gwada qui recense tous les chiens actuellement à l'adoption 🙂
## Le Berger Créole
En Guadeloupe et partout dans les Antilles, la race la plus répandue est celle du Berger Créole. Et pour cause : elle s'est formée au fil du temps par le mélange de centaines de générations de chiens errants. Petit à petit ce mélange est devenu homogène, formant cette nouvelle race primitive.
Pour ceux qui ne savent pas ce qu'est un chien primitif, il s'agit à la base des races très peu modifiées par l'Homme. On y retrouve par exemple le Husky de Sibérie et le Shiba Inu pour ne citer que les plus célèbres. Ce sont des chiens très proches de leur instinct de survie, et de ce fait très intelligents. Même si chaque individu reste unique, ils ont pour la plupart un tempérament bien trempé et une personnalité vraiment marquée. Ils sont aussi très communicatifs.
Et je vous le dis avec quelques mois d'expérience, mais vivre avec un chien primitif demande un grand sang-froid. Éduquer ce type de chien m'a fait apprendre beaucoup sur moi-même et m'a fait passer par de nombreuses remises en question. Ce ne sont pas des chiens avec lesquels il faut créer un rapport de force, mais au contraire il faut devenir leurs partenaires. Les laisser venir à vous, et leur laisser croire que les décisions viennent d'eux. Ça demande d'apprendre à les connaitre et de parler le même langage qu'eux.
Pour en revenir au Berger Créole, c'est un chien réputé pour être un bon gardien. Et je l'ai constaté avec Cheyenne : elle intimide tout ce qui ressemble à une menace mais n'attaque jamais. Là aussi, ça demande beaucoup de maitrise de soit : difficile de ne pas s'énerver quand elle s'en prend à un enfant en vélo deux fois plus petit qu'elle !
Ce sont des chiens robustes, chasseurs, endurants, joueurs, et qui s'adaptent à toute situation. Mais surtout ce sont des chiens incroyablement intelligents. Lorsque j'ai réussi à créer "le" lien avec Cheyenne, elle a commencé à assimiler tout ce que je tentais de lui apprendre en seulement quelques jours. Et pour finir, je ne sais pas si c'est propre à elle, mais elle me voue une confiance aveugle. Si je lui demande de traverser une rivière dont le courant est trop fort ou de descendre un mur trop haut, elle se lancera sans hésiter.
## Foncez !
Voici donc un résumé assez complet de mon expérience sur l'adoption d'un chien en Guadeloupe. Bien sûr adopter même en métropole revient dans tous les cas à sauver une vie, mais l'archipel guadeloupéen connait une véritable situation de crise. Le chien étant pour la plupart des gens très mal vu, et considéré encore comme un objet pour ceux qui en possèdent, très peu sont stérilisés et les chiots sont jetés dans la rue (s'ils n'y sont pas nés) une foi sevrés. C'est pour cette raison que je vous encourage pleinement à suivre la même démarche que moi et de contribuer à l'amélioration des conditions de vie des chiens de l'archipel.
Si vous hésitez, réfléchissez-y ! Et s'il s'agit d'une de vos connaissances faites-lui passer l'information.
Jamais je n'aurais imaginé rentrer de Guadeloupe avec un chien. C'est pourtant ce qui m'est arrivé, et ce qui arrive finalement à pas mal de personnes qui une fois arrivées sur l'archipel se retrouvent confrontées à une réalité qui attriste : les chiens errants y sont extrêmement nombreux, résultat d'un rapport antillais / chiens très particulier. Souvent j'ai détourné le regard, ne sachant que faire face à cette forme de misère. Si les plus forts et les plus futés s'en sortent bien, d'autres meurent de faim ou rongés par des parasites. Et c'est souvent lors de leurs premiers mois d'existence que tout se joue.
## Ma rencontre avec Tya et Cheyenne
Ce jour là, j'avais décidé de faire le tour de l'île de Basse-Terre. En passant par les plages et chemins de Deshaies, Bouillante, et puis finalement Vieux Habitants où j'ai décidé de remonter la Grand Rivière. Sur la route j'esquive de justesse un chiot mort, certainement percuté par une autre voiture. Un peu secoué, je continue de m'enfoncer dans la forêt. C'est alors que, seulement quelques minutes plus tard, les cris de deux chiots m'interpellent : du coin de l'oeil j'arrive à percevoir qu'un des deux porte un collier. Ici, loin de toute forme de vie humaine. Comprenant de suite qu'ils avaient lâchement été abandonnés loin des regards, je décide de m'arrêter au moins pour lui retirer le collier et ainsi lui éviter de mourrir étouffé par sa propre croissance.
*Vidéo enregistrée à l'instant de ma rencontre avec Tya et Cheyenne.*
Mais ce qui devait arriver arriva et j'ai baissé ma garde. J'ai donc décidé de les prendre en charge et de leur trouver une famille. C'est une connaissance assistante-vétérinaire qui m'a conseillé de m'orienter vers l'association "[Les Loulous de Gwada](https://www.lesloulousdegwada.com/)" qui s'occupe de trouver des familles d'accueil aux chiens et de les rapatrier en France s'ils trouvent un adoptant. Aussi ils prennent en charge les frais de vétérinaire, ce dont les deux chiots avaient grandement besoin.
C'est ainsi que Tya et Cheyenne sont entrées dans ma vie. De jours en jours, de semaines en semaines, j'ai fait leur éducation. Nous avons fait des promenades inoubliables ensemble. Et finalement Tya a été adoptée et son départ a été un véritable choc qui m'a poussé à adopter Cheyenne. Si j'ai toujours côtoyés des chiens, je ne pensais vraiment pas être prêt à en adopter un dans cette période de ma vie. Et pourtant...
## Partir en Guadeloupe pour sauver un chien...
C'est un fait qui donne le vertige et qui souligne à quel point acheter en élevage est un non-sens. Voyager en Guadeloupe une semaine revient approximativement à 700-800 euros par personne... vol, hotel, et nourriture inclus. Un chien d'élevage coûte souvent entre 800 et 1200 euros. Il est donc plus avantageux de s'offrir un voyage sur cet archipel merveilleux et d'en repartir avec un chien que vous aurez sauvé et des souvenirs plein la tête, que d'en acheter un en métropole. En prime vous aurez la fierté d'avoir sauvé une vie.
Trouver un chien en Guadeloupe est plus simple que de trouver un restaurant. Il y en a absolument partout et de tous âges. Dans la nature, au bord des routes, en ville... C'est très déroutant au départ, mais après quelques semaines ça fait partie du décor. Malgré tout j'ai vite pris la décision de nourrir ceux que je croisais lorsque je promenais Cheyenne. Et c'était en même temps l'occasion de l'habituer aux autres chiens !
Petite précision importante si vous décidez de faire ça : il faudra absolument passer voir un vétérinaire pour obtenir un certificat de bonne santé nécessaire pour faire prendre l'avion à un chien. Aussi, pensez à choisir un lieu de résidence où il sera admis de venir avec un animal.
## .. Ou rester en métropole et passer par une association
Les associations qui proposent l'adoption avec rapatriement sont nombreuses. Je ne connais que la SPA et [Les Loulous de Gwada](https://www.lesloulousdegwada.com/), mais si vous cherchez vous en trouverez d'autres. Il faut toutefois participer aux frais (soins, nourriture, ect...) qui avoisinent la plupart du temps les 200 euros. Pour avoir des nouvelles de Tya très régulièrement, je peux affirmer que c'est aussi une excellente façon d'adopter un chien guadeloupéen ! Je vous encourage d'ailleurs à jeter un oeil à la page des Loulous de Gwada qui recense tous les chiens actuellement à l'adoption 🙂
## Le Berger Créole
En Guadeloupe et partout dans les Antilles, la race la plus répandue est celle du Berger Créole. Et pour cause : elle s'est formée au fil du temps par le mélange de centaines de générations de chiens errants. Petit à petit ce mélange est devenu homogène, formant cette nouvelle race primitive.
Pour ceux qui ne savent pas ce qu'est un chien primitif, il s'agit à la base des races très peu modifiées par l'Homme. On y retrouve par exemple le Husky de Sibérie et le Shiba Inu pour ne citer que les plus célèbres. Ce sont des chiens très proches de leur instinct de survie, et de ce fait très intelligents. Même si chaque individu reste unique, ils ont pour la plupart un tempérament bien trempé et une personnalité vraiment marquée. Ils sont aussi très communicatifs.
Et je vous le dis avec quelques mois d'expérience, mais vivre avec un chien primitif demande un grand sang-froid. Éduquer ce type de chien m'a fait apprendre beaucoup sur moi-même et m'a fait passer par de nombreuses remises en question. Ce ne sont pas des chiens avec lesquels il faut créer un rapport de force, mais au contraire il faut devenir leurs partenaires. Les laisser venir à vous, et leur laisser croire que les décisions viennent d'eux. Ça demande d'apprendre à les connaitre et de parler le même langage qu'eux.
Pour en revenir au Berger Créole, c'est un chien réputé pour être un bon gardien. Et je l'ai constaté avec Cheyenne : elle intimide tout ce qui ressemble à une menace mais n'attaque jamais. Là aussi, ça demande beaucoup de maitrise de soit : difficile de ne pas s'énerver quand elle s'en prend à un enfant en vélo deux fois plus petit qu'elle !
Ce sont des chiens robustes, chasseurs, endurants, joueurs, et qui s'adaptent à toute situation. Mais surtout ce sont des chiens incroyablement intelligents. Lorsque j'ai réussi à créer "le" lien avec Cheyenne, elle a commencé à assimiler tout ce que je tentais de lui apprendre en seulement quelques jours. Et pour finir, je ne sais pas si c'est propre à elle, mais elle me voue une confiance aveugle. Si je lui demande de traverser une rivière dont le courant est trop fort ou de descendre un mur trop haut, elle se lancera sans hésiter.
## Foncez !
Voici donc un résumé assez complet de mon expérience sur l'adoption d'un chien en Guadeloupe. Bien sûr adopter même en métropole revient dans tous les cas à sauver une vie, mais l'archipel guadeloupéen connait une véritable situation de crise. Le chien étant pour la plupart des gens très mal vu, et considéré encore comme un objet pour ceux qui en possèdent, très peu sont stérilisés et les chiots sont jetés dans la rue (s'ils n'y sont pas nés) une foi sevrés. C'est pour cette raison que je vous encourage pleinement à suivre la même démarche que moi et de contribuer à l'amélioration des conditions de vie des chiens de l'archipel.
Si vous hésitez, réfléchissez-y ! Et s'il s'agit d'une de vos connaissances faites-lui passer l'information.